Une occasion de mettre en valeur le rapprochement entre nos deux pays, tout particulièrement dans le domaine de l’enseignement et de la formation professionnels
La rencontre a permis aux académies et aux Länder de témoigner de leurs riches coopérations.
Jean-Michel Blanquer s’est félicité de la signature imminente d’une nouvelle convention entre la région académique PACA et la Bavière, qui se concrétisera, entre autres, par un partenariat renforcé dans le domaine de l’aéronautique. La région académique Auvergne-Rhône-Alpes et la Rhénanie-du-Nord-Westphalie signeront également un nouvel accord.
Plus de vingt partenariats entre Campus des métiers et des qualifications français et écoles professionnelles allemandes ont été convenus, en particulier autour des enjeux climatiques, de la transition énergétique et des nouveaux métiers du numérique. Il s’agit de travailler ensemble en faveur de l’emploi des jeunes avec notre premier partenaire économique.
Outre le projet aéronautique, les coopérations entre le Campus "Lumière intelligente et solutions d'éclairage durables" de Lyon et la Berufsschule d’Offenburg dans le Bade-Wurtemberg, ainsi que celle conduite entre le Campus "Tourisme et innovation" des Hauts-de-France et le lycée hôtelier de Bonn en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, permettront de proposer aux jeunes des parcours franco-allemands et d’effectuer une partie de leur formation chez le partenaire.
Un engagement renouvelé en faveur de l’apprentissage de l’allemand et de la mobilité des professeurs
Jean-Michel Blanquer a annoncé le lancement d’un deuxième lycée franco-allemand (LFA) en France, à Strasbourg, 50 ans après la création du LFA de Buc, dans l’académie de Versailles. Ce cursus ouvrira dès la rentrée 2021, en classe de sixième, au collège Vauban. Ce projet ambitieux ne pourra se réaliser qu’avec le soutien des collectivités territoriales, qui l’appelaient de leurs vœux depuis plusieurs années, et des Länder transfrontaliers.
Le ministre a souligné l’importance de la signature d’un accord renouvelé sur l’Abibac, qui permet de délivrer chaque année simultanément le baccalauréat et son équivalent allemand, l’Abitur, à près de 3 000 élèves de part et d’autre de la frontière. Cet accord, qui se substitue à l’accord signé en 2006, permet notamment de faire évoluer ce diplôme franco-allemand dans le sens de la réforme du baccalauréat. Il contribue également à rapprocher les deux systèmes éducatifs en accordant une place plus grande aux compétences orales et en renouvelant les programmes communs d’histoire.
Afin de soutenir l’apprentissage de l’allemand, le ministre a insisté sur la nécessité de développer des parcours de formation franco-allemands des professeurs. Il s’est réjoui que les Instituts supérieurs du Professorat et de l’Éducation (INSPE) d’Aix-Marseille, de Caen, de Reims et de Strasbourg se soient engagés dans une expérimentation pilote avec leurs partenaires allemands.
Le numérique, comme soutien des échanges
Des échanges de bonnes pratiques ont permis de mettre en valeur les solutions de continuité pédagogique entre les partenaires. Les outils numériques, tels que la plateforme Teletandem développée par l’Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ), ainsi que l’annonce de la mise en place de jumelages numériques pour les établissements scolaires, ont été remarqués. De nombreux témoignages ont permis de mesurer l’impact et l’importance de la mobilité et des partenariats scolaires. En temps de pandémie, le soutien de l’OFAJ et de l’agence Protandem, ainsi que la mise en place de mobilités hybrides ont été salués.
