Bulletin
Officiel
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www.education.gouv.fr/bo/2000/15/perso.htm - vaguemestre@education.gouv.fr |
PERSONNELS
MOUVEMENT
Inspecteurs d'académie- inspecteurs pédagogiques régionaux - année 2000-2001
NOR : MENA0000847N
RLR : 631-1
NOTE DE SERVICE N°2000-050 DU 12-4-2000
MEN
DPATE B2
Texte adressé aux inspectrices et inspecteurs d'académie- inspectrices et inspecteurs pédagogiques régionaux
oJe vous prie de bien vouloir trouver ci-dessous les modalités de transmission de vos demandes de mutation au titre de la prochaine année scolaire.
Ce mouvement concerne l'ensemble des IA-IPR actuellement en fonction dans ce corps ainsi que les IA-IPR en position de détachement ou les personnels détachés dans le corps des IA-IPR.
Les postes d'IA-IPR offerts au mouvement pour la rentrée scolaire 2000-2001 se répartissent conformément à l'annexe I ci-jointe. Cette liste est consultable sur Internet (www.education.gouv.fr/sec/default.htm) et également à partir de "à la une".
Les candidats à une mutation devront retourner, en double exemplaire, le formulaire conforme à l'annexe II ci-jointe (1), revêtu de l'avis du recteur ou du supérieur hiérarchique, à la direction des personnels administratifs, techniques et d'encadrement, sous-direction des personnels d'encadrement, bureau des inspecteurs d'académie-inspecteurs pédagogiques régionaux et des inspecteurs de l'éducation nationale, DPATE B2, 142, rue du Bac, 75007 Paris, pour le 5 mai 2000 impérativement.
Pour l'ensemble des postes, le nombre de voeux est limité à cinq académies. Toute mutation entraînant une nouvelle vacance, d'autres postes sont susceptibles de se découvrir en cours de mouvement. Il vous appartient d'en tenir compte dans l'élaboration de votre demande de mutation éventuellement en indiquant "tout poste" comme l'un de vos cinq voeux.
Par ailleurs, je vous rappelle qu'en règle générale, dans l'intérêt du service, vous devez avoir exercé au moins trois années dans votre poste actuel avant de solliciter une mutation.
Pour le ministre de l'éducation nationale,
et par délégation,
Le directeur du Cabinet
Christian FORESTIER
(1) Cet imprimé vous est adressé directement.
Annexe I
MOUVEMENT DES INSPECTEURS D'ACADÉMIE-INSPECTEURS PÉDAGOGIQUES RÉGIONAUX - ANNÉE SCOLAIRE 2000-2001
DISCIPLINES ACADÉMIESAllemand Lille Anglais Aix-Marseille, Bordeaux, Paris Arabe Paris Économie-gestion Caen, Limoges, Nice, Rennes Éducation musicale Versailles Éducation physique et sportive Amiens, Montpellier, Nancy-Metz, Nice, Poitiers, Rouen, Versailles (2 postes) Espagnol Dijon Établissements et vie scolaire Caen, Créteil (2 postes), Grenoble, Lille, Lyon, Martinique,Nantes, Nice, Paris, Toulouse, Versailles (2 postes) Histoire-géographie Amiens, Dijon, Lyon, Versailles Lettres Besançon, Caen, Créteil, Lille, Versailles Mathématiques Clermont-Ferrand, Créteil, Nancy-Metz, Nantes, Paris, Poitiers, Rennes Sciences économiques et sociales Clermont-Ferrand Sciences physiques Aix-Marseille, Strasbourg Sciences et techniques industrielles - secteur industriel Bordeaux, La Réunion, Montpellier, Nancy-Metz, Toulouse - secteur biochimie-biologie Toulouse - secteur sciences médico-sociales et économie sociale familiale Clermont-Ferrand Sciences de la vie et de la Terre Caen, Créteil, Nancy-Metz, Paris
Annexe II
MOUVEMENT DES INSPECTEURS D'ACADÉMIE-INSPECTEURS PÉDAGOGIQUES RÉGIONAUX - DEMANDE DE MUTATION - ANNÉE SCOLAIRE 2000-2001
Nom et prénom :
Date de naissance :
Date de titularisation :
Date de nomination dans le poste occupé :
Discipline ou spécialité de recrutement (1)
Fonction pédagogique ou administrative sollicitée (1)
Adresse personnelle :
Vux par ordre préférentiel
Académies souhaitées1................................................................................................................................................................ 2................................................................................................................................................................ 3............................................................................................................................................................... 4................................................................................................................................................................ 5............................................................................................................................................................
Motif de la demande (préciser notamment s'il s'agit d'un rapprochement de conjoint) :
Je m'engage à accepter tout poste correspondant à un voeu exprimé ci-dessus
Date : Signature :
(1) - Allemand, anglais, arts plastiques, arabe, économie et gestion, éducation musicale, éducation physique et sportive, espagnol, établissements et vie scolaire, histoire-géographie, hébreu, italien, lettres, mathématiques, philosophie, portugais, russe, sciences économiques et sociales, sciences physiques, sciences et techniques industrielles, sciences de la vie et de la Terre.
À retourner au bureau DPATE B2, 142, rue du Bac, 75007 Paris
CONCOURS
Sections et modalités d'organisation du CAPES
NOR : MENP9902756A
RLR : 822-3
ARRÊTÉ DU 2-3-2000
JO DU 25-3-2000
MEN - DPE A3
FPP
Vu D. n° 72-581 du 4-7-1972 mod. ; A. du 30-4-1991 mod.
Article 1 - Les dispositions de l'annexe II de l'arrêté du 30 avril 1991 susvisé relatives aux épreuves du concours interne du certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré (CAPES) sont remplacées par les dispositions suivantes en ce qui concerne les sections philosophie, lettres classiques, lettres modernes, histoire et géographie, sciences économiques et sociales, langues vivantes étrangères, mathématiques, physique et chimie, physique et électricité appliquée, sciences de la vie et de la Terre, éducation musicale et chant choral, arts plastiques :
Section philosophie
a) Épreuve écrite d'admissibilité
Composition de philosophie : étude ordonnée d'un texte philosophique ou traitement d'une question de philosophie, au choix du jury, sur un sujet défini dans le cadre du programme de philosophie des classes terminales.
Durée de l'épreuve : six heures ; coefficient 1.
b) Épreuve orale d'admission
Épreuve professionnelle : analyse d'une situation d'enseignement. Cette épreuve comporte un exposé suivi d'un entretien avec les membres du jury.
Elle prend appui sur un dossier proposé par le jury, dans le cadre d'un programme renouvelable par tiers tous les deux ans et se rapportant au programme des classes terminales.
L'entretien a pour base la situation d'enseignement et doit être étendu à certains aspects de l'expérience professionnelle du candidat.
Durée de la préparation : deux heures.
Durée de l'épreuve : une heure et quinze minutes maximum (exposé : trente minutes maximum ; entretien : quarante-cinq minutes maximum) ; coefficient 2.
Section lettres classiques
a) Épreuve écrite d'admissibilité
Traduction et commentaire de textes. Cette épreuve prend appui sur trois textes d'environ trente lignes chacun, appartenant respectivement à la littérature française, latine et grecque et présentant une cohérence thématique ou générique. Les textes de littérature latine et grecque sont donnés en traduction, sauf un court passage en langue originale. Les trois textes sont distribués simultanément aux candidats au début de l'épreuve.
Le candidat traduit le court passage en langue originale du texte latin et du texte grec. Il commente ensuite le texte français. Ce commentaire comporte une comparaison avec les textes de littérature latine et grecque.
Durée de l'épreuve : six heures ; coefficient 1.
Le programme des épreuves est celui des lycées d'enseignement général et technologique et des collèges.
b) Épreuve orale d'admission
Épreuve professionnelle : analyse d'une situation d'enseignement. Cette épreuve comporte un exposé suivi d'un entretien avec les membres du jury.
L'épreuve prend appui sur un dossier proposé par le jury qui tient compte du niveau d'enseignement (collège ou lycée) dans lequel le candidat a une expérience. Le candidat fait connaître ce niveau au moment de l'inscription au concours.
Le candidat doit analyser les documents constituant le dossier proposé.
Dans son exposé, il précise l'utilisation qu'il ferait de ces documents dans la classe ou dans les classes indiquées dans le dossier. Il définit ses objectifs ; expose les modalités et la progression de sa démarche ; propose des exercices ; explique les résultats attendus.
L'entretien a pour base la situation d'enseignement proposée et est étendu à certains aspects de l'expérience professionnelle du candidat.
Durée de la préparation : deux heures.
Durée de l'épreuve : une heure et quinze minutes maximum (exposé : trente minutes maximum ; entretien : quarante-cinq minutes maximum) ; coefficient 2.
Section lettres modernes
a) Épreuve écrite d'admissibilité
Épreuve de didactique de la discipline. Un corpus de textes éventuellement accompagné de documents iconographiques, est proposé aux candidats.
Ceux-ci, dans un devoir rédigé et argumenté :
- analysent les textes, en fonction d'une problématique indiquée par le sujet ;
- proposent une exploitation didactique de ces textes, sous la forme d'un projet de séquence destinée à la classe de collège ou de lycée indiquée par le sujet. Il appartient au candidat de déterminer l'objectif qu'il fixe à sa séquence. Une séance d'étude de la langue est obligatoirement comprise dans cette séquence.
Durée de l'épreuve : six heures ; coefficient 1.
Le programme des épreuves est celui des lycées d'enseignement général et technologique et des collèges.
b) Épreuve orale d'admission
Épreuve professionnelle : le jury propose un ou plusieurs documents de nature professionnelle en rapport avec le niveau d'enseignement (collège ou lycée) dans lequel le candidat a une expérience. Le candidat fait connaître ce niveau au moment de l'inscription au concours.
L'épreuve comporte un exposé suivi d'un entretien avec le jury. Le candidat mène une étude critique d'un ou plusieurs documents (notamment, extraits de manuel(s), copies d'élèves, extraits de cahier de textes, tests d'évaluation, sujets d'examen) en analysant les choix didactiques effectués. Il précise l'utilisation qu'il ferait, dans sa classe, de ces documents.
L'entretien a pour base la situation d'enseignement ainsi définie. Il est étendu à certains aspects de l'expérience professionnelle du candidat.
Durée de la préparation : deux heures.
Durée de l'épreuve : une heure maximum (exposé : trente minutes maximum ; entretien : trente minutes maximum) ; coefficient 2.
Section histoire et géographie
a) Épreuve écrite d'admissibilité
Cette épreuve se compose de deux parties : d'une part, un commentaire de documents d'histoire ou de géographie, d'autre part, une composition dans la discipline ne faisant pas l'objet du commentaire. Le commentaire porte sur quatre documents au maximum.
Les documents à commenter et le sujet de la composition sont distribués simultanément aux candidats au début de l'épreuve. Ceux-ci consacrent à chacune des deux parties de l'épreuve le temps qui leur convient, dans la limite de l'horaire global imparti.
Les candidats rendent une seule copie dont chacune des deux parties entre pour moitié dans la notation.
Durée de l'épreuve : six heures ; coefficient 1.
Le programme des épreuves est extrait du programme des lycées d'enseignement général et technologique et des collèges. Les questions inscrites font l'objet d'une publication au Bulletin officiel de l'éducation nationale. Elles sont fixées pour trois ans.
b) Épreuve orale d'admission
Épreuve professionnelle : analyse d'une situation d'enseignement. Cette épreuve comporte un exposé suivi d'un entretien avec les membres du jury.
L'épreuve prend appui sur un dossier proposé par le jury qui tient compte du niveau d'enseignement (lycée d'enseignement général et technologique ou collège) dans lequel le candidat a une expérience.
Le candidat fait connaître le niveau qu'il choisit au moment de l'inscription au concours.
Le dossier comprend des documents nécessaires à la préparation d'une leçon, des supports d'enseignement et des productions des élèves.
L'entretien a pour base la situation d'enseignement proposée par le dossier et est étendu à certains aspects de l'expérience professionnelle du candidat.
Durée de la préparation : deux heures.
Durée de l'épreuve : une heure maximum (exposé : quinze minutes maximum ; entretien : quarante-cinq minutes maximum) ; coefficient 2.
Section sciences économiques et sociales
a) Épreuve écrite d'admissibilité
Composition sur un sujet se rapportant au programme.
Le programme de cette épreuve est le programme de sciences économiques et sociales des classes de lycée (option de seconde, première ES, option SES de première ES, terminale ES, enseignement de spécialité en terminale ES).
Durée : quatre heures ; coefficient 1.
b) Épreuve orale d'admission
Épreuve professionnelle : cette épreuve comporte un exposé suivi d'un entretien.
Elle consiste en l'exploitation pédagogique de documents soumis au candidat par le jury et comporte un court exercice de mathématiques appliquées aux sciences sociales.
L'entretien a pour base la situation d'enseignement proposée et est étendu à certains aspects de l'expérience professionnelle du candidat.
Durée de la préparation : deux heures.
Durée de l'épreuve : une heure et quinze minutes maximum (exposé : trente minutes maximum ; entretien quarante-cinq minutes maximum) ; coefficient 2.
Le programme de mathématiques, valable pour trois années, est publié au Bulletin officiel de l'éducation nationale.
Section langues vivantes étrangères
a) Épreuve écrite d'admissibilité
Commentaire guidé en langue étrangère d'un texte en langue étrangère accompagné d'un exercice de traduction (version et/ou thème).
Durée de l'épreuve : cinq heures ; coefficient : 1
b) Épreuve orale d'admission
Épreuve professionnelle en deux parties :
1 - Exploitation pédagogique de documents en langue étrangère (notamment audio, textuels, vidéo) soumis au candidat par le jury.
Cette partie de l'épreuve comporte un exposé suivi d'un entretien. Elle tient compte du niveau d'enseignement (collège ou lycée) dans lequel le candidat a une expérience. Le candidat fait connaître ce niveau au moment de l'inscription au concours.
Cette partie se déroule en français, à l'exception des exercices de toutes natures qui sont présentés en langue étrangère.
Durée de la préparation : deux heures.
Durée de l'exposé : trente minutes maximum.
Durée de l'entretien : vingt minutes maximum.
2 - Compréhension et expression en langue étrangère.
Cette partie de l'épreuve prend appui sur un document audio, textuel ou vidéo en langue étrangère ou sur un document iconographique dont le candidat prend connaissance en présence du jury.
Elle consiste en un compte rendu suivi d'un entretien, les deux se déroulant en langue étrangère.
Durée : vingt-cinq minutes maximum.
Coefficient total de l'épreuve : 2.
Chacune des parties entre pour moitié dans la notation.
Section mathématiques
a) Épreuve écrite d'admissibilité
Composition de mathématiques.
Durée de l'épreuve : cinq heures ; coefficient 1.
Le programme est constitué des programmes des collèges et lycées d'enseignement général et technologique en vigueur à la rentrée scolaire pendant laquelle se déroule le concours. Il est assorti, éventuellement, de commentaires.
b) Épreuve orale d'admission
Épreuve professionnelle : analyse d'une situation d'enseignement à partir de l'exploitation pédagogique de documents soumis au candidat par le jury. Cette épreuve comporte un exposé suivi d'un entretien avec les membres du jury.
L'épreuve tient compte du niveau d'enseignement (collège ou lycée) dans lequel le candidat a une expérience. Le candidat fait connaître ce niveau au moment de l'inscription au concours.
Le candidat doit analyser les documents qui lui sont soumis, conformément aux indications données par le jury et préciser l'utilisation qu'il en ferait dans la ou les situations qui lui sont indiquées.
Il définit ses objectifs ; expose les modalités et la progression ; propose des exercices ; explique les résultats attendus.
L'entretien a pour base la situation d'enseignement proposée. Il est étendu à certains aspects de l'expérience professionnelle du candidat.
Durée de la préparation : deux heures.
Durée de l'épreuve : une heure et quinze minutes maximum (exposé : trente minutes maximum ; entretien : quarante-cinq minutes maximum) ; coefficient 2.
Section physique et chimie
a) Épreuve écrite d'admissibilité
Épreuve de physique et chimie. Cette épreuve comporte des questions de physique et des questions de chimie.
Durée de l'épreuve : cinq heures ; coefficient 1.
Le programme se rapporte au programme des lycées d'enseignement général et technologique et des collèges et fait l'objet d'une publication au Bulletin officiel de l'éducation nationale.
b) Épreuve orale d'admission
Epreuve professionnelle. Cette épreuve s'appuie sur un thème de physique et sur un thème de chimie, pris chacun dans une liste publiée au Bulletin officiel de l'éducation nationale et tient compte du niveau d'enseignement (collège ou lycée) dans lequel le candidat a une expérience. Le candidat fait connaître ce niveau au moment de l'inscription au concours.
L'épreuve peut faire appel à l'emploi des technologies d'information et de communication pour l'enseignement (TICE). Elle comporte deux parties suivies d'un entretien avec le jury:
1 - Exposé relatif à l'exploitation pédagogique de documents soumis au candidat par le jury.
2 - Présentation d'une séquence expérimentale de nature qualitative ou quantitative, soumise au candidat par le jury.
Si l'exploitation pédagogique des documents concerne la physique, la réalisation de la séquence expérimentale appartient au domaine de la chimie.
Si l'exploitation pédagogique des documents concerne la chimie, la réalisation de la séquence expérimentale appartient au domaine de la physique.
3 - L'entretien porte sur le thème de physique et sur le thème de chimie qui correspondent à l'épreuve et s'étend à des aspects plus larges de l'expérience professionnelle du candidat.
Durée de la préparation : deux heures.
Durée de l'épreuve : une heure maximum (exposé : vingt minutes maximum ; présentation d'une séquence expérimentale : vingt minutes maximum ; entretien : vingt minutes maximum) ; coefficient 2.
Section physique et électricité appliquée
a) Épreuve écrite d'admissibilité
Épreuve de physique et électricité appliquée. Cette épreuve comporte des questions de physique et des questions de physique appliquée.
Durée de l'épreuve : cinq heures ; coefficient 1.
Le programme se rapporte au programme des lycées d'enseignement général et technologique et fait l'objet d'une publication au Bulletin officiel de l'éducation nationale.
b) Épreuve orale d'admission
Épreuve professionnelle. Cette épreuve s'appuie sur des documents soumis au candidat par le jury.
Elle comporte un exposé et la présentation d'un montage expérimental de physique ou d'électricité appliquée pouvant mettre en uvre l'informatique, suivis d'un entretien avec le jury :
1 - Exposé relatif à l'exploitation pédagogique de documents soumis au candidat par le jury.
2 - Présentation d'un montage proposé par le jury.
Si l'exploitation pédagogique des documents concerne la physique, la réalisation d'un montage appartient au domaine de l'électricité appliquée.
Si l'exploitation pédagogique des documents concerne l'électricité appliquée, la réalisation d'un montage appartient au domaine de la physique.
3 - L'entretien porte sur l'ensemble de l'épreuve et s'étend à des aspects plus larges de l'expérience professionnelle du candidat.
Durée de la préparation : trois heures.
Durée de l'épreuve : une heure maximum (exposé: vingt minutes maximum ; présentation d'un montage : vingt minutes maximum ; entretien : vingt minutes maximum) ; coefficient 2.
Les listes des exposés et des montages sont publiées au Bulletin officiel de l'éducation nationale.
Section sciences de la vie et de la Terre
a) Épreuve écrite d'admissibilité
Épreuve de sciences de la vie et de la Terre. Cette épreuve comporte une composition et une étude de documents.
Le sujet de la composition et le sujet de l'étude de documents sont distribués simultanément aux candidats qui les traitent dans l'horaire imparti à l'ensemble de l'épreuve.
Lorsque la composition porte sur le domaine des sciences de la vie, le sujet relatif à l'étude de documents porte sur le domaine des sciences de la Terre.
Lorsque la composition porte sur le domaine des sciences de la Terre, le sujet relatif à l'étude de documents porte sur le domaine des sciences de la vie.
Chaque partie de l'épreuve entre pour moitié dans la notation.
Durée de l'épreuve : cinq heures ; coefficient 1.
Le programme se rapporte au programme des lycées d'enseignement général et technologique et des collèges et fait l'objet d'une publication au Bulletin officiel de l'éducation nationale.
b) Épreuve orale d'admission
Épreuve professionnelle. Cette épreuve comporte un exposé suivi d'un entretien avec le jury.
L'exposé s'appuie sur l'exploitation d'un dossier se rapportant à une situation expérimentale et intègre la réalisation pratique que celle-ci comporte. L'entretien a pour base la situation d'enseignement proposée et s'étend à d'autres aspects de l'expérience professionnelle du candidat.
Le jury tient compte du niveau d'enseignement (collège ou lycée) dans lequel le candidat a une expérience. Le candidat fait connaître ce niveau au moment de l'inscription au concours.
Durée de la préparation : deux heures.
Durée de l'épreuve : une heure et quinze minutes maximum (exposé : quarante-cinq minutes maximum, entretien : trente minutes maximum) ; coefficient 2.
Section éducation musicale et chant choral
a) Épreuve écrite d'admissibilité
Commentaire de cinq fragments d'uvres enregistrées et non identifiées d'une durée n'excédant pas deux minutes trente chacun.
Pour chaque fragment, il est procédé à trois écoutes successives séparées par un intervalle de trois minutes. Au terme de la troisième écoute de chacun des quatre premiers fragments, le candidat dispose de vingt minutes pour rédiger son commentaire.
Au terme de la dernière écoute du cinquième fragment, cette durée de vingt minutes est augmentée dans la limite de l'horaire global imparti à l'épreuve, permettant ainsi au candidat d'affiner ses commentaires.
Le candidat est autorisé à prendre des notes pendant l'audition et peut donner à son commentaire l'orientation de son choix.
Durée totale de l'épreuve : quatre heures ; coefficient 1.
b) Épreuve orale d'admission
Épreuve professionnelle : analyse d'une situation d'enseignement. Cette épreuve comporte un exposé suivi d'un entretien avec les membres du jury.
L'épreuve prend appui sur un dossier élaboré par le candidat comportant trois séquences d'enseignement réalisées ou observées dans une ou plusieurs classes (collège ou lycée). Le jury choisit d'interroger le candidat sur une ou plusieurs séquences comprenant nécessairement chant et accompagnement.
Le dossier dactylographié comprend notamment des préparations de leçons, des textes musicaux, des documents sonores. Il comporte une note de synthèse pour chacune des séquences.
Le dossier et les notes de synthèse ne donnent pas lieu à notation, seuls l'exposé et l'entretien sont notés.
Durée de la préparation : quinze minutes.
Durée de l'épreuve : quarante-cinq minutes maximum (exposé : quinze minutes maximum ; entretien : trente minutes maximum) ; coefficient 2.
Section arts plastiques
a) Épreuve écrite d'admissibilité
L'épreuve s'appuie sur un ensemble de trois documents visuels dont l'un est relatif aux arts plastiques, l'autre à l'architecture, le dernier à un art proche des arts plastiques (arts appliqués, cinéma, photographie).
Ces documents s'inscrivent dans le cadre d'un programme limitatif publié tous les trois ans, comportant deux questions, l'une relative au XXème siècle, l'autre à une époque antérieure.
À partir de ces trois documents, il est demandé au candidat :
- d'une part, de rédiger, selon un sujet donné, un commentaire composé où il met en évidence son aptitude à organiser ses connaissances, à hiérarchiser ses observations, à maîtriser l'emploi d'un vocabulaire spécialisé ;
- d'autre part, de proposer une réalisation bidimensionnelle répondant à un thème assorti de consignes précises où il témoigne de ses compétences plastiques et artistiques.
Quelles que soient les dimensions de la réalisation bidimensionnelle, le support de présentation est obligatoirement un format "grand-aigle" : 75 x 110 cm.
Durée de l'épreuve : sept heures (le candidat gère son temps librement) ; coefficient 1. Le commentaire composé et la réalisation bidimensionnelle sont évalués à parts égales dans la notation.
b) Épreuve orale d'admission
Épreuve professionnelle. Cette épreuve traite d'une situation d'enseignement. Elle comporte un exposé du candidat suivi d'un entretien avec le jury.
L'épreuve prend appui sur un dossier proposé par le jury, comprenant :
- des documents visuels : reproduction d'uvres empruntées aussi bien au patrimoine qu'à la production contemporaine dans les domaines des arts plastiques, de l'architecture, de la photographie, des techniques artistiques mises en uvre dans ces divers domaines ;
- des documents textuels : textes esthétiques ou théoriques sur l'art, textes d'histoire de l'art, écrits d'artistes, critiques et commentaires, textes pédagogiques, extraits de programmes, textes relatifs aux technologies artistiques ;
- une demande d'exploitation précise formulée par le jury pour orienter la prestation du candidat et la situer dans un cadre pédagogique déterminé.
Au cours de l'exposé, le candidat :
- analyse tout ou partie du dossier proposé par le jury ;
- présente un ou plusieurs points relatifs aux approches didactiques et aux démarches pédagogiques qu'il serait possible d'élaborer à partir du dossier. À cette occasion, il peut s'appuyer sur des expériences vécues, notamment lorsqu'elles établissent des relations avec les autres domaines artistiques, les autres disciplines, le volet artistique et culturel du projet d'établissement, les partenaires des domaines artistiques et culturels ; ou lorsqu'elles mettent en pratique les nouvelles techniques et technologies.
Au cours de l'entretien avec le jury, les échanges portent sur les analyses et les propositions du candidat.
Durée de la préparation : deux heures.
Durée de l'épreuve : une heure maximum (exposé : trente minutes maximum ; entretien : trente minutes maximum) ; coefficient 2."
Article 2 - Les dispositions de l'article premier du présent arrêté prennent effet à compter de la session de l'an 2001 des concours.
Article 3 - Le directeur des personnels enseignants est chargé de l'exécution du présent arrêté qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 2 mars 2000
Pour le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie
et par délégation,
Le directeur des personnels enseignants
Pierre-Yves DUWOYE
Pour le ministre de la fonction publique, de la réforme de l'État et de la décentralisation
et par délégation,
Par empêchement du directeur général de l'administration et de la fonction publique,
Le sous-directeur
D. LACAMBRE
CONCOURS
Répartition des postes aux concours de maîtres ouvriers des établissements d'enseignement du MEN - année 2000
NOR : MENA0000872A
RLR : 624-4
ARRÊTÉ DU 12-4-2000
MEN
DPATE C4
Vu L. n° 83-634 du 13-7-1983 mod., ens. L. n° 84-16 du 11-1-1984 mod. ; D. n° 85-899 du 21-8-1985 mod. ; D. n° 91-462 du 14-5-1991 mod. ; A. du 7-11-1985 mod. ; A. du 24-9-1991 compl. ; arrêtés du 3-12-1991, du 24-1-1992 et du 12-3-1992 ; A. du 3-2-2000
Article 1 - Les dispositions de l'article 1 de l'arrêté du 3 février 2000 susvisé sont complétées de la manière suivante :
SPÉCIALITÉ INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES SANITAIRES ET THERMIQUES
ACADÉMIES Au lieu de : Lire : Concours externe Concours interne Concours externe Concours interneLyon 6 5 7 4NancyMetz 4 3 5 2Rennes 7 5 8 4Versailles 14 13 15 12
Article 2 -La directrice des personnels administratifs, techniques et d'encadrement est chargée de l'exécution du présent arrêté.
Fait à Paris, le 12 avril 2000
Pour le ministre de l'éducation nationale
et par délégation,
Le directeur du Cabinet
Christian FORESTIER
COMITÉ CENTRAL D'HYGIENE ET DE SÉCURITÉ
CCHS du ministère chargé de l'éducation nationale
NOR : MENA0000846X
RLR : 610-8
RÉUNION DU 21-1-2000
MEN
DPATE A3
Réf. : D n° 82-453 du 28-5-1982 mod, (art. 60)
oLors de la séance présidée par M. Éric Barrault, sous-directeur des études, de la réglementation et de l'action sanitaire et sociale à la direction des personnels administratifs, techniques et d'encadrement, les points suivants ont été abordés :
Approbation du procès-verbal de la séance du CCHS du 4 juin 1999.
Désignation du secrétaire-adjoint du CCHS.
M. Roger, représentant titulaire de la FSU est désigné, par la majorité des représentants du personnel, en tant que secrétaire-adjoint du CCHS.
Conséquences de la tempête de la fin d'année 1999.
L'administration, à laquelle se joignent tous les membres du CCHS, a rendu un hommage particulièrement vif aux personnels ATOSS et enseignants qui, dès le jour de la tempête, ont réagi spontanément pour procéder à diverses réparations ou qui, sollicités par leur chef d'établissement, l'ont fait volontiers pendant leur temps de congés afin de permettre d'accueillir les élèves dans des conditions convenables. Cette mobilisation, qui témoigne de l'exceptionnelle conscience professionnelle des agents concernés, est digne des plus grandes traditions de notre service public et mérite la gratitude de la collectivité.
Les membres du CCHS évoquent la mise en place d'une politique de prévention et précisent que l'administration, en cas de tempête, doit être à même de prendre les précautions nécessaires pour que soit déclenché un système d'alerte des personnels et des élèves et pour que soit assuré leur confinement dans les bâtiments. À ce sujet, les dispositions du plan SESAM, ayant trait à l'organisation des secours dans les établissements scolaires face aux risques majeurs, sont rappelées.
M. Billioud, membre de l'Observatoire national de la sécurité des établissements scolaires et d'enseignement supérieur, présente la mission récemment confiée à l'Observatoire par madame la ministre déléguée, chargée de l'enseignement scolaire.
Composée de membres de l'Observatoire compétents et de spécialistes du bâtiment, cette mission, chargée de rédiger un rapport dont les premiers éléments doivent être livrés le 15 février 2000, s'est fixé deux objectifs :
- la rédaction d'un questionnaire adressé aux inspecteurs d'académie pour les écoles, aux régions et aux départements pour les collèges et les lycées et aux recteurs pour les établissements d'enseignement supérieur, afin d'élaborer une typologie des dégâts constatés ;
- un certain nombre de visites, jusqu'au 10 février 2000, avec les spécialistes, dans les établissements ayant subi des dommages.
Le bilan des visites médicales d'embauche réalisées au cours du premier semestre 1999 (présentation par Mme Dominique Raynaud, chef du bureau de la réglementation et de la vie des écoles et des établissements, DESCO B6).
Ce bilan a été établi sur la base d'une enquête effectuée auprès des rectorats et a permis de mettre en évidence que, dans l'ensemble, la totalité des aides éducateurs ont bénéficié d'une visite médicale d'embauche.
La synthèse des rapports d'activité des médecins de prévention, année 1997-1998 (présentation par le docteur Damon, conseiller médical à l'administration centrale, chargé de la coordination des médecins de prévention).
Fonctionnement et moyens des services : le recrutement de vacataires généralistes faisant fonction de médecins de prévention a permis, cette année, pour la première fois, de doter les académies d'au moins un médecin de prévention. Leur nombre reste néanmoins insuffisant car l'objectif minimum d'un médecin par département n'est pas encore atteint. De façon générale, les services de médecine de prévention sont encore sous-dotés en moyens et en personnels.
Population surveillée : l'analyse des risques professionnels et les visites des personnels à risques ne sont pas menées de façon satisfaisante. Des choix s'opèrent lorsque l'académie n'a qu'un seul médecin de prévention. Le plus souvent, seuls sont suivis systématiquement les personnels de cuisine, en raison de l'obligation réglementaire de visite médicale annuelle exigée par les préfectures.
Activités cliniques : les visites médicales annuelles concernent majoritairement les personnels à risques (89 % de ces visites) mais, comparativement, le poids des visites occasionnelles reste encore trop important (en moyenne, 33% de l'ensemble des visites), ce qui traduit un exercice de la médecine de prévention trop axé sur les réponses aux urgences et aux demandes des personnels en difficulté et pas assez sur la prévention primaire.
Conclusions professionnelles : elles sont différentes d'une académie à l'autre et concernent essentiellement l'inaptitude temporaire (24,5 %), l'aménagement de poste (21,5 %), la réadaptation (17,4 %) puis les mutations (17 %), le changement de poste ou reclassement (seulement 8,6 %) et, en dernier recours seulement, l'inaptitude définitive (3 %).
Actions sur les lieux de travail : alors qu'elles devraient représenter 1/3 du temps de travail des médecins de prévention, ces activités sont négligées, du fait de la priorité accordée au suivi des personnels présentant des problèmes de santé.
Stages de formation et activités spécifiques : le temps consacré à ces actions reste modeste par rapport aux besoins.
Maladies professionnelles et accidents de service et du travail : cette année encore, on comptabilise peu de maladies professionnelles et on constate une sous-déclaration des maladies imputables au service.
Bilan du fonctionnement des comités d'hygiène et de sécurité académiques et départementaux pour l'année 1998 (présentation par M. Lozé, chef du bureau de l'action sanitaire et sociale).
Ce bilan, que les membres du CCHS n'ont pas eu le temps matériel d'étudier en cours de séance, leur sera adressé et pourra faire l'objet d'une discussion, lors de la prochaine réunion qui se tiendra avant l'été 2000. Le constat qui a pu être fait, à l'issue de l'étude de ces comptes rendus, met en évidence une significative faiblesse du fonctionnement de ces instances. Seuls 17 comités d'hygiène et de sécurité académiques sur 30 et 45 comités d'hygiène et de sécurité départementaux sur 95 se sont réunis en 1998.
L'enquête réalisée pour la deuxième fois semble avoir un impact positif sur les services déconcentrés qui ont souvent signalé dans leurs courriers leur volonté de siéger en 1999.