Bulletin Officiel
|
||
www.education.gouv.fr/bo/1999/12/SCOB9900558C.htm - vaguemestre@education.gouv.fr |
ENCART
CONVENTION ÉDUCATION NATIONALE -
INAVEM
SUR L'AIDE AUX VICTIMES
MISE EN PLACE D'UN DISPOSITIF DE PRISE EN
CHARGE ET DE SUIVI DES VICTIMES DE VIOLENCE AU SEIN DU SYSTEME
SCOLAIRE
C. n° 99-034 du 9-3-1999
NOR : SCOB9900558C
RLR : 552-4
MEN - BDC
Texte adressé aux recteurs d'académie ; aux inspectrices et inspecteurs d'académie, directeurs des services départementaux de l'éducation nationale ; aux chefs d'établissement ;aux inspectrices et inspecteurs de l'éducation nationale ; aux directrices et directeurs d'école
o Dans le cadre
de la lutte contre la violence en milieu scolaire, il est apparu indispensable
de renforcer l'action du ministère de l'éducation nationale, de
la recherche et de la technologie en faveur des victimes.
De nombreuses initiatives ont déjà
été prises en ce sens, depuis de nombreux mois :
- l'aggravation des sanctions pénales
encourues, dans le cadre de la loi du 17 juin 1998, pour les faits de violences
commis "à l'intérieur d'un établissement scolaire ou
éducatif, ou à l'occasion des entrées et des sorties des
élèves, aux abords d'un établissement." ;
- la création du délit de bizutage
;
- lancement d'une campagne nationale contre le racket ;
- la mise en place du numéro azur " SOS Violence ",
tél. 08 01 55 55 00, pour l'écoute des victimes de toutes formes
de violence ;
- la diffusion d'un guide pratique
destiné aux chefs d'établissement, leur précisant la ligne
de conduite à adopter face aux principales situations de violence,
à l'égard de la victime, de l'auteur et les mesures à
prendre dans le cadre de la vie scolaire ;
- l'instruction concernant les violences sexuelles qui prévoit notamment
la mise en place des cellules d'écoute, en cas de
révélation de violences sexuelles ;
- l'installation, à l'administration
centrale, d'une mission de prévention des violences sexuelles commises
ou révélées en milieu scolaire confiée à un
magistrat et à un inspecteur général de l'éducation
nationale ;
- la présence plus
régulière de représentants de l'éducation nationale
aux côtés des victimes, au cours des procès ;
- la constitution de partie civile, aux
côtés des victimes en ma qualité de ministre
déléguée chargée de l'enseignement scolaire, dans
les affaires les plus graves.
Il m'est apparu néanmoins
nécessaire, malgré les efforts accomplis dans les
académies pour assurer, dans l'urgence, le soutien aux victimes, de
compléter ces actions en assurant une meilleure prise en charge des
élèves et des personnels. C'est pourquoi au terme de travaux
menés depuis un an, j'ai signé aujourd'hui au nom du
ministère de l'éducation nationale, de la recherche et de la
technologie une convention avec l'Institut national d'aide aux victimes et de
médiation (INAVEM), représentée par son
président.
I L'Institut national d'aide aux
victimes et de médiation (INAVEM)
I.1 Présentation de
l'INAVEM
L'INAVEM créée en 1986 à
l'initiative du ministère de la justice est une fédération
regroupant 150 associations d'aide aux victimes, dont elle garantit la
qualité des interventions.
L'INAVEM est essentiellement financée par
plusieurs ministères et désormais par le ministère de
l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie.
Le président de l'INAVEM est M. Luc
Barret, professeur de médecine légale à Grenoble. Son
conseil d'administration est composé de personnalités du monde
judiciaire et médical.
I.2 La mission de l'INAVEM et des services
d'aide aux victimes
Les services d'aide aux victimes
fédérés à l'INAVEM ont pour objectif :
La reconnaissance de la victime et de ses droits
L'apaisement des conflits
La
lutte contre l'isolement des victimes
La
diminution du sentiment d'insécurité.
Ils proposent une écoute
privilégiée pour identifier les difficultés des victimes
(sentiment d'isolement, souffrance psychologique, méconnaissance du
droit...).
Ils répondent aux attentes des victimes
par :
Une information de nature
juridique
(organisation judiciaire, procédures,
systèmes d'indemnisation)
Un
accompagnement dans les démarches
(aide psychologique, préparation aux
expertises, audiences de jugement...)
Une orientation si nécessaire vers des services
spécialisés
(avocats, services sociaux et
médico-psychologiques, assurances...).
Les services d'aide aux victimes travaillent en
liaison avec toute instance accueillant des victimes (tribunal, police et
gendarmerie, avocats, services sociaux et hospitaliers...).
Les services d'aide aux victimes
fédérés par l'INAVEM sont ouverts à tout public,
leurs prestations sont gratuites, et assurées en toute
confidentialité.
II La convention
II.1 Les objectifs
L'objectif de la convention signée par le
ministère de l'éducation nationale, de la recherche et de la
technologie et l'INAVEM est de permettre l'organisation d'une prise en charge
dans la durée, des victimes de violences, qu'il s'agisse
d'élèves ou de personnels de l'éducation nationale.
Le même type d'intervention est
prévu en cas d'événement particulièrement grave
ayant secoué la communauté éducative sans pour autant
qu'il revête une qualification pénale (décès brutal,
accident, etc.)
Concrètement, la convention garantit
:
1) La prise en charge immédiate des
victimes
C'est à l'initiative des recteurs,
des inspecteurs d'académie, des chefs d'établissement scolaires
ou des directeurs des écoles, après information des
élèves, de leurs parents et des personnes concernés, que
les services d'aide aux victimes pourront être sollicités.
Dès qu'ils seront saisis, les services
prendront contact avec les victimes qui le souhaitent pour les recevoir ou se
déplacer auprès des familles et leur proposer une prise en
charge.
2) L' accompagnement des victimes durant toute
la procédure judiciaire
Cette assistance comprend
l'accompagnement des victimes pendant toute la durée de la
procédure judiciaire.
Il est en effet nécessaire de prolonger
l'attention prodiguée aux victimes dans l'urgence par les cellules
d'écoute ou les cellules médico-psychologiques du SAMU.
Une fois l'actualité de
l'événement passé, les victimes ressentent un isolement
voire un abandon d'autant plus douloureux qu'un soutien leur avait
été ménagé lors de la survenance du fait
traumatique.
En outre, la méconnaissance de la
procédure judiciaire, les interrogations sur les délais
d'instruction ou de jugement des affaires fragilisent durablement les
victimes.
3) Une information complète sur leurs
droits ainsi que la mise en forme des dossiers d'indemnisation
La prise en charge des victimes comprend
une information de nature juridique et la mise en forme des dossiers devant la
juridiction saisie :
Elle peut notamment permettre de
débloquer rapidement le versement d'indemnités à la
victime, en saisissant la Commission d'indemnisation des victimes d'infractions
(CIVI) qui siège dans chaque tribunal de grande instance.
La CIVI dispose en effet d'un délai
maximal d'un mois pour statuer sur une demande de provision sollicitée
par une victime et peut en quelques mois assurer la réparation totale du
préjudice personnel.
4) Le soutien psychologique
Les services d'aide aux victimes
fédérés à l'INAVEM sont susceptibles de prodiguer
un soutien psychologique en faisant bénéficier la victime de
plusieurs entretiens avec un psychologue (10 au maximum), ce qui dans la
plupart des cas de gravité moyenne peut éviter le recours
à des thérapies plus lourdes et plus coûteuses.
II.2 Étendue de la
convention
Dans un premier temps, l'intervention du
dispositif d'aide aux victimes est mis en place dans quatorze
départements davantage concernés par les phénomènes
de violence en milieu scolaire.
La liste des dispositifs et les
coordonnées des structures locales concernées par la convention
sont jointes dans un tableau figurant en annexe.
Néanmoins, en cas
d'évènements particulièrement graves survenus dans les
établissements scolaires situés hors de ces 14
départements et à titre exceptionnel, l'INAVEM pourra être
directement saisi pour assurer la prise en charge effective de ces
victimes.
Il conviendra d'en aviser préalablement
la direction des affaires juridiques qui se chargera de prendre l'attache de
l'INAVEM.
II.3 Évaluation
Les services d'aide aux victimes adresseront au
recteur d'académie, après chaque intervention, un rapport
protégeant la confidentialité des entretiens.
Ce document permettra à l'autorité
académique de s'assurer de la qualité de la prestation fournie
par le service d'aide aux victimes et le cas échéant, d'informer
l'administration centrale de toute difficulté.
Enfin, un comité se réunissant
tous les six mois et composé de membres de l'INAVEM, de
représentants de la direction des affaires juridiques et de la direction
de l'enseignement scolaire sera chargé d'évaluer l'ensemble du
dispositif.
II.4 La durée de la
convention
La convention signée le 9 mars 1999 est
conclue pour une durée de 3 ans.
Une évaluation du dispositif sera effectuée chaque année,
afin d'apprécier l'opportunité de modifier les termes de la
convention dans la perspective d'en étendre progressivement
l'application à l'ensemble du territoire français.
***
Ce renforcement de l'aide aux victimes contribuera à assurer tant aux élèves qu'aux personnels, le soutien auxquels ils ont droit et sans lequel la mission d'éducation et de formation confiée à l'éducation nationale ne peut s'exercer avec efficacité.
La ministre
déléguée, chargée de l'enseignement scolaire
Ségolène ROYAL
CONVENTION ÉDUCATION NATIONALE / INAVEM
CONVENTION D'OBJECTIFS
"AIDE AUX VICTIMES"
Lutte contre la violence en milieu
scolaire
o Entre le ministère de
l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie,
représenté par Mme Ségolène Royal, ministre
déléguée, chargée de l'enseignement
scolaire, et l'Institut national d'aide
aux victimes et de médiation (INAVEM), représenté par M.
Luc Barret, président.
Il est convenu ce qui suit :
Préambule
L'INAVEM, fédération
nationale sous convention du ministère de la justice, regroupe 150
associations d'aide aux victimes, dont elle garantit la qualité des
interventions.
Ces associations accueillent toute personne
s'estimant victime d'une infraction.
Elles ont pour objectif :
- La reconnaissance de la victime et de ses
droits
- L'apaisement des conflits
- La lutte contre l'isolement des
victimes
- La diminution du sentiment
d'insécurité.
Les associations d'aide aux victimes proposent
une écoute privilégiée pour identifier les
difficultés des victimes (sentiment d'isolement, souffrance
psychologique, méconnaissance du droit...).
Elles répondent aux attentes des victimes
par :
- Une information sur les droits (organisation
judiciaire, procédures, systèmes d'indemnisation...)
- Un accompagnement dans les démarches
(aide psychologique, préparation aux expertises, audiences de
jugement...)
- Une orientation si nécessaire vers des
services spécialisés (avocats, services sociaux et
médico-psychologiques, assurances...).
Les associations d'aide aux victimes travaillent
en liaison avec toute instance accueillant des victimes (tribunal, police et
gendarmerie, avocats, services sociaux et hospitaliers...).
Les associations d'aide aux victimes sont ouvertes à tout public, leurs
prestations sont gratuites, et elles agissent en toute confidentialité.
Les associations d'aide aux victimes ne se substituent pas aux victimes, ne les
représentent pas et n'interviennent pas au procès pénal.
*
En outre, à la demande
d'établissements scolaires, certaines des associations membres de
l'INAVEM ont expérimenté l'animation d'ateliers d'échange
et d'information sur les violences, leurs conséquences et les droits des
victimes.
* Sauf dans le cadre des missions
d'administrateur ad hoc désignés en cas de conflit entre les
intérêts d'un enfant victime et ceux de ses représentants
légaux.
1 - État des lieux
L'aide aux victimes est une préoccupation
majeure pour lutter contre le sentiment d'abandon et l'impression
générale d'impuissance des victimes.
Le plan gouvernemental de lutte contre la violence en milieu scolaire
a relevé le besoin impératif d'une intervention concertée
et coordonnée des services de l'État.
La circulaire du ministère de la justice relative à la
politique pénale d'aide aux victimes en date du 13 juillet 1998
préfigure le projet d'une action interministérielle d'aide aux
victimes.
La
circulaire interministérielle relative à la lutte contre la
violence en milieu scolaire et au renforcement des partenariats en date du 2
octobre 1998 dont le ministère de l'éducation nationale est
signataire, laisse également une large place à la prise en compte
des victimes d'infractions commises en milieu scolaire.
Les "cellules d'audit et de soutien" des rectorats et les
"cellules d'écoute" des inspections d'académie
contribuent à mieux aider les élèves et les personnels
victimes.
Le
recours à l'INAVEM et aux associations d'aide aux victimes permettra
d'améliorer les réponses apportées aux victimes.
2 - Objectifs
En liaison avec les professionnels,
les administrations concernées, l'ensemble de la communauté
éducative, et notamment les personnels médicaux, infirmiers et
sociaux, l'intervention de l'INAVEM et des associations d'aide aux victimes
permettra l'organisation d'un accueil des élèves victimes et
de leurs familles, aussi bien que des personnels victimes de
violences. Cette intervention des associations d'aide aux victimes s'inscrira
dans la durée.
À l'initiative des recteurs, des
inspecteurs d'académie, des chefs d'établissement ou des
directeurs d'école, après information des élèves,
de leurs parents et des personnels concernés, les associations d'aide
aux victimes pourront être sollicitées :
- dès le signalement d'une infraction
pénale aux autorités judiciaires,
- ou dès lors qu'un événement grave ébranle la
communauté éducative.
Les infractions pénales visées
seront celles survenues dans l'enceinte ou à proximité des
établissements scolaires, mais également toute autre infraction
révélée aux autorités scolaires, dans le cas
notamment d'enfants victimes de violences sexuelles.
3 - Modalités d'action
L'intervention des associations d'aide aux
victimes sera expérimentée dans un premier temps sur l'ensemble
des établissements scolaires situés dans les 14
départements qui sont particulièrement concernés par les
phénomènes de violence en milieu scolaire (liste en
annexe). *
* En cas d'événements
particulièrement graves et à titre exceptionnel, l'Inavem pourra
être directement saisi, au bénéfice des victimes relevant
des établissements scolaires situés hors des 14
départements retenus pour l'expérimentation de la présente
convention.
Dès qu'elles seront saisies, les
associations d'aide aux victimes prendront contact avec les victimes
concernées, pour les recevoir ou se déplacer auprès des
familles, et leur proposer un soutien psychologique aussi bien qu'une
information sur leurs droits, et un accompagnement dans leurs démarches
sociales, médicales et juridiques.
Les associations d'aide aux victimes pourront
ainsi les assister pour la constitution de leurs dossiers de demande
d'indemnisation, expliquer le rôle des différents professionnels
amenés à intervenir, proposer toute orientation sociale,
judiciaire ou thérapeutique utile à leur réparation, et si
nécessaire, accompagner physiquement les victimes lors des auditions,
expertises et audiences : tribunal correctionnel, cour d'assises, commission
d'indemnisation des victimes d'infractions...
La communauté éducative et les
organisations de parents d'élèves, seront destinataires de
brochures d'information sur la convention, élaborées
conjointement par l'INAVEM et le ministère de l'éducation
nationale, ainsi que d'un annuaire détaillé des associations
d'aide aux victimes concernées.
Une journée nationale de
conférence et de sensibilisation sur le thème des violences en
milieu scolaire sera organisée, associant la communauté
éducative, les associations d'aide aux victimes et les institutions
concernées, sous le parrainage du ministère de l'éducation
nationale.
4 - Suivi et évaluation
L'association d'aide aux victimes
transmettra au recteur d'académie après chaque intervention un
rapport qui devra protéger la confidentialité des
entretiens.
L'INAVEM, destinataire de l'ensemble des
rapports d'intervention des associations d'aide aux victimes établira un
rapport général annuel de synthèse relatif à la
mise en oeuvre de la convention.
Le suivi de la présente convention sera
assuré par un comité d'évaluation se réunissant
tous les six mois, et composé outre l'INAVEM de représentants de
la direction des affaires juridiques et de la direction de l'enseignement
scolaire du ministère de l'éducation nationale.
5 - Durée
La présente convention est
conclue pour une durée de trois ans. Il sera procédé
chaque année à une évaluation du dispositif. À
l'issue de cette évaluation, les objectifs et les modalités
d'action pourront être révisés, dans la perspective
notamment d'étendre progressivement l'application de la convention
à l'ensemble du territoire français. Dans le cas où
l'INAVEM ne satisferait pas aux engagements précités, le
ministère de l'éducation nationale, de la recherche et de la
technologie se réserve la possibilité de mettre un terme
anticipé à la présente convention.
Fait à Paris, le 9 mars 1999
Ségolène ROYAL
Ministre déléguée,
chargée de l'enseignement scolaire
Luc BARRET
Président de l'INAVEM
CONVENTION D'OBJECTIFS "AIDES AUX
VICTIMES"LUTTE CONTRE LA VIOLENCE EN MILIEU SCOLAIRE
Départements expérimentaux
(14)
ACADÉMIES | DÉPARTEMENTS | SERVICES D'AIDES AUX VICTIMES |
Aix-Marseille | (13) Bouches-du - Rhône | 1 - Marseille Association d'Aide aux Victimes d'Actes de Délinquance AVAD, 56, rue Montgrand, 13006 Marseille Tél. 04 91 54 81 00 - Fax 04 91 55 09 70 2 - Aix-en-Provence Association Aixoise de Prévention et de Réinsertion Sociale APERS, service d'aide aux victimes 25, rue Lisse des Cordeliers, 13100 Aix-en-Provence Tél. 04 42 38 38 27 - Fax 04 42 27 48 88 |
(84) Vaucluse | 3 - Avignon Association de Médiation et d'Aide aux Victimes AMAV, 4, rue des Villas, 84000 Avignon Tél. 04 90 86 15 30 - Fax 04 90 27 91 46 |
|
Amiens | (60) Oise | 4 - Beauvais Association Entraide Palais de justice, 20, boulevard Saint-Jean, BP 325, 60000 Beauvais Tél. 03 44 06 78 78 - Fax 03 44 06 78 79 |
5 - Creil-Senlis Association d'Aide aux Victimes et d'Information des Justiciables du Sud de l'Oise ADAVIJ, centre judiciaire, rue Jules Michelet, 60100 Creil Tél. 03 44 25 24 24 - Fax 03 44 25 24 24 |
||
Créteil | (93) Seine - Saint-Denis | 6 - Bobigny Association d'aide aux victimes de la Seine-Saint-Denis SOS Victimes 93, 9, rue Georges Tarral, 93000 Bobigny Tél. 01 48 50 01 45 |
(94)Val-de-Marne | 7 - Créteil SAJIR, service d'aide aux victimes Tribunal de grande instance Rue Pasteur Valléry-Radot, 94011 Créteil cedex Tél. 01 49 81 18 39 - Fax 01 49 81 19 03 8 - Saint Maur CIFF-CIDF 94, service d'aide aux victimes Hôtel de Ville , 94100 Saint-Maur Tél. 01 45 11 65 35 - Fax 01 45 11 65 66 |
|
Lille | (59) Nord | 9 - Lille Association intercommunale d'aide aux victimes et de médiation Hôtel de ville, place Roger Salengro , 59000 Lille Tél. 03 20 49 50 79 - Fax 03 20 49 54 91 10 - Roubaix Sécurité Information Aide aux Victimes SIAVIC, rue Henri Dunant, rés. Guynemer, 59100 Roubaix Tél. 03 20 45 05 55 - Fax 03 20 73 73 51 11 - Tourcoing Centre de Documentation et d'Informations Sociales et Juridiques Bureau d'aide aux victimes (CDISJ - BAV) CCAS, 7, rue Gabriel Péri, 59200 Tourcoing Tél. 03 20 11 34 28 - Fax 03 20 76 63 57 12 - Valenciennes Service d'aide aux victimes d'infractions pénales AJAR, 4, avenue des Dentellières, BP 349, 59304 Valenciennes cedex Tél. 03 27 41 66 99 - Fax 03 27 30 00 36 |
Lyon | (69) Rhône | 13 - Lyon "Le
Mas" Info Victimes - Le Mas 225, rue Duguesclin, 69003 Lyon Tél. 04 78 60 00 13 - Fax 04 78 60 01 35 14 - Villeurbanne VIFF - Aide aux victimes & documentation 156, cours Tolstoï, 69100 Villeurbanne Tél. 04 78 03 93 37 - Fax 04 78 85 87 68 15 - Villefranche-sur-Saône Association d'Aide aux Victimes et de Médiation ADAVEM, 171, rue des Jardiniers, 69400 Villefranche-sur-Saône Tél. 04 74 60 02 46 - Fax 04 74 60 41 44 |
Paris | (75) Paris | 16 - Paris Paris Aide aux Victimes PAV, 4-14, rue Ferrus, 75014 Paris Tél. 01 45 88 18 00 - Fax 01 45 89 90 26 |
Rouen | (76) Seine-Maritime | 17 - Rouen Association d'Aide aux Victimes et d'Informations sur les Problèmes Pénaux AVIPP, tribunal de grande instance, place Foch, 76037 Rouen cedex Tél. 02 35 70 10 20 - Fax 02 32 76 40 21 18 - Dieppe Dieppe Informations Services DIS, 17, rue Thiers, 76200 Dieppe Tél. 02 35 82 01 19 - Fax 02 35 82 01 19 |
Strasbourg | (67) Bas-Rhin | 19 - Strasbourg ACCORD, service d'aide aux victimes 38, avenue des Vosges, 67000 Strasbourg Tél. 03 88 24 90 80 - Fax 03 88 24 90 88 |
Toulouse | (31) Haute-Garonne | 20 - Toulouse Service d'Aide aux Victimes d'Information et de Médiation SAVIM, 49 boulevard Lascrosses, 31000 Toulouse Tél. 05 62 30 09 82 - Fax. 05 61 12 22 66 |
Versailles | (78) Yvelines | 21 - Versailles Association d'aide aux victimes d'infractions pénales - SOS Victimes 78 Tribunal de grande instance, 3, place André Mignot 78000 Versailles Tél. 01 39 07 36 97 - Fax 01 30 21 51 89 22 - Poissy CIDF 78, service d'aide aux victimes 8, place des Tulipes, BP 1132, Carrières-sous-Poissy 78301 Poissy cedex Tél. 01 30 74 21 01 - Fax 01 39 79 35 00 |
(92) Hauts-de-Seine | 23 - Nanterre Association d'Aide aux Victimes d'Infractions Pénales des Hauts-de-Seine ADAVIP 92, annexe du Palais de justice, 2-8, rue Pablo Neruda , 92000 Nanterre Tél. 01 40 97 14 96 - Fax 01 41 37 06 33 |
|
(95) Val-d'Oise | 24 - Cergy-Pontoise Centre d'Information Départemental pour le Droit et l'Aide aux Victimes CIDF 95 - CIDAV SAN, parvis de la préfecture, BP 122, 95022 Cergy cedex Tél. 01 34 41 42 93 - Fax 01 34 41 42 44 |