Bulletin Officiel
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ENSEIGNEMENT
SUPÉRIEUR,
RECHERCHE ET TECHNOLOGIE
IUFM
Politique
contractuelle dans les IUFM : orientations du dispositif de formation
NOR : MENS9901117C
RLR : 438-5
CIRCULAIRE N° 99-075
DU 27-5-1999
MEN
DES ET DESCO
Ref : A. du 2-7-1991 ; C. n° 91-202 du 2-7-1991 ; C. n° 93-010 du 6-8-1993 ; C. n° 94-26 du 14-11-1994 ; C. campagne de contractualisation 1996, 1997, 1998 et mode d'emploi Vague 1999 ; C. DES n° 98-118 du 22-51998 ; C. n° 97-123 du 23-5-1997 ; C. n° 98-263 du 29-12-1998 ; N.S n° 94-271 du 16-11-1994 ; Note DESCO/DES du 12-3-1998
o
La relance de la politique contractuelle dans l'enseignement supérieur
présentée dans la circulaire du 22 mai 1998 visée en référence doit ouvrir un
dialogue constructif entre chacun des IUFM et les services de l'administration centrale.
La politique contractuelle doit désormais intégrer :
- le renforcement de la dimension universitaire et
professionnelle des formations ;
- la prise en charge de la formation continue des
enseignants.
La présente circulaire constitue un texte d'impulsion qui
a pour objectifs :
- de rappeler les grands axes de la politique éducative
définie par les ministres, afin de guider les choix effectués par les IUFM en matière
de formation initiale ;
- d'accompagner la mise en uvre des conclusions de la
table ronde sur les IUFM contenues dans le document de synthèse "Pour une formation
plus professionnelle des enseignants, rapport au ministre, juin 1998" ;
- de préciser le rôle des IUFM dans le nouveau dispositif
de formation continue ;
- de rappeler les éléments fondateurs et les principes
d'application de la politique contractuelle, désormais étendue à l'ensemble des IUFM.
La contractualisation des IUFM structure la politique de
l'établissement dans une logique de projet incluant des objectifs précis et des
obligations de résultats. Vous veillerez à ce que le plan de formation, élément
central de votre projet, soit conforme aux programmes nationaux, aux référentiels de
compétences (cf. supra, textes de référence) et aux orientations données ci-après.
Ainsi, sans faire obstacle aux innovations positives que peut proposer chaque institut, la
contractualisation induira une harmonisation accrue des plans de formation.
La traduction de ces objectifs dans le plan que vous
présenterez sera un élément majeur d'appréciation lors de son expertise.
I - Les orientations
La formation initiale et continue des enseignants doit
favoriser une plus grande efficacité de l'enseignement auprès de tous les élèves. Les
IUFM ont à accompagner l'évolution du métier d'enseignant en matière de contenus, de
pratiques et de modalités de travail.
1. Un recentrage des contenus d'enseignement sur des
objectifs prioritaires et des approches transdisciplinaires
La charte pour bâtir l'école du XXIème siècle, la
charte pour la réforme des lycées, les éléments disponibles sur l'évaluation des ZEP
intègrent cette priorité.
A chaque étape du cursus scolaire, le recentrage des
contenus d'enseignement sur des objectifs prioritaires doit conduire à une plus grande
maîtrise des savoirs fondamentaux par l'ensemble des élèves, en particulier à la
maîtrise des langages.
Les enseignants acquerront également la capacité de
créer des situations d'apprentissage impliquant plusieurs champs de connaissances et de
compétences, en mobilisant des savoirs et des savoirs-faire diversifiés.
Par ailleurs, les plans de formation prendront en compte de
nouveaux enseignements. L'apprentissage généralisé d'une langue étrangère au cours
moyen implique le renforcement approprié de la formation initiale et continue des
professeurs des écoles. L'introduction de l'éducation civique, juridique et sociale au
lycée nécessite une préparation appropriée, notamment pour les professeurs de
philosophie, d'histoire-géographie et de sciences économiques et sociales.
2. La prise en charge de la diversité des élèves et
le renforcement de la composante éducative du métier.
De l'école maternelle au lycée, la diversité des
élèves, qui caractérise la réalité des classes, exige chez les futurs enseignants la
capacité à mettre en uvre dans leurs classes les stratégies de différenciation
adaptées à cette pluralité des aptitudes, des talents et des maturités.
La réponse aux besoins des élèves appelle une gestion
modulée entre classe entière et petits groupes. La formation préparera les enseignants
à prendre appui sur les structures adéquates aux différents niveaux (réseaux d'aides
spécialisées de l'école primaire, dispositifs de consolidation, groupes d'aide
individualisée) et à prendre en charge des élèves handicapés en situation
d'intégration scolaire.
Le développement de l'adaptation et de l'intégration
scolaire (AIS) est une pièce maîtresse du dispositif de lutte contre l'exclusion. La
carte des formations académiques ou interacadémiques structure un réseau cohérent
d'offre de formation sur l'ensemble du territoire. Les plans de formation veilleront au
renforcement de la professionnalisation, dans le cadre d'une alternance adaptée à chaque
option (option G excepté).
La dimension éducative du métier constitue un enjeu
prioritaire pour la mission de socialisation et de prévention qui incombe à l'école.
Elle s'appuiera sur la connaissance que chaque enseignant doit avoir de son rôle au sein
de la fonction publique et du système éducatif, donc sur une claire conscience de sa
responsabilité professionnelle.
L'appropriation par l'élève des valeurs citoyennes et sa
socialisation se réalisent, par delà l'éducation civique, dans de nombreuses activités
scolaires. Les enseignants seront donc sensibilisés à l'exploitation des situations
aptes à développer un comportement civique : responsabilisation des élèves dans
l'organisation d'un travail en équipe, implication dans les projets d'école et
d'établissement, initiatives dans la vie de la classe. Ils seront également préparés
à la conduite de débats dans le cadre de l'éducation civique, juridique et sociale
dispensée au lycée.
3. L'utilisation des technologies de l'information et de
la communication (TIC) et le développement du travail en équipe.
Il est indispensable que tous les futurs enseignants
s'approprient les pratiques (courrier électronique, Internet, multimédia) avec
lesquelles ils auront progressivement à familiariser leurs élèves. L'intégration des
TIC à l'enseignement de l'ensemble des disciplines, qui implique un changement profond
des pratiques enseignantes, induit une diversification des situations d'apprentissage à
maîtriser.
La préparation des enseignants à la recherche
documentaire complètera cette démarche. Elle suppose une collaboration active avec les
divers centres de ressources : CRD et médiathèques des IUFM, CRDP et CDDP,
bibliothèques universitaires, CDI ou BCD des établissements et écoles.
La formation initiale et continue préparera concrètement
au travail en équipe, dimension essentielle du métier d'enseignant. Une attention
particulière sera portée aux collaborations inter-catégorielles avec les aides
éducateurs et les intervenants extérieurs.
II Mise en uvre des conclusions de la table ronde sur les IUFM (rapport au
ministre, juin 1998)
Conformément à la lettre DES du 5 février 1999, toutes
les conclusions de la "Table ronde" pouvant être mises en uvre à court
terme dans votre plan de formation sont immédiatement applicables. Il vous appartient de
les introduire de manière progressive en vous appuyant sur les actions déjà impulsées
dans votre établissement et sur les relations établies avec vos partenaires
universitaires, académiques et départementaux. Les autres propositions (relatives aux
concours de recrutement, à la recherche et aux formateurs) feront l'objet d'une
réflexion plus approfondie .
Il est attendu que le plan de formation que vous
présenterez ait pris en compte les axes suivants.
Des contenus de formation articulés en ensembles
cohérents et centrés sur le métier.
Sur les deux années du cursus IUFM, la formation
disciplinaire intègrera un travail sur les savoirs scolaires et sur la transversalité
des apprentissages.
Les contenus de la formation générale seront définis par
référence aux besoins des élèves, de la classe et de l'institution scolaire.
Une part de formation commune réunira les futurs
enseignants des différents degrés et filières sur des thématiques transversales, en
partie consacrées à la mission éducative de l'école.
Des démarches pédagogiques clairement centrées sur
l'élève.
Les formations dispensées aux professeurs stagiaires les
sensibiliseront à l'hétérogénéité d'un groupe-classe et à la diversité des publics
(ZEP, zone sensible, écoles rurales). Elles mettront l'accent sur :
- la capacité de l'enseignant à analyser des situations
de classe et à s'intégrer dans un travail d'équipe ;
- les modalités d'enseignement différencié et d'aide
personnalisée à l'élève ;
- les démarches favorisant l'autonomie de l'élève et une
éducation au respect de la règle.
Une prise en compte accrue de la démarche d'alternance.
Celle-ci mettra l'accent sur le rôle de l'expérience de
terrain par une diversification des stages sur les deux années de formation initiale.
Pour le premier degré, les stages couvriront les trois
cycles de l'école primaire, avec une sensibilisation à la liaison avec le collège. Les
stages en responsabilité pourront combiner des périodes en continu et l'intervention
courte et régulière du professeur des écoles stagiaire dans une classe. Pour le second
degré, le stage de pratique accompagnée sera rendu effectif en 1ère année ; les
professeurs stagiaires de toutes les filières effectueront au moins une période de stage
en collège ; une attention particulière sera apportée à la liaison entre 1er et 2ème
degré.
Un soin particulier sera apporté au calendrier des stages,
à leur préparation et à leur suivi. Des corrélations seront recherchées entre
l'expérience de terrain et les contenus de formation. Les IUFM s'efforceront, sous les
modalités les plus appropriées (tutorat, groupes de références) de mettre en place un
suivi individualisé des professeurs stagiaires.
Une préparation renforcée des professeurs des écoles
à l'enseignement en école maternelle.
Dans l'ensemble de la formation seront pris en compte les
contenus et démarches spécifiques à l'école maternelle en particulier à l'acquisition
des langages.
Deux sessions de stage (l'une en pratique accompagnée,
l'autre en responsabilité) seront organisées en école maternelle.
Un module spécifique portera sur l'organisation
pédagogique de la classe maternelle.
Une valorisation de l'enseignement professionnel comme
filière de réussite.
Outre une information précise (appuyée si possible sur
une période de stage) de l'ensemble des professeurs stagiaires (PE, PLC, CPE) sur le
lycée professionnel et les processus d'orientation qui y conduisent, les plans de
formation prévoiront les démarches appropriées aux PLP2 des disciplines d'enseignement
général et des disciplines professionnelles.
Des stages en entreprise seront systématiquement
proposés.
Pour les PLP2 des disciplines d'enseignement général, une
attention particulière sera apportée au traitement de la bivalence, par rapport aux
exigences du concours puis au regard des compétences professionnelles requises.
Pour les PLP2 des disciplines professionnelles, des
dispositifs de différenciation (notamment l'équilibre entre stages en entreprise et en
établissement scolaire) prendront en compte l'expérience acquise et les compétences à
installer.
Pour l'enseignement technologique comme pour l'enseignement
professionnel, les IUFM veilleront à faire évoluer la carte des formations vers une
offre en meilleure adéquation avec le nombre d'étudiants par spécialité, les
capacités d'accueil des académies et la qualité des équipements disponibles.
III Le rôle des IUFM dans la formation continue des enseignants
La décision de confier aux IUFM la mise en uvre de
la formation continue des enseignants du premier et du second degré réaffirme dans une
dynamique nouvelle le rôle de ces instituts, qui doivent être un lieu fédérateur pour
la conception et la conduite d'actions de formation appropriées et innovantes.
Le nouveau dispositif de formation continue défini dans la
note du 12 mars 1998 ci-dessus référencée instaure les conditions d'un
"apprentissage tout au long de la vie". Il favorise une complémentarité entre
formation initiale et continue. Il renforce l'articulation entre premier et second degré.
Elle conforte la dimension universitaire de la formation continue des enseignants .
En conformité avec les évolutions de la politique
éducative, le recteur est responsable de la politique pédagogique de l'académie. Il
procède à l'analyse des besoins de formation continue de l'ensemble des personnels dont
il a la charge. Il fixe les objectifs prioritaires à partir desquels il fait établir un
cahier des charges. Il met en place les procédures d'évaluation du plan de formation qui
aura été réalisé.
L'IUFM, associé aux différentes étapes du processus
ci-dessus, élabore un plan de formation sur la base du cahier des charges qui lui est
transmis et définit les modalités de sa mise en uvre.
Dès lors que le plan est définitivement arrêté par le
recteur, l'IUFM en assure l'exécution en faisant appel à ses formateurs, à des
enseignants des universités, des établissements scolaires ou des écoles, à des
intervenants extérieurs relevant d'institutions ou organismes appropriés aux besoins.
Un contrat d'objectifs quadriennal passé avec le recteur
et le directeur de l'IUFM formalise ce dispositif.
Des avenants annuels le compléteront en fonction des
évolutions du système éducatif. Le contrat d'objectifs est accompagné d'une annexe
financière annuelle. Pour les instituts qui ne sont pas en phase de contractualisation,
le contrat d'objectifs a une durée équivalente à celle de la prorogation du plan de
formation initiale et sera à renouveler corrélativement au prochain contrat quadriennal.
Dans la mise en uvre du plan de formation continue,
vous veillerez à intégrer l'exigence de continuité éducative dû aux élèves (respect
du principe "pas de classe sans enseignant") et à prendre en compte dans
l'organisation des stages d'équipes les besoins spécifiques des établissements et des
écoles.
Vous apporterez une attention particulière aux points
suivants :
- développer la pratique des TIC et donner accès aux
formes diversifiées d'enseignement et de formation que permettent ces technologies ;
- diversifier le potentiel des formateurs, de façon à ce
que l'offre de formation corresponde aux besoins exprimés et non à des ressources
disponibles ;
- impliquer dans la formation continue les associations de
spécialistes ;
- assurer une actualisation des connaissances liées aux
avancées de la recherche en associant largement des universitaires à la conception et à
la réalisation des actions de formation continue ;
- accompagner la prise de fonction des jeunes titulaires,
avec l'appui d'équipes de terrain ;
- assurer les préparations aux concours internes et
réservés ;
- concevoir, en liaison avec les universités partenaires,
des formations diplômantes ou qualifiantes susceptibles d'ouvrir sur des évolutions de
carrière ou des reconversions.
Qu'il s'agisse de formation initiale, de formation continue
ou de formation des formateurs, des stratégies novatrices prennent appui sur les
développements de la recherche. La mise en uvre des priorités ministérielles et
des conclusions de la table ronde devra donc autant que possible s'articuler aux
résultats de la recherche conduite dans les IUFM, en liaison avec les universités et les
organismes nationaux.
IV - Le contrat
Toutes les procédures de mise en uvre des formations
s'organisent désormais dans la forme et dans le temps autour du contrat quadriennal. La
démarche contractuelle précisera, pour les IUFM, l'articulation entre l'architecture
globale de la formation prévue dans les textes depuis 1991 et les orientations
spécifiées ci-dessus.
Le contrat, établi sur la base d'un projet
d'établissement, met en évidence une stratégie globale de la politique de l'IUFM. Il
engage l'établissement et l'Etat sur des axes prioritaires et sur les moyens de mise en
oeuvre retenus en commun.
Le plan de formation à réaliser pendant la période du
contrat pour les différents publics accueillis en formation initiale et continue est
l'élément central de ce projet, dont les différents volets constituent autant de
dispositions d'accompagnement pour l'accomplissement du plan.
Dans ce cadre, le plan de formation que vous soumettrez à
expertise sera conforme aux orientations définies par la politique ministérielle. Il
vous appartiendra cependant de valoriser les points forts et les initiatives novatrices
qui, en conformité avec les objectifs fixés nationalement, traduisent les priorités et
les ambitions de votre institut.
À partir d'un diagnostic précis de l'existant, incluant
une évaluation de l'efficacité des actions conduites dans votre établissement, vous
ferez apparaître dans votre plan de formation :
- les évolutions par rapport au plan précédent et les
moyens à mobiliser pour remédier aux faiblesses constatées ;
- les priorités retenues pour la formation initiale et la
mise en uvre de la formation continue.
Ces évolutions seront conçues de sorte qu'elles puissent
s'effectuer par redéploiements. Vous devrez préciser quelles actions sont susceptibles
de justifier un financement complémentaire.
Sur la base d'un projet construit de manière participative
au sein de votre établissement, un dialogue s'organisera avec la direction de
l'enseignement supérieur, notamment à travers des visites sur sites des services et des
conseillers d'établissement.
Les documents exposant votre projet d'établissement (texte
stratégique de synthèse et annexes) ainsi que le plan de formation de votre institut
seront soumis au ministère pour expertise et validation. La rédaction d'un projet de
contrat ouvre l'étape suivante, formalisée par des navettes et des visites des
directions de l'administration impliquées par le contrat.
La phase de négociations permet de préciser les
priorités, de finaliser les objectifs et d'amender le projet d'établissement et le plan
de formation. Elle s'achève par l'agrément du plan de formation, lequel prend effet à
la rentrée universitaire, et par la signature du contrat.
La politique contractuelle requiert une démarche
partenariale avec l'ensemble des responsables du système éducatif, présidents
d'université, directeurs d'IUFM et recteurs.
Les contrats d'objectifs qui formalisent le nouveau
dispositif de formation continue, auront à terme une périodicité quadriennale et,
après une phase de transition, seront intégrés au contrat d'établissement.
La contractualisation simultanée des IUFM et de leurs
universités de rattachement doit être l'occasion d'une réactualisation et d'une mise en
cohérence des conventions établies. Celles-ci ne peuvent désormais se limiter à une
répartition des compétences et des moyens. Les conventions préciseront le rôle des
universités dans la formation initiale et seront complétées par un volet spécifique
sur l'intervention des enseignants-chercheurs des universités dans la formation continue.
Dans le même esprit, c'est par le contrat que doit
évoluer la carte des formations afin d'assurer une offre régionale de formation
diversifiée, pertinente et cohérente. Une attention particulière sera apportée aux
préparations à des concours offrant un nombre réduit de postes et concernant des
viviers d'étudiants restreints.
Telles sont les orientations qui guideront votre action au
sein des établissements. Vous trouverez auprès des services de l'administration centrale
et des conseillers d'établissement des interlocuteurs à votre écoute pour mener à bien
la mission qui vous est impartie.
Pour le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie
et par délégation,
La directrice de l'enseignement supérieur
Francine DEMICHEL
Le directeur de l'enseignement scolaire
Bernard TOULEMONDE
Annexe
o
Les IUFM contractualisés en 1999 sont : Bordeaux, Dijon, Grenoble, Lyon,
Montpellier, Toulouse, Paris, Créteil et Versailles.
Tous les IUFM n'étant pas contractualisés en même temps,
ce nouveau dispositif demande quelques aménagements pour les établissements qui ne
relèvent pas de la vague 1999 et pour lesquels la validité des projets et des plans de
formation expire le 1er septembre 1999.
Pour ces établissements les projets et plans de formation
sont prorogés jusqu'à l'entrée en vigueur du nouveau contrat. Ces mesures de
prorogation visent uniquement à assurer, à terme, la cohérence des échéanciers entre
les dispositifs existants et la politique contractuelle.
Pour les établissements non contractualisés en 1999, des
avenants aux projets et plans de formation devront intervenir pour traduire de manière
concrète une prise en compte des grandes orientations rappelées dans la présente
circulaire.
L'agrément des plans de formation des IUFM
contractualisés en 1999 et les avenants à ces plans pour les autres IUFM prendront
effet, après évaluation, à compter du 1er septembre 1999.
Trois types de situation apparaissent pour les vingt IUFM
non contractualisés en 1999 :
- Cas des douze IUFM prévus dans la vague 2000
(Aix-Marseille, Amiens, Besançon, Clermont-Ferrand, Corse, Nantes, Nice, Poitiers, Reims,
Rouen, Orléans-Tours et Pacifique) ainsi que des trois IUFM contractualisés en 1996 et
faisant l'objet d'un renouvellement à la même date (Caen, Limoges et Rennes) : les
projets d'établissement élaborés pour la période 95-99 seront prorogés du 1er
septembre 1999 au 31 août 2000 pour s'inscrire dans la phase d'élaboration des nouveaux
contrats.
- Cas des deux IUFM contractualisés pour quatre ans en
1997 (Nancy et Strasbourg) : ils ont bénéficié d'une mesure de prorogation d'un an de
leur plan de formation afin de mettre en adéquation le nouveau projet avec le
renouvellement du contrat prévu en 2001 (circulaire n° 96-207 du 12 novembre 1996).
- Cas des trois IUFM contractualisés en 1998 (Lille, La
Réunion et Antilles-Guyane) : les dispositions arrêtées dans ce cadre précisaient
déjà l'inclusion, dans l'échéancier contractuel, des projets d'établissement et des
plans de formation.
ÉCOLE NORMALE SUPÉRIEURE
Nombre de postes
d'élève mis au 3ème concours d'entrée - session 1999
NOR : MENR9901060A
RLR : 441-0
ARRÊTÉ DU 11-5-1999
JO DU 18-5-1999
MEN
DR C2
o
Par arrêté du ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la
technologie en date du 11 mai 1999, le nombre de postes d'élève mis au troisième
concours d'entrée à l'École normale supérieure pour la session 1999 est fixé comme
suit :
Groupe du troisième concours (entrée en première année)
Sous-groupe 1 | 0 |
Sous-groupe 2 | 15 |
Total troisième concours | 15 |
ENS DE CACHAN
Nombre de postes
d'élève mis aux concours d'entrée en 3ème année-session 1999
NOR : MENR9901061A
RLR : 441-0
ARRÊTÉ DU 11-5-1999
JO DU 18-5-1999
MEN
DR C2
o
Par arrêté du ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la
technologie en date du 11 mai 1999, le nombre de postes d'élève mis aux concours
d'entrée en troisième année à l'École normale supérieure de Cachan pour la session
1999 est fixé comme suit :
CONCOURS |
NOMBRE DE POSTES |
Concours mathématiques - site de Cachan - site de Ker Lann |
6 5 |
Concours informatique - site de Cachan - site de Ker Lann |
4 2 |
Concours physique, site de Cachan | 5 |
Concours chimie, site de Cachan Génie des procédés physico-chimiques, site de Cachan |
3 5 |
Concours biochimie, génie biologique, site de Cachan | 3 |
Concours EEA - physique appliquée, site de Cachan | 5 |
Concours génie électrique, site de Ker Lann | 16 |
Concours mécanique - site de Cachan - site de Ker Lann |
4 10 |
Concours génie mécanique, site de Ker Lann | 10 |
Concours génie civil, site de Cachan | 8 |
Concours économie, gestion - site de Ker Lann et site de Cachan |
22 |
Total entrée en troisième année | 108 |
UNIVERSITÉ PARIS XIII
Habilitation à
délivrer un titre d'ingénieur diplômé
NOR : MENS9900990A
RLR : 421-0
ARRÊTÉ DU 10-5-1999
JO DU 19-5-1999
MEN
DES A12
Vu L. du 10-7-1934 not. art. 1 ; L. n° 84-52 du 26-1-1984 not. art. 5; D. n° 85-685 du 5-7-1985 ; Avis de la commission des titres d'ingénieurs du 9-3-1999 .
Article 1 -
L'université Paris XIII est habilitée à délivrer un titre d'ingénieur diplômé dans
la spécialité "ingénierie logicielle", au titre de la formation initiale sous
statut d'étudiant.
Article 2 -
L'habilitation est accordée pour une durée de deux ans, à compter de la rentrée de
1999.
Article 3 -
Le titre d'ingénieur diplômé mentionné à l'article 1er ci-dessus prend la
dénomination : "ingénieur diplômé de l'institut scientifique et polytechnique dit
institut Galilée de l'université Paris XIII, spécialité ingénierie logicielle".
Article 4 -
La directrice de l'enseignement supérieur et le président de l'université Paris XIII
sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté, qui
sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 10 mai 1999
Pour le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie
et par délégation,
Par empêchement de la directrice de l'enseignement
supérieur,
Le sous-directeur
Jean-Pierre KOROLITSKI
UNIVERSITÉ DE SARREBRUCK
Homologation des
diplômes
NOR : MENS9901023A
RLR : 430-2d
ARRÊTE DU 10-5-1999
JO DU 19-5-1999
MEN
DES A10
Vu D. du 2-8-1960 ; Avis du CNESER du 19-4-1999
Article 1 -
En application du décret du 2 août 1960 susvisé, les diplômes mentionnés ci-dessous,
délivrés par l'université de Sarrebruck, peuvent être homologués comme suit :
- licence de lettres modernes, en qualité de licence de
lettres modernes pour l'année universitaire 1997-1998.
- licence d'allemand, en qualité de licence de langues,
littératures et civilisations étrangères, spécialité allemand pour les années
universitaires 1996-1997 et 1997-1998.
- maîtrise d'allemand, en qualité de maîtrise de
langues, littératures et civilisations étrangères, spécialité allemand pour les
années universitaires 1996-1997 et 1997-1998.
Article 2 -
La directrice de l'enseignement supérieur et les recteurs d'académie sont chargés
chacun en ce qui concerne de l'exécution du présent arrêté qui sera publié au Journal
officiel de la République française.
Fait à Paris, le 10 mai 1999
Pour le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie
et par délégation,
Par empêchement de la directrice de l'enseignement
supérieur,
Le sous-directeur
Jean-Pierre KOROLITSKI