ENSEIGNEMENTS
ÉLÉMENTAIRE ET SECONDAIRE
BACCALAURÉAT
Contenu
de l'épreuve pratique et orale de techniques professionnelles du baccalauréat
technologique, série hôtellerie à compter de la session
2001
NOR : MENE0002168N
RLR : 544-1c
NOTE DE SERVICE N°2000-126 DU
31-8-2000
MEN
DESCO A3
Réf. : A. du 14-2-1992 (BOEN n°13
du 26-3-1992) ; A. du 30-7-1999 (B.O. n° 34 du 30-9-1999) mod. A. du 8-12-1992
mod. (BOEN. n° 6 du 11-2-1993) ; N.S. n° 92-364 du 8-12-1992 mod.
(BOEN n° 6 du 11-2-1993)
Texte adressé auxrectrices et recteurs d'académie ; au directeur
du service interacadémique des examens et concours d'Ile-de-france ;
aux inspectrices et inspecteurs d'académie, directrices et directeurs
des services départementaux de l'éducation ; aux inspectrices
et inspecteurs pédagogiques régionaux ; aux chefs d'établissement
; aux professeurs
o
Dans la note de service n° 92-364 du 8 décembre 1992 définissant
le contenu des épreuves du baccalauréat technologique, série
hôtellerie (BOEN n° 6 du 11 février 1993), le contenu de l'épreuve
pratique et orale de "techniques professionnelles" est remplacé dans
son intégralité par le texte que vous trouverez en annexe.
Pour le ministre de l'éducation nationale
par délégation,
Le directeur de l'enseignement scolaire
Jean-Paul de GAUDEMAR
Annexe
MODIFICATIONS DE L'ANNEXE DE LA NOTE DE SERVICE
N° 92-364 DU 8 DÉCEMBRE 1992
7 - TECHNIQUES PROFESSIONNELLES
Épreuve pratique et orale du premier groupe
(durée : 5 heures, coefficient : 8)
Contenu de l'épreuve
L'épreuve porte sur le programme d'enseignement
des classes de première et de terminale fixé par arrêté.
Finalités et objectifs de l'épreuve
L'épreuve vise à évaluer le
candidat à travers la mise en uvre de savoirs et de techniques
relatifs aux méthodes culinaires, au service et à la commercialisation,
ainsi qu'à l'accueil, l'hébergement et la communication professionnelle.
Structure de l'épreuve
L'épreuve se subdivise en trois parties :
A - Technologie et méthodes culinaires, durée
: 2 heures 15 minutes, coefficient : 3
B - Service et commercialisation, durée :
2 heures, coefficient : 3
C - Accueil, hébergement et communication
professionnelle, durée : 45 minutes, coefficient : 2
Partie A - Technologie et méthodes culinaires
Formes de l'évaluation
PHASES
|
DURÉE
|
PONDÉRATION
|
I. Entretien |
15 minutes |
12 points |
II. Pratique |
2 heures |
48 points |
Total : |
2 heures 15 minutes |
Coefficient 3 = 60 points |
La commission d'interrogation est composée
d'un professeur de techniques de production culinaire et éventuellement
d'un professionnel. Le candidat est évalué par la même commission
lors des deux phases.
Objet de l'évaluation
Il s'agit de vérifier :
- les capacités à réaliser une
production culinaire ou pâtissière ;
- au travers de l'entretien, les capacités
à collecter de l'information, à la mettre en forme, à mener
une étude technologique et à communiquer à la commission
d'interrogation les savoirs et savoir-faire acquis.
I - La phase d'entretien
Contenu et support
Cette phase consiste en un entretien réalisé
à partir de fiches de "comptes rendus d'activités professionnelles"
qui décrivent un travail personnel du candidat accompli durant la formation
(en travaux pratiques, technologie appliquée, périodes de formation
en entreprise...) pour l'acquisition de compétences relevant du domaine
des techniques culinaires telles que définies par le référentiel
de programme des classes de première et de terminale.
Pour l'épreuve, le candidat devra rédiger
3 fiches en retenant 3 des 9 thèmes qui couvrent les compétences
énumérées dans ce référentiel :
1. Les préparations de
base |
2. Les fonds |
3. Les sauces |
4. Les appareils |
5. Les cuissons |
6. Les entremets |
7. La pâtisserie |
8. Les PAI (produits alimentaires
intermédiaires) |
9. Les outils et méthodes |
Déroulement
La commission choisit une fiche et demande au candidat
de rendre compte oralement du thème qui y est traité (5 minutes)
puis s'entretient avec lui (10 minutes au maximum) pour approfondir ce thème
ou aborder ceux traités sur les autres fiches.
II - La phase pratique
Contenu et déroulement
Cette phase porte sur la réalisation et la
présentation d'une production culinaire ou bien d'une pâtisserie
pour 4 à 8 personnes.
Elle se déroule à partir d'une fiche
technique fournie au candidat.
Partie B - Service et commercialisation
Formes de l'évaluation
PHASES
|
DURÉE
|
PONDÉRATION
|
I. Entretien |
15 minutes |
12 points |
II. Interrogation sur les mets
et les boissons |
15 minutes |
48 points |
III. Pratique |
1 heure 30 minutes |
Total : |
2 heures |
Coefficient 3 = 60 points
|
La
commission d'interrogation est composée d'un professeur de techniques
de service et de commercialisation et éventuellement d'un professionnel.
Le candidat est évalué par la même commission lors des trois
phases.
Objet de l'évaluation
Il s'agit de vérifier :
- au travers de l'entretien, les capacités
à collecter de l'information, à la mettre en forme, à mener
une étude technologique et à communiquer à la commission
d'interrogation les savoirs et savoir-faire acquis ;
- au travers de l'interrogation sur les mets et boissons,
la connaissance des produits ;
- dans le cadre d'un service de table, les capacités
à réaliser une communication, une négociation commerciale
(conseiller, guider les clients dans leur choix...) et à assurer ce service.
I - La phase d'entretien
Contenu et support
Cette phase consiste en un entretien réalisé
à partir de fiches de "comptes rendus d'activités professionnelles"
qui décrivent un travail personnel du candidat accompli durant la formation
(en travaux pratiques, technologie appliquée, périodes de formation
en entreprise...) pour l'acquisition de compétences relevant du domaine
du service et de la commercialisation telles que définies par le référentiel
figurant au programme d'enseignement des classes de première et de terminale.
Pour l'épreuve, le candidat devra rédiger
3 fiches en retenant 3 des 7 thèmes suivants contenus dans ce référentiel
:
1. Les vins |
2. Les autres boissons |
3. Les mets |
4. L'accueil, la communication
et la commercialisation |
5. Le personnel |
6. Les systèmes
de restauration |
7. Le contrôle des coûts
|
|
|
Déroulement
La commission d'interrogation choisit une fiche,
et demande au candidat de résumer brièvement le thème traité
(5 minutes) puis s'entretient avec lui (10 minutes au maximum) pour approfondir
ce thème ou aborder ceux traités sur les autres fiches.
II - La phase interrogation sur les mets et les
boissons
Contenu et déroulement
Elle s'effectue à partir d'un support établi
au plan national (carte des mets et des boissons).
Elle porte sur la connaissance des produits (mets
et boissons).
III - La phase pratique
Contenu et déroulement
Elle se déroule à partir de la prise
de commande effectuée en salle de restaurant (la mise en place étant
réalisée avant l'arrivée du candidat).
Elle consiste en la réalisation d'une prestation
de commercialisation sous forme d'un service de table de 4 couverts.
Partie C - Accueil, hébergement et communication professionnelle
Formes de l'évaluation
Cette partie d'épreuve s'effectue dans l'un
des deux types d'atelier équipé : "accueil-hébergement"
; "étages".
PHASES
|
DURÉE
|
PONDÉRATION
|
I. Pratique |
30 minutes |
20 points |
II. Entretien |
15 minutes |
20 points |
Total |
45 minutes |
Coefficient 2 = 40 points |
La commission d'interrogation est composée
d'un professeur de techniques de service et d'accueil enseignant l'hébergement
et éventuellement d'un professeur de communication ou d'un professionnel.
Le candidat est évalué par la même commission lors des deux
phases.
Objet de l'évaluation
L'épreuve a pour objet de vérifier
:
- la capacité à maîtriser et
organiser les techniques professionnelles dans le contexte de l'accueil et de
l'hébergement (réception des clients, conduite et organisation
d'un service "étages"...) ;
- la capacité à utiliser efficacement
les outils informatiques et de télécommunication ;
- au travers de l'entretien, les capacités
à collecter de l'information, à la mettre en forme, à mener
une étude technologique et à communiquer à la commission
d'interrogation les savoirs et savoir-faire acquis.
Support de la partie d'épreuve
La totalité de cette partie d'épreuve
s'appuie sur une mise en situation réalisée à partir de
fiches de "comptes rendus d'activités professionnelles" qui décrivent
un travail personnel du candidat accompli durant la formation (en cours, travaux
pratiques, périodes de formation en entreprise...) visant l'acquisition
de compétences relevant du domaine de l'accueil, de l'hébergement
et de la communication professionnelle telles que définies par le référentiel
de programme des classes de première et de terminale.
Pour l'épreuve, le candidat rédige
7 à 10 fiches de "comptes rendus d'activités professionnelles",
à titre indicatif :
- 3 ou 4 pour la classe de première ;
- 4 à 6 pour la classe terminale.
Au moins 5 fiches devront être consacrées
obligatoirement à chacun des 5 thèmes suivants qui couvrent les
compétences définies par le référentiel :
1. Réservation
Vente |
2. Accueil réception |
3. Information - aide aux clients
|
4. Caisse |
5. Étages |
|
Les activités présentées mettent
en uvre l'outil informatique, en particulier des logiciels professionnels
et de communication.
Contenu et déroulement de la partie d'épreuve
La commission d'interrogation se réunit avant
l'épreuve, selon des modalités fixées par la circulaire
annuelle d'organisation de l'examen, pour prendre connaissance du contenu des
fiches de "comptes rendus d'activités professionnelles" rédigées
par le candidat. Elle choisit la ou les fiches d'activités pour définir
la ou les situation(s) professionnelle(s) : répartition des rôles,
résultats attendus..., à créer durant les phases pratique
et d'entretien de cette troisième partie d'épreuve.
Le candidat se munit au moment de l'épreuve
de la ou des disquettes contenant les productions réalisées pour
mener à bien ses activités et de tout support qu'il juge utile
de présenter à la commission d'interrogation.
Les locaux où se déroule l'épreuve
sont aménagés par le professeur ressource désigné
pour faciliter le déroulement de la dite épreuve selon les modalités
prévues par la circulaire annuelle d'organisation de l'examen. Ils comportent
deux types d'atelier équipé : "accueil-hébergement" et
"étages".
I - La phase pratique de mise en situation professionnelle
À partir de l'activité choisie, la
commission d'interrogation crée une mise en situation professionnelle
que le candidat réalise dans l'un des deux types d'atelier équipé
("accueil-hébergement" ou "étages"). Elle apprécie ainsi
les compétences du candidat dans le domaine de l'accueil-hébergement
et de la communication professionnelle.
II - La phase d'entretien et d'approfondissement
de l'activité choisie
Dans ce même atelier, à la demande de
la commission d'interrogation, le candidat justifie son travail et approfondit
le thème choisi.
La capacité à maîtriser efficacement
les outils informatiques et de télécommunication est évaluée
soit, lors de la phase pratique soit, lors de la phase d'entretien, à
l'aide des fichiers contenus sur la disquette relative aux activités
consignées sur les fiches de "comptes rendus d'activités".
Dispositions communes aux trois parties de l'épreuve
I - Les documents supports de l'épreuve
1 - Dossier du candidat mis à la disposition
de la commission d'interrogation
il se compose :
a) de fiches de "comptes rendus d'activités
professionnelles" (éléments d'information)
Les fiches de "comptes rendus d'activités"
(élaborées en recto) portent sur les deux dernières années
d'études (classes de première et de terminale).
Chaque fiche est visée par le professeur ayant
suivi le candidat et par le chef d'établissement concerné qui
attestent ainsi la réalisation des activités par ce candidat.
Chaque fiche doit également porter le cachet de l'établissement
scolaire en question.
Nota : En cas d'absence de fiches de "comptes rendus
d'activités", la commission peut interroger le candidat sur le thème
qu'elle a choisi, sachant que tout candidat dûment convoqué, doit
être interrogé.
b) de fiches-livret scolaire (éléments
d'appréciation) portant le nom et la
signature des professeurs ayant suivi l'élève, le visa du chef
de l'établissement et le cachet de l'établissement concerné.
Le modèle des fiches de "comptes rendus d'activités professionnelles"
et des "fiches-livret scolaire" ainsi que les modalités de leur utilisation
sont définis en détail par la note de service relative à
l'organisation de la présente épreuve pratique.
Le recteur fixe la date à laquelle le dossier
du candidat comportant l'ensemble de ces fiches, doit parvenir au centre d'examen.
2 - Documents apportés par le candidat
lors de l'épreuve
Pour la partie C - Accueil, hébergement et
communication professionnelle :
- obligatoirement, la ou les disquettes de travail
pour les activités incluant un travail sur un poste informatique ;
- au choix du candidat, quelques supports (en nombre
limité) sélectionnés pour faciliter et concrétiser
sa communication.
II - Le cas des candidats individuels
L'épreuve se déroule selon les modalités
identiques à celles prévues pour les candidats scolarisés.
Le candidat met donc à la disposition de la
commission d'interrogation les fiches de "comptes rendus d'activités"
qu'il a élaborées en recto selon les modalités précisées
par la circulaire annuelle d'organisation de l'examen, mais non astreintes au
visa des professeurs. En revanche, le candidat certifie sur l'honneur avoir
mené effectivement les activités et réalisations consignées
sur ces fiches.
Pour la partie C - Accueil, hébergement et
communication professionnelle, il est amené à se munir lors de
l'épreuve comme les autres candidats :
- obligatoirement, de la ou des disquettes de travail
qui correspond(ent) aux activités figurant dans le dossier et qui incluent
un travail sur poste informatique ;
- de façon facultative, de quelques supports
qu'il aura sélectionnés et qui lui apparaissent pertinents pour
illustrer son exposé.
Éventuellement, il sera étudié
par le centre d'examen les conditions d'installation de l'équipement
propre au candidat (cf. consignes données aux centres d'examen par la
circulaire annuelle d'organisation de l'examen).
III - La notation
Pour chacune des trois parties de l'épreuve,
la commission d'interrogation ad hoc évalue l'ensemble des prestations
à l'aide d'une grille d'évaluation spécifique à
chaque partie dont le modèle figure dans la note de service fixant l'organisation
de l'épreuve pratique. La grille d'évaluation est remplie au fur
et à mesure du passage des candidats.
Au niveau de chaque partie d'épreuve, une
fois sa dernière phase achevée, en dehors de la présence
des candidats, les membres de la commission d'interrogation procèdent
à l'harmonisation de leur évaluation en remplissant de manière
précise et détaillée la grille commune d'évaluation.
Ils veilleront à justifier obligatoirement les notes inférieures
à la moyenne. L'éventuel ajustement de la note obtenue par le
candidat s'effectue conformément aux modalités définies
par la note de service relative à l'organisation de l'épreuve
pratique en question.
La note sur 20 attribuée à chacune
des trois parties traitées dans cette épreuve, doit être
donnée en points entiers. Lorsque la note moyenne sur 20 de l'épreuve
globale de "techniques professionnelles" est fractionnée, son calcul
sera automatiquement arrondi au point entier supérieur.
BACCALAURÉAT
Organisation
de l'épreuve pratique et orale de techniques professionnelles du baccalauréat
technologique, série hôtellerie à compter de la session
2001
NOR : MENE0002169N
RLR : 544-1c
NOTE DE SERVICE N°2000-127 DU
31-8-2000
MEN
DESCO A3
Réf. : A. du 10-9-1990 mod. (BOEN n°
35 du 27-9-1990) ; A. du 8-12-1992 mod. (BOEN n° 6 du 11-2-1993) ; A.du
30-7-1999 (B.O. n° 34 du 30-9-1999) ; N.S. n° 92-364 du 8-12-1992
(BOEN n° 6 du 11-2-1993) ; N.S. n° 2000-126 du 31-8-2000 (B.O. n°
31 du 7-9-2000)
Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie ; au directeur
du service interacadémique des examens et concours d'Ile-de-france ;
aux inspectrices et inspecteurs d'académie, directrices et directeurs
des services départementaux de l'éducation ; aux inspectrices
et inspecteurs pédagogiques régionaux ; aux chefs d'établissement
; aux professeurs
o
À compter de la session d'examen 2001, l'épreuve pratique et orale
de "techniques professionnelles" du baccalauréat technologique, série
hôtellerie, fait l'objet d'un aménagement se traduisant par :
- une réduction de sa durée globale
qui passe de 8 à 5 heures [arrêté du 30 juillet 1999 (B.O.
n° 34 du 30 septembre 1999, page 1745) modifiant l'arrêté
du 8 décembre 1992 modifié, fixant la liste, la nature, la durée
et le coefficient des épreuves de l'examen pour la délivrance
du baccalauréat technologique, série hôtellerie] ;
- une nouvelle définition de son contenu [note
de service n° 2000-126 du 31 août 2000 (voir dans le présent
B.O. page 1541) modifiant la note de service n° 92-364 du 8 décembre
1992 qui définie le contenu des épreuves d'examen du baccalauréat
technologique, série hôtellerie].
Pas de modification du coefficient qui reste fixé
à 8.
Dans ce nouveau contexte, la présente note
de service a pour objet d'apporter des précisions sur la nouvelle organisation
de cette épreuve, notamment en ce qui concerne la composition et la mise
en uvre de divers documents mis à la disposition des commissions
d'interrogation.
L'épreuve pratique et orale de "techniques
professionnelles" en série hôtellerie est subdivisée en
trois parties, chacune d'elles consacrée à son champ particulier
:
- la partie (A) à la technologie et aux méthodes
culinaires ;
- la partie (B) au service et à la commercialisation
;
- la partie (C) à l'accueil, l'hébergement
et à la communication professionnelle.
L'épreuve évalue les acquis des classes
de première et de terminale dans les trois champs précités.
I - MODALITÉS D'ÉVALUATION
Les compétences sont évaluées
au travers de prestations effectuées lors de phases d'entretien et de
phases pratiques de l'épreuve de "techniques professionnelles". Ces prestations
prennent appui sur
un dossier dont le contenu est explicité ci-après.
L'évaluation des prestations (entretiens et
pratiques) est facilitée par le recours à trois grilles d'évaluation,
une pour chaque partie d'épreuve.
La note attribuée à l'issue de chacune
des trois parties de l'épreuve intègre l'ensemble des informations
dont dispose la commission d'interrogation (dossier + grilles d'évaluation).
II - DOSSIER MIS À LA DISPOSITION DES COMMISSIONS D'INTERROGATION
Durant l'épreuve, les commissions d'interrogation
ont à leur disposition un dossier-élève contenant des éléments
dont il s'agit de faire la distinction en deux catégories :
A - Les
éléments d'information ayant
trait à des activités menées par le candidat durant sa
formation (classes de première et de terminale) et décrites par
ses soins dans des "fiches de comptes rendus d'activités professionnelles"
excluant tout élément d'évaluation.
Ces fiches sont destinées à servir d'appui aux prestations du
candidat lors de l'épreuve.
B - Les
éléments d'appréciation reflétant
le niveau du candidat atteint en fin de classe de première et de classe
terminale dans les matières d'enseignement relevant des techniques professionnelles,
qui sont portés sur les "fiches-livret scolaire". Ces éléments
ont le statut et la fonction du livret scolaire,
c'est à dire que ce sont des éléments de consultation à
l'intention des commissions d'interrogation dans le but de les éclairer
en vue d'une juste évaluation du candidat.
III - CONTENU DU DOSSIER ET CONDITIONS DE SON UTILISATION
A - Les éléments d'information
Les fiches de "comptes rendus d'activités
professionnelles" (documents annexés
à la présente note)
1 - Définition
Les fiches de "comptes rendus d'activités
professionnelles" présentent les activités et les réalisations
menées par le candidat lors de sa formation, ainsi que les domaines de
compétences abordés dans le cadre de ces activités, en
dehors de toute appréciation du professeur. Afin de clarifier le lien
entre activités et savoirs, les "fiches de comptes rendus" portent le
rappel des différents points de programme relevant du référentiel
auquel renvoient les activités.
La notion d'activité
Il convient de distinguer activité
et tâche.
De même, il convient de distinguer situation
d'apprentissage et situation
d'évaluation.
Une activité comprend un ensemble de tâches
mobilisant des savoirs, mettant en uvre des savoir-faire et requérant
un certain comportement. La combinaison de ces éléments est constitutive
de la ou des compétences que l'on souhaite évaluer.
L'activité (objet d'évaluation) se distingue du test strict de
contrôle des connaissances ou de l'exécution d'un exercice pratique
dans un champ très limité. Certaines des activités conduites
dans le cadre des travaux par groupe d'atelier ou pendant les périodes
de formation en entreprise permettent tout particulièrement l'évaluation
des compétences exigées.
Une activité ne s'identifie pas nécessairement
à un seul domaine. Une activité peut permettre d'évaluer
des compétences relevant de plusieurs domaines : elle peut mettre en
uvre des compétences relevant à la fois de la production
culinaire, de l'expression orale (communication avec son équipe, avec
la clientèle), de la recherche d'informations, de la gestion prévisionnelle,
etc.
Une pratique responsable en matière de formation
et d'évaluation repose sur la confrontation de l'élève
à un nombre significatif d'activités.
L'aménagement de l'épreuve pratique
et orale de "techniques professionnelles" réorganise de façon
plus importante la partie (C) accueil, hébergement et communication professionnelle.
Aussi, il a été jugé utile de compléter le modèle
de fiche de "compte rendu d'activités" qui s'attache à cette partie
par un document annexé définissant, à titre indicatif,
la nature des activités et des compétences susceptibles d'être
évaluées à l'examen.
2 - Conditions d'utilisation en formation
Nombre de "fiches de comptes rendus" à faire
figurer dans le dossier
Il est exigé un volume de l'ordre de 3 fiches pour la partie (A) ; 3
fiches pour la partie (B) et de 7 à 10 pour la partie (C) au terme des
deux ans de formation. Cela signifie qu'au total 13 à 16 activités
ayant donné lieu à validation
par le professeur ont été retenues
par l'élève pour être présentées dans son
dossier. Il va de soi que les activités transcrites sur les fiches constituent
une sélection parmi une somme d'activités accomplies lors de la
formation, qui dépasse tout naturellement le chiffre de 13 à 16
activités. C'est à l'usage que ce chiffre pourra être confirmé
ou corrigé. En aucun cas, il ne faut chercher de correspondance stricte
entre les fiches et les divers points du programme. Le compte rendu est élaboré
en fin d'activité et non en fin d'année. Les choix opérés
par l'élève doivent néanmoins couvrir l'ensemble des domaines
de compétences et refléter leur importance respective.
Précision sur la situation des redoublants
Les élèves ont la possibilité
d'améliorer les "fiches de comptes rendus d'activités" ou de compléter
leur dossier à l'aide de nouvelles fiches réalisées à
l'occasion de leur année de redoublement.
Forme du compte rendu
Sous forme de fiche (voir annexe), ce compte rendu
doit fournir à la commission d'interrogation les informations utiles
pour mener l'entretien. Le document doit être d'un maniement aisé.
Il est complété par l'élève pour la partie descriptive
et analytique et a valeur formatrice dans
le cadre de la progression pédagogique.
Aucune appréciation ou note chiffrée
n'est portée sur cette fiche.
3 - Conditions d'utilisation à l'examen
Préparation des phases d'entretien
Le choix des "fiches de comptes rendus d'activités"
devant servir de support aux trois parties d'épreuve s'effectue par le
soin des commissions d'interrogation respectives.
Pour ce faire, chaque commission d'interrogation
se réunit avant le déroulement de sa partie d'épreuve suivant
les consignes données par la circulaire annuelle d'organisation de l'examen.
Pour la partie (C) accueil, hébergement et
communication professionnelle, en fonction des contraintes locales, la réunion
de la commission d'interrogation peut avoir lieu un ou plusieurs jours avant
le début de la troisième partie d'épreuve. À cette
occasion, la commission d'interrogation désigne l'atelier équipé
en "accueil-hébergement" ou en "étages" vers lequel le candidat
sera dirigé et choisit une fiche qui servira de support à l'intégralité
de cette partie d'épreuve (phase pratique et phase entretien).
Remarque
Le dossier ne comporte pas de documents annexés
aux "fiches de comptes rendus d'activités". Toutefois l'élève
est amené pour la partie (C) à se munir lors de l'épreuve
de quelques supports :
- obligatoirement, la ou les disquettes de travail
correspondant aux activités figurant dans le dossier et qui incluent
un travail sur poste informatique ;
- de façon facultative, de quelques supports
qu'il aura sélectionnés et qui lui paraissent pertinents pour
illustrer son exposé. Il ne s'agit pas, en conséquence d'un ensemble
des documents réalisés en cours de formation et ayant donné
lieu à annotation des professeurs.
B - Les éléments d'appréciation
Les "fiches-livret scolaire"(documents
annexés à la présente note)
1 - Définition
Il s'agit de permettre aux commissions d'interrogation,
avant l'arrêt de la note attribuée au candidat pour
chacune des trois parties de l'épreuve pratique,
de confronter les résultats de la prestation de celui-ci avec d'autres
éléments mis à leur disposition. Ces éléments
sont constitués de trois "fiches-livret scolaire" selon le modèle
annexé.
Au baccalauréat, l'évaluation des candidats
à l'examen s'effectue sous la forme d'épreuves ponctuelles terminales.
Les épreuves pratiques sont prises en compte dès le premier groupe,
sans possibilité d'appel ou de rattrapage dans le cadre des épreuves
du second groupe (oraux de contrôle). Or ces épreuves pratiques
dotées de forts coefficients, sont au centre du dispositif d'évaluation
des baccalauréats technologiques, car elles ont pour objet d'évaluer
des connaissances et des savoir-faire qui constituent l'originalité de
la formation dans ces séries.
Ainsi, eu égard à l'importance qui
s'attache à procéder à l'évaluation la plus juste
et parce que ces épreuves pratiques ont un caractère ponctuel
et sans possibilité de rattrapage, il est apparu nécessaire, qu'en
appui à la prestation du candidat, le ou les examinateurs disposent d'éléments
éclairant le travail de l'élève en fin de première
et au terme de la classe terminale. Néanmoins
dans tous les cas, c'est bien l'épreuve ponctuelle qui reste l'élément
déterminant.
2 - Conditions d'utilisation de la "fiche-livret-scolaire"
par les professeurs en cours de formation
Les éléments d'appréciation
(*) devant être portés sur la "fiche-livret scolaire" ne peuvent
être exprimés que par le ou les professeurs ayant assuré
la formation du candidat lors du cycle terminal (en classes de première
et de terminale). De par leur nature, ils ne peuvent relever que du livret scolaire,
document qui recense et regroupe les appréciations et évaluations
des équipes pédagogiques qui ont accompagné l'élève
durant sa formation.
Cette fiche ne comporte pas les notes obtenues par
le candidat lors de sa scolarité dans les matières d'enseignement
correspondantes à l'épreuve pratique. Celles-ci seront reportées
sur le livret scolaire, dans la colonne "évaluation chiffrée".
D'autre part, afin de limiter la charge d'instruction des éléments
d'appréciation par les professeurs et d'éliminer les redondances
entre les différents documents, il n'y a pas lieu en ce qui concerne
ces matières d'enseignement, de remplir dans le livret scolaire la rubrique
"appréciation des professeurs", puisque le double de la "fiche-livret
scolaire" est inséré dans ce livret.
Il appartient aux chefs d'établissement de
veiller à ce que les "fiches-livret scolaire" remplies en classe de première
soient transmises aux enseignants de la classe terminale.
(*) Il est important de préciser que les appréciations
reflétant le caractère "très bon niveau" d'un candidat
sont concevables pour démarquer les meilleurs élèves, mais
que le recours systématique à l'appréciation maximale (ou
à l'appréciation minimale) au niveau d'une classe ou au niveau
de l'établissement ne peut que jeter un doute sur la pertinence des appréciations
portées.
3 - Conditions d'utilisation de la "fiche-livret
scolaire" par les examinateurs
La "fiche-livret scolaire" est remise aux examinateurs
de chaque partie de l'épreuve pratique par les soins du chef de centre
d'examen lors de l'interrogation. Sa consultation doit intervenir après
que le candidat aura intégralement composé à la partie
considérée de l'épreuve (phases pratique et d'entretien)
de manière à ce que les examinateurs en question disposent, dans
le même temps, de la note qui reflète la prestation complète
du candidat à ladite partie d'épreuve.
Si les éléments traduits sur la fiche-livret
scolaire témoignent en faveur du candidat d'un résultat scolaire
plus satisfaisant que ne le fait apparaître le résultat global
de ses prestations à la partie d'épreuve en question, les examinateurs
peuvent en tenir compte pour arrêter la note définitive à
cette partie d'épreuve. Cette modalité ne doit pas intervenir
d'une manière systématique mais résulter du choix des examinateurs
à partir de l'ensemble des éléments mis à leur disposition.
Il est rappelé que dans tous les cas, c'est l'épreuve ponctuelle
qui reste l'élément déterminant.
Remarques
générales relatives au dossier :
Si les "fiches de comptes rendus d'activités
professionnelles" sont utilisées lors des interrogations, en revanche
les "fiches-livret scolaire" ne sont consultables par la commission d'interrogation
qu'au moment de la réunion de ses membres en vue de l'attribution de
la note finale pour chacune des trois parties d'épreuve.
Le recteur fixe la date à laquelle le dossier
du candidat comportant les "fiches de comptes rendus d'activités" et
les "fiches-livret scolaire" doit parvenir au centre d'examen.
IV - L'ÉLABORATION DE LA NOTE
A - L'appréciation des résultats
de l'épreuve
Dans la perspective d'une meilleure harmonisation
dans l'évaluation de l'ensemble des candidats, les commissions d'interrogation
disposent de "grilles d'évaluation" à caractère national
(modèles annexés à la présente note).
Chaque grille est renseignée par les commissions
d'interrogation au fur et à mesure du déroulement de la partie
d'épreuve considérée avant d'être complétée
à l'issue de celle-ci en commission d'harmonisation.
B - L'élaboration de la note
Il est rappelé que les commissions d'interrogation
disposent pour attribuer leur note :
- des résultats de l'épreuve ;
- des comptes rendus d'activités professionnelles
témoignant des travaux effectués en cours de formation ;
- des appréciations des professeurs (fiches-livret
scolaire).
L'ensemble de ces éléments doit être
articulé.
La notation est facilitée par le recours aux
grilles d'évaluation précitées.
V - LE CAS DES CANDIDATS INDIVIDUELS
L'épreuve se déroule selon les modalités
identiques à celles prévues pour les candidats scolarisés.
Le candidat met donc à la disposition de la
commission d'interrogation les fiches de "comptes rendus d'activités
professionnelles" qu'il a élaborées en recto selon les modalités
précisées par la circulaire annuelle d'organisation de l'examen,
mais non astreintes aux visas des professeurs. En revanche, le candidat certifie
sur l'honneur avoir mené effectivement les activités et réalisations
consignées sur ces fiches.
Pour la partie (C) : accueil, hébergement
et communication professionnelle, il est amené à se munir lors
de l'épreuve comme les autres candidats :
- obligatoirement, de la ou des disquettes de travail
correspondantes aux activités figurant dans
le dossier et qui incluent un travail sur poste informatique ;
- de façon facultative, de quelques supports
qu'il aura sélectionnés et qui lui apparaissent pertinents pour
illustrer son exposé.
VI - LA DÉSIGNATION DU CENTRE D'EXAMEN
Les candidats scolarisés
(public et privé sous contrat) passent l'épreuve, chaque fois
que cela est possible, dans les locaux et avec les équipements qu'ils
utilisent habituellement.
Les autres candidats
(individuels, candidats de l'enseignement privé hors contrat, candidats
de l'enseignement à distance...) passent l'épreuve dans le centre
et sur les équipements qui leur ont été désignés.
Ces candidats reçoivent de la part du service des examens et concours
concerné, toutes les informations utiles leur permettant de se rendre
à ce centre pour prendre connaissance du matériel et des équipements
utilisés lors de l'épreuve. Eventuellement, il sera étudié
par le centre d'examen les conditions d'installation de l'équipement
propre au candidat (cf. consignes données aux centres d'examen par la
circulaire annuelle d'organisation de l'examen).
Sur la base des documents adressés dans les
établissements scolaires, au cours de l'été 1999, le nouveau
dispositif de l'épreuve pratique et orale de "techniques professionnelles"
a été mis en uvre pour la première fois en 1999-2000,
pour ce qui est du travail à effectuer au niveau de la classe de première,
sur les "fiches de comptes rendus d'activités professionnelles" et les
"fiches-livret scolaire".
Lors de la session 2001, les commissions d'interrogation
auront donc à leur disposition les "fiches de comptes rendus d'activités
professionnelles" et les "fiches-livret scolaire" qui auront été
remplies au titre de la classe de première et de la classe terminale.
Si cela s'avère nécessaire, le dispositif
tel que défini dans la présente note, pourrait faire l'objet d'une
évolution suite au bilan tiré des observations effectuées
durant son fonctionnement à la session 2001.
Pour le ministre de l'éducation nationale
par délégation,
Le directeur de l'enseignement scolaire
Jean-Paul de GAUDEMAR
Annexe
1
FICHES DE COMPTES RENDUS D'ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES
Annexe
2
FICHES - LIVRET SCOLAIRE
Annexe
3
GRILLES D'ÉVALUATIONS
Ces annexes sont
au format PDF (ensel.pdf
- 12 pages )
Utilisez ACROBAT READER 3.0. (ou supérieur)
gratuit et téléchargeable
Attention, il se peut que, sur certains écrans, les tableaux apparaissent de
mauvaise qualité. Pour une lecture optimale, nous vous conseillons de les imprimer
au format 100%.
BREVET DE
TECHNICIEN
Programme
préparatoire à l'épreuve d'histoire de la musique de certains
brevets de technicien - année 2000-2001
NOR : MENE0002140N
RLR : 544-2b
NOTE DE SERVICE N°2000-128
DU 31-8-2000
MEN
DESCO A3
Réf. : A. du 15-10-1973 mod. ; A. du 26-5-1972
mod.
Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie ; au directeur
du service interacadémique des examens et concours de l'Ile-de-France
; aux IA-DSDEN ; aux chefs d'établissement
o
Conformément aux dispositions des arrêtés modifiés
du 15 octobre 1973 et du 26 mai 1972 portant règlement d'examen respectivement
du brevet de technicien "métiers de la musique" et du brevet de technicien
"facture instrumentale", vous voudrez bien trouver en annexe le programme préparatoire
à l'épreuve d'histoire de la musique, en vue de la session 2001.
Pour le ministre de l'éducation nationale
et par délégation,
Le directeur de l'enseignement scolaire
Jean-Paul de GAUDEMAR
Annexe
BREVETS DE TECHNICIEN "MÉTIERS DE LA MUSIQUE"
ET "FACTURE INSTRUMENTALE" PROGRAMME LIMITATIF À ÉTUDIER POUR
L'ÉPREUVE D'HISTOIRE DE LA MUSIQUE - SESSION 2001
Le programme préparant durant l'année
scolaire 2000-2001 à la seconde partie de l'épreuve A2 (histoire
de la musique et critique d'enregistrement) du brevet de technicien "métiers
de la musique", est le suivant :
- Le nocturne.
- J. S. Bach : Passion selon Saint-Jean.
Le programme préparant durant l'année
scolaire 2000-2001 à l'épreuve A 4 (histoire de la musique) du
brevet de technicien "facture instrumentale ", comporte les uvres suivantes
:
1 - Polyphonie de la Renaissance
Clément Jannequin : La guerre.
Partition : recueil disponible chez Salabert.
2 - Musique contemporaine
Gérard Grisey : Partiels (extrait des espaces
acoustiques).
Partition Ricordi distribuée par la SEDIM.
3 - Standard de jazz
- Louis Armstrong, Recorded August 14, 1957 in Los
Angeles, in CD "Louis Armstrong - Jazz Masters I" - Verve POL 899.
-Thélonious Monk in CD "Monk alone" - Nov.
1, 1962 Remake take 2 (master number CO 76889) plage 1 CD 1 - Columbia C2K 65495.
La partition du thème (mélodie et grille
harmonique) figure dans de nombreux recueils. Elle sera mise en ligne sur les
serveurs académiques.
Les enregistrements sont tous disponibles.
4 - Chostakovitch : 7e quatuor opus 108.
5 - Ravel : Sonate pour violon.
6 - Poulenc : Figure humaine.
ENSEIGNEMENT SCOLAIRE
Semaine
des parents à l'école - Journée "portes ouvertes"
NOR : MENE0002284N
RLR : 511-9
NOTE DE SERVICE N°2000-134 DU
1-9-2000
MEN
DESCO B6
Texte adressé aux inspectrices et inspecteurs
d'académie, directrices et directeurs des services départementaux
de l'éducation nationale
o
Ces trois dernières années a été organisée
une Semaine des parents à l'école. Cette manifestation, destinée
à mieux faire connaître aux parents d'élèves l'école
ou l'établissement de leur enfant, favorise le dialogue entre les familles
et l'école et vise à aider les parents à suivre, dans les
meilleures conditions la scolarité de leurs enfants, et à les
accompagner.
En effet, au sein de la collectivité scolaire,
la qualité des relations qu'entretiennent les personnels et les parents
constitue un atout majeur pour la réalisation de la mission confiée
au système éducatif.
Il est donc nécessaire de prendre le temps
du dialogue, en donnant aux parents les informations qu'ils sont en droit d'attendre
sur la scolarité de leurs enfants et sur le fonctionnement de l'école.
La semaine des parents à l'école est
ainsi l'occasion de mettre l'accent d'une manière visible sur ces relations,
et de faire prendre conscience du fait que l'implication des parents dans l'école
est essentielle pour la réussite des élèves et le bon fonctionnement
de l'établissement. Elle est également destinée à
favoriser le développement et l'approfondissement de ces contacts tout
au long de l'année scolaire. Ce n'est que le point de départ d'une
action en profondeur et à long terme.
Il a paru préférable cette année,
tout en poursuivant les mêmes objectifs, de laisser une certaine souplesse
aux acteurs locaux pour l'organisation de cette Semaine des parents à
l'école, tant pour les formes que prendront ces activités que
pour les thèmes abordés. Cependant, cette manifestation devra
dans tous les cas comporter une journée "portes ouvertes".
La Semaine des parents à l'école doit
avoir lieu cette année le plus tôt possible après la rentrée,
et au plus tard avant le quinze octobre.
Elle doit être organisée en partenariat avec les représentants
des fédérations et des associations de parents d'élèves,
tous les parents qui le souhaitent pouvant en outre être associés
à sa mise en uvre. Pourront également s'y joindre les mouvements
associatifs qui interviennent habituellement dans la vie des établissements.
Au cours de la journée "portes ouvertes",
les parents d'élèves pourront entrer dans l'école ou l'établissement
de leur enfant, où ils seront accueillis à des horaires compatibles
à la fois avec leurs activités professionnelles et avec le déroulement
normal des cours, notamment en fin d'après-midi ou le samedi matin. Dans
les établissements du second degré comme dans les écoles,
selon les effectifs de l'établissement, il sera possible de réunir
les parents par niveaux de classe ou par cycles, sur plusieurs journées.
Lors de cette journée, les parents pourront
visiter les locaux scolaires (cours de récréation, salles de classe
et d'études, CDI, BCD, FSE, cantine, etc.). Le fonctionnement administratif
de l'école ou de l'établissement leur sera explicité ainsi
que le rôle qu'ils peuvent y jouer. Seront également présentés
les projets pédagogiques, les différents personnels qui interviennent
dans l'établissement et leurs fonctions, et les recours qui sont offerts
aux familles en cas de difficultés sociales, médicales ou de suivi
scolaire. Les associations de parents d'élèves pourront intervenir
pour exposer leur rôle et leurs activités.
Je vous rappelle que les parents d'élèves
divorcés ou séparés chez lesquels les enfants ne résident
pas, doivent être informés et invités à cette réunion
qui est importante pour leur permettre de suivre la scolarité de leur
enfant et d'exercer leur droit d'éducation et de surveillance.
Pour le ministre de l'éducation nationale
par délégation,
Le directeur de l'enseignement scolaire
Jean-Paul de GAUDEMAR
ACTIVITÉS ÉDUCATIVES
Opération
"Le Parlement des enfants" - année 2001
NOR : MENE0002126N
RLR : 554-9
NOTE DE SERVICE N°2000-123
DU 31-8-2000
MEN
DESCO A9
Texte adressé aux rectrices et recteurs
d'académie ; au directeur de l'académie de Paris ; aux inspectrices
et inspecteurs d'académie, directrices et directeurs des services départementaux
de l'éducation nationale ; aux vice-recteurs de la Nouvelle-Calédonie,
de la Polynésie française, de Wallis-et-Futuna ; au directeur
de l'enseignement de Mayotte ; au chef du service de l'éducation nationale
de Saint-Pierre-et-Miquelon
o
Dans le cadre d'une éducation à la citoyenneté s'appuyant
sur une présentation concrète de notre système parlementaire,
le président de l'Assemblée nationale, M. Raymond Forni, organisera
à l'intention des élèves de CM2 la séance du 8ème
"Parlement des enfants" au Palais Bourbon le 19
mai 2001.
I - Sélection des classes
Les classes de CM2 de l'enseignement public et de
l'enseignement privé sous contrat, y compris les classes à plusieurs
niveaux comportant un CM2, manifestent leur souhait de participer à cette
opération en adressant aux inspecteurs (inspectrices) d'académie,
directeurs (directrices) des services départementaux de l'éducation
nationale, avant le 16 octobre 2001, un
dossier de candidature.
Ce dossier comprend les coordonnées de la
classe et de l'école, le nom de l'instituteur (institutrice) ainsi que
celui du député(e) de la circonscription où est située
l'école et le numéro de la circonscription électorale dans
le département. Il indique les raisons pour lesquelles la classe veut
participer au "Parlement des enfants", en 30 lignes maximum.
Entre le 16 et le 27 octobre 2000, l'inspecteur (l'inspectrice)
d'académie après consultation, s'il le juge utile, d'une commission
de sélection, choisit impérativement, au vu des dossiers, une
classe par circonscription. Si une circonscription ne dispose pas de classe
candidate, il est demandé aux inspecteurs (inspectrices) d'académie
de bien vouloir en désigner une.
Il vous est demandé de veiller tout particulièrement
à établir, dès cette phase, une stricte adéquation
entre l'adresse des classes et les circonscriptions électorales. Pour
vous aider dans cette tâche, le ministère de l'intérieur
se charge de désigner, dans chaque préfecture, un correspondant
auprès duquel vos services pourront effectuer les vérifications
nécessaires.
La liste des classes retenues dans chaque département
devra impérativement être adressée à la direction
de l'enseignement scolaire avant le 27 octobre
2000, conformément au calendrier fixé,
figurant dans le tableau annexé. Cette liste sera établie sur
le formulaire type n° 1 (non publié) annexé à l'exemplaire
de la présente note qui sera adressé à chaque inspectrice
et inspecteur d'académie.
II - Travaux des classes désignées
Le travail des classes retenues consiste à
élaborer une proposition de loi, sur les thèmes qu'elles jugent
essentiels, comprenant un exposé des motifs d'une page et quatre articles
au maximum également rédigés en une page (format 21 x 29,7).
Cette formule présente l'avantage de faire entrer les élèves
dès le début dans le jeu parlementaire en "grandeur réelle"
et de rendre plus vivante la séance publique grâce au vote des
"députés-juniors" désignés selon les modalités
définies au titre III ci-dessous.
Les classes doivent également rédiger
quatre questions, deux au ministre de l'éducation nationale, deux au
président de l'Assemblée nationale.
L'Assemblée nationale adresse aux classes,
avant fin novembre 2000, une
documentation pédagogique et les informe qu'elles ont la possibilité
de visiter le Palais Bourbon les lundi et vendredi du premier trimestre 2001,
et qu'elles peuvent prendre contact avec leur député(e) dès
décembre. La documentation pédagogique contient des brochures
destinées à chaque élève, ainsi que des informations
sur l'Assemblée nationale permettant à l'enseignant(e) de préparer
et d'animer les travaux de sa classe.
III - Délégués des élèves : leur désignation
- leur accompagnateur
Les élèves des classes de CM2, retenues par les inspecteurs (inspectrices)
d'académie en octobre 2000, délèguent un de leurs camarades,
pour les représenter à l'Assemblée nationale. Les 577 enfants
ainsi désignés siégeront donc à l'Assemblée
nationale le 19 mai 2001. Un suppléant doit être également
désigné afin de pallier une éventuelle défaillance
de l'élève choisi.
L'enseignant(e) informe ensuite les familles concernées
de l'opération et s'assure de l'accord de principe de ces familles pour
autoriser leur enfant à participer à la séance à
l'Assemblée nationale ainsi que pour l'accompagner à Paris (une
personne par enfant). Il doit être bien précisé que l'accompagnateur
est choisi par la famille : c'est l'un des parents ou une personne nommément
désignée par elle.
Avant le 15 janvier 2001, le
directeur (directrice) d'école envoie à l'inspecteur (inspectrice)
d'académie le nom de l'élève qui sera le représentant
de sa classe, et celui de son suppléant ainsi que le nom et l'adresse
de l'accompagnateur. Ces informations seront adressées à la direction
de l'enseignement scolaire par les inspecteurs (inspectrices) d'académie
avant le 29 janvier 2001, sur
le formulaire type n° 2 (non publié), annexé à l'exemplaire
de la présente note qui leur sera adressé.
L'accord écrit des personnes concernées
sur la communication de leur adresse personnelle doit être préalablement
recueilli.
Il est nécessaire d'éviter, pour des
motifs d'organisation, de procéder à des modifications dans la
désignation des accompagnateurs. Sauf cas de force majeure, seules les
demandes dûment justifiées, validées par les familles et
présentées dans un délai raisonnable pourront être
acceptées.
IV - Détermination des classes lauréates au plan académique
et au plan national
Les classes adressent leurs travaux aux rectorats
avant le 7 mars 2001 (il
est précisé qu'aucun de ces travaux ne pourra être restitué).
Les jurys académiques se réunissent
entre le 12 et le 16 mars 2001, sélectionnent les deux meilleures propositions
de loi et désignent la classe lauréate académique parmi
les deux classes rédactrices de ces propositions, selon les critères
suivants :
- la proposition doit correspondre à une production
réelle des enfants, respectant leur raisonnement et leur expression ;
- la proposition rend compte de la réflexion
de futurs citoyens sur les problèmes de société ;
- la proposition doit se traduire dans les faits
par une action réelle ;
- l'exposé des motifs de la proposition est
destiné à être lu à la tribune lors de la séance
publique du Parlement des enfants.
Indépendamment des propositions de loi, les
jurys académiques sélectionnent d'une part, deux questions au
ministre de l'éducation nationale, d'autre part, deux questions au président
de l'Assemblée nationale.
Les propositions de loi ainsi que le jeu des quatre
questions retenues sont transmis à la direction de l'enseignement scolaire
avant le 26 mars 2001.
Le jury national, composé de membres de l'éducation
nationale et de personnalités choisies pour leurs compétences,
se réunit entre le 17 et le 27 avril 2001. Il sélectionne les
dix meilleures propositions, sans les classer, selon les critères précédemment
définis, dans l'ensemble des copies envoyées par les académies
et les territoires d'outre-mer.
Ces 10 propositions sont imprimées et envoyées
à toutes les classes avant le 7 mai
2001, pour que celles-ci en débattent
et donnent leur avis à leur "député junior" sur celle qui
leur paraît la meilleure. Le palmarès résultera du vote
des "députés juniors" au Palais Bourbon.
Les quatre questions destinées à être
posées respectivement au ministre et au président de l'Assemblée
nationale sont choisies parmi les questions sélectionnées par
les jurys académiques.
Les enseignants(es) des classes lauréates
académiques et des classes lauréates nationales seront invités
par l'Assemblée nationale à la journée du 19 mai 2001.
La classe lauréate de chaque académie
recevra de l'Assemblée nationale un prix, d'un montant de 1 200 F, destiné
à l'acquisition de livres, éventuellement sous la forme de chèque-lire.
À toutes fins utiles, les écoles concernées adresseront,
avant le 5 mai 2001, date
impérative, à l'Assemblée nationale les relevés
d'identité bancaire ou postale permettant le versement de cette somme.
Les 10 classes retenues au plan national recevront
un camescope. Enfin, chaque classe participante sera destinataire du Journal
officiel, de la cassette audiovisuelle et du poster rendant compte de la séance
du 19 mai 2001.
V - Voyage et déroulement de la journée du 19 mai 2001
L'organisation de cette phase de l'opération
est assurée par les services de l'Assemblée nationale. Ceux-ci
se chargeront d'informer les familles et les enseignants(es) lauréats
des modalités pratiques du voyage, du séjour et du déroulement
de la journée à Paris. Il est précisé que les frais
de transport seront intégralement remboursés par l'Assemblée
nationale, les cas particuliers faisant l'objet d'un examen spécial.
Vous trouverez ci-joint le calendrier récapitulatif
de l'ensemble de l'opération.
Je vous prie de bien vouloir apporter une attention
toute particulière à sa mise en oeuvre et veiller scrupuleusement
au respect des délais fixés.
Le regroupement d'informations et la gestion d'opérations
concernant 577 classes et plus de 1 100 personnes (élèves, accompagnateurs
et enseignants(es) lauréats) constitue une lourde charge, aussi bien
pour les services du ministère que pour ceux de l'Assemblée nationale.
Le concours que vous apporterez à la réalisation de cette opération
nationale contribuera, comme les années précédentes, à
sa pleine réussite.
Le ministre de l'éducation nationale
Jack LANG
PARLEMENT DES ENFANTS 2001 - CALENDRIER
SEPTEMBRE 2000
|
OCTOBRE 2000
|
NOVEMBRE 2000
|
DÉCEMBRE 2000
|
JANVIER 2001
|
FÉVRIER 2001
|
MARS 2001
|
AVRIL 2001
|
MAI 2001
|
- information
des écoles par les inspecteurs d'académie, directeurs
des services départementaux de l'éducation nationale
Le 7/9
- publication au B.O. de la note de service
annonçant l'opération |
Avant le 16/10
- envoi par les enseignants de CM2 du dossier
de candidature à l'inspection académique
Entre le 16 et le 27/10
- sélection des classes participantes
par les IA
Avant le 27/10
- transmission des classes retenues à
la DESCO qui les transmet à l'Assemblée nationale
|
Avant fin
novembre
- l'Assemblée nationale envoie aux
classes le colis pédagogique |
|
Avant le 15/1
- envoi par les classes du nom du député
junior et de celui de son suppléant à l'inspection académique
Avant le 29/1
- transmission des noms des députés juniors à la
DESCO qui les transmet à l'Assemblée nationale |
Avant le
1/3
- envoi par l'Assemblée nle de la
circulaire "transports et organisation de la journée" aux participants
|
Avant le 7/3
- remise des travaux (propositions de loi
+ questions) par les classes aux rectorats
Entre le 12 et 16/3
- réunion des jurys académiques
et sélection des propositions et des questions
Avant le 26/3
- envoi des travaux sélectionnés
par les jurys académiques à la DESCO |
Avant le 12/4
- transmission de ces travaux à l'Assemblée
nationale
Le 10/4
- l'Assemblée nle envoie aux participants
badges et invitations
Entre le 17 et le 27/4
- réunion du jury national |
Avant le 5/5
transmission par les écoles lauréates
académiques, directement à l'Assemblée nle, des
RIB ou RIP permettant le versement du prix de 1 200F
Avant le 7/5
- impression des 10 propositions de loi
retenues pour envoi par l'Assemblée nle aux classes
Entre le 9 et le 19/5
- discussion des propositions de loi dans
les classes
Le 19 mai
Parlement des enfants |
1er trimestre 2001 = visite de l'Assemblée
nationale par les classes tous les lundi et vendredi - Inscription au 01 40
63 63 08.
Renseignements généraux sur le
Parlement des enfants : 01 40 63 66 46.
ACTIVITÉS ÉDUCATIVES
Journée
mondiale du refus de la misère le 17 octobre 2000
NOR :
MENE0002127C
RLR :
554-9
CIRCULAIRE N°2000-124 DU
31-8-2000
MEN
DESCO B5- DESCO A9
Texte adressé aux rectrices et recteurs
d'académie ; au directeur de l'académie de Paris ; aux inspectrices
et inspecteurs d'académie, directrices et directeurs des services départementaux
de l'éducation nationale
o
Depuis 1994, l'éducation nationale s'associe à la Journée
mondiale du refus de la misère qui permet de sensibiliser les enseignants
et les élèves à la lutte contre les exclusions.
Dans le prolongement de la loi d'orientation de lutte
contre les exclusions du 29 juillet 1998, articles 140 à 149, la communauté
éducative doit se mobiliser pour donner aux enfants qui connaissent la
grande pauvreté, toutes leurs chances pour réussir leur scolarité.
Ainsi, un groupe de travail a publié en 1998,
une plaquette "Grande pauvreté et réussite scolaire" qui a été
adressée à l'ensemble des écoles et établissements
scolaires. Ce groupe travaille actuellement à la préparation d'un
dossier prévu pour la rentrée 2001 à destination de tous
les formateurs pour que cette question de la grande pauvreté soit au
cur de leurs préoccupations.
Cette année encore, le 17 octobre devra être
un temps fort de mobilisation. L'ONU et l'UNESCO ont fait de l'année
2000, l'année de la culture de la paix et la journée du refus
de la misère s'inscrit tout naturellement dans cette perspective.
Je vous invite à initier et soutenir toutes
les actions de sensibilisation et de réflexion sur ce thème, tant
dans la formation des équipes éducatives que dans les actions
conduites dans les classes.
Contact : Journée mondiale du refus de la
misère, 33, rue Bergère, 75009 Paris. Téléphoner
au 01 47 70 00 81. Internet : http://www.oct17.org
Pour le ministre de l'éducation nationale
par délégation,
Le directeur de l'enseignement scolaire
Jean-Paul de GAUDEMAR
ACTIVITÉS ÉDUCATIVES
Concours
national de la Résistance et de la Déportation - année
2000-2001
NOR : MENE0002108N
RLR : 554-9
NOTE DE SERVICE N°2000-129 DU
31-8-2000
MEN
DESCO A9
Réf. : A. du 16-1-1997 (B.O. du 20-2-1997)
o
La date des épreuves du concours national de la Résistance et
de la Déportation pour l'année scolaire 2000-2001 a été
fixée au jeudi 15 mars 2001.
Pour le concours de 2001, le jury national propose
pour les classes de lycée d'enseignement général et technologique
et de lycée professionnel ainsi que pour les classes de troisième
de collège le thème suivant :
"Née de réactions spontanées
et éparses, d'engagements divers, la Résistance française
a évolué suivant des formes multiples et s'est unifiée
autour de valeurs communes afin de libérer le territoire.
Suivant les ressources dont vous disposerez localement,
vous montrerez comment La France libre et les résistants de l'intérieur
se sont organisés pour aboutir à la victoire.".
L'attention des jurys départementaux est attirée
sur le fait qu'il s'agit d'un thème pour les épreuves collectives,
les épreuves individuelles devant comporter des sujets choisis tout particulièrement
et proposés par ces jurys à partir de ce thème général.
Pour le ministre de l'éducation nationale
et par délégation,
Le directeur de l'enseignement scolaire
Jean-Paul de GAUDEMAR
RÈGLEMENT DU CONCOURS
NATIONAL DE LA RÉSISTANCE ET DE LA DÉPORTATION ANNÉE SCOLAIRE
2000-2001
1 - Ce
concours est ouvert aux élèves des établissements publics
et privés sous contrat ainsi qu'aux élèves des établissements
d'enseignement agricole, des établissements relevant du ministère
de la défense et des établissements français à
l'étranger.
2 - Il comporte quatre catégories de participation :
Première catégorie : classes de
tous les lycées
Réalisation d'un devoir individuel en classe
- durée 3 h 30.
Deuxième catégorie : classes de
tous les lycées
Réalisation d'un travail collectif portant
sur le thème énoncé ci-dessus.
Troisième catégorie : classes
de troisième de collège
Rédaction d'un devoir individuel en classe
- durée : 2 h 30.
Quatrième catégorie : classes
de troisième de collège
Réalisation d'un travail collectif portant
sur le thème énoncé ci-dessus.
Pour les deuxième et quatrième catégories,
le jury national ne retiendra aucun travail individuel. Ces travaux doivent
obligatoirement être collectifs.
3 - Conditions de réalisation
Les épreuves des première et troisième
catégories doivent être réalisées en classe, sous
surveillance, dans le temps indiqué ; les candidats ne doivent disposer
d'aucun document personnel. Afin de permettre aux candidats de concourir dans
des conditions identiques, les inspecteurs d'académie, directeurs des
services départementaux de l'éducation nationale veilleront
à ce que les sujets choisis par les jurys départementaux à
partir des thèmes nationaux restent confidentiels jusqu'à la
date de l'épreuve. À l'initiative de l'inspecteur d'académie,
directeur des services départementaux de l'éducation nationale,
plusieurs sujets pourraient être retenus, l'un d'eux étant tiré
au sort, à proximité de la date de l'épreuve.
En revanche, il est recommandé aux enseignants
d'aider leurs élèves à préparer l'épreuve,
à partir du thème national.
Il convient notamment de privilégier les
démarches personnelles de recherche de témoignages, notamment
auprès d'anciens résistants et déportés. De même,
il importe de faire émerger la diversité des formes de résistance,
de répression et de persécution liée aux spécificités
locales : les investigations auprès des archives départementales
sont à cet égard essentielles.
Les travaux collectifs peuvent être préparés
dès le premier trimestre. Compte tenu des évolutions technologiques,
il convient de favoriser largement l'utilisation de nouveaux supports : cassette
vidéo, cédérom, site Internet. Dans cette dernière
éventualité, le mémoire pourra être remplacé
par une note de présentation du site avec son adresse.
Les jurys départementaux peuvent fixer une
limite de durée aux enregistrements produits.
Pour des raisons techniques (fragilité,
sécurité...), les travaux collectifs doivent obligatoirement
ne pas dépasser le format A3 ; les
panneaux d'exposition présentant une surface supérieure à
ce format, ne seront pas examinés par le jury national.
4 - Envoi des travaux
Les copies et les travaux collectifs, sur lesquels seront clairement indiqués
le nom, le prénom, la classe ainsi que l'établissement du candidat,
seront adressés par l'établissement scolaire à l'inspecteur
d'académie, directeur des services départementaux de l'éducation
nationale au plus tard le 23 mars 2001.
5 - Prix départementaux
Les jurys départementaux composés
conformément à l'article 2 de l'arrêté cité
en référence peuvent désigner des lauréats départementaux
qui reçoivent leurs prix lors d'une cérémonie organisée
au chef-lieu du département le 8 mai ou à une date voisine.
En outre, les jurys départementaux désignent
à l'intention du jury national pour chacune des quatre catégories
le meilleur travail. Les inspecteurs d'académie, directeurs des services
départementaux de l'éducation nationale envoient au
plus tard le 25 mai 2001 les copies et les
travaux collectifs ainsi sélectionnés au ministère de
l'éducation nationale, direction de l'enseignement scolaire (DESCO
A9), "Concours national de la résistance et de la déportation",
107, rue de Grenelle, bâtiment A, 75007 Paris.
À chacune des épreuves sélectionnées,
sera annexé le sujet proposé par le jury départemental.
En outre, les travaux expédiés seront accompagnés du
palmarès des prix départementaux et du tableau d'informations
statistiques dont le modèle est joint et qui ne fera pas l'objet d'un
envoi particulier. Lorsqu'aucun travail n'aura été sélectionné
pour le jury départemental, les sujets départementaux et le
tableau de participation seront néanmoins envoyés.
L'attention des jurys départementaux est
appelée sur la nécessité de bien sélectionner
à l'attention du jury national la meilleure réalisation (qui
ne doit pas excéder deux éventuelles ex-aequo) pour chaque catégorie
et de veiller à la régularité de leurs conditions de
réalisation.
6 - Jury national
Le jury national examine les travaux sélectionnés
au cours de l'été et établit le palmarès à
la fin du mois de septembre.
Pour l'ensemble des catégories, il désigne
seize lauréats. Le nombre des établissements lauréats
pour les travaux collectifs ne saurait être supérieur à
huit.
7 - Retour des travaux
Tous les travaux sont retournés à
l'inspection académique après la cérémonie de
remise des prix.
Les inspecteurs d'académie, directeurs des
services départementaux de l'éducation se chargeront, en liaison
avec les associations locales, de la mise en valeur des travaux auprès
des musées, des bibliothèques, des mairies, etc.
8 - Remise des prix nationaux
Les prix nationaux sont remis par le ministre de
l'éducation nationale ou son représentant ainsi que le secrétaire
d'État à la défense, chargé des anciens combattants,
ou son représentant, au cours d'une cérémonie officielle
à Paris dont les modalités d'organisation seront précisées
ultérieurement aux chefs des établissements concernés.
Les lauréats au titre des épreuves individuelles sont accompagnés
par les professeurs d'histoire. Les lauréats au titre des travaux collectifs
sont représentés par quatre élèves au maximum,
désignés par leurs camarades, accompagnés par le professeur
qui a dirigé leurs travaux.
TRAVAUX
|
PARTICIPANTS
|
TRAVAUX SÉLECTIONNÉS
POUR EXAMEN PAR LE JURY NATIONAL
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Individuels
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Nombre d'établissements
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Nombre d'élèves
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Nom de l'élève
Nom et adresse complète de l'établissement
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Première catégorie
(classes de tous les lycées)
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Troisième catégorie
(classes de troisième de collège)
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TRAVAUX
|
PARTICIPANTS
|
TRAVAUX SÉLECTIONNÉS
POUR EXAMEN PAR LE JURY NATIONAL
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Collectifs
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Nombre d'établis-
sements
|
Nombre d'élèves
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Nombre de mémoires
|
Nombre d'élèves
Nom et adresse complète de l'établissement
|
Deuxième catégorie
(classes de tous les lycées)
|
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Quatrième catégorie
(classes de troisième de collège)
|
|
|
ACTIONS ÉDUCATIVES
Concours
René Cassin - année 2000-2001
NOR : MENE0002109N
RLR : 554-9
NOTE DE SERVICE N°2000-130 DU
31-8-2000
MEN
DESCO A9
o
Le concours René Cassin, créé en 1988, permet aux élèves
de collèges et de lycées de mener une réflexion sur un
thème relatif aux droits de l'homme.
J'appelle votre attention sur le choix du nouveau
thème de réflexion pour l'année 2000-2001 qui est le suivant
: "Le respect de l'autre".
Les élèves pourront fournir un travail
de réflexion en s'appuyant sur des exemples précis, soit de proximité
(actions de solidarité dans le quotidien...), soit plus lointains (actions
humanitaires dans le monde...). Ils pourront également démontrer
comment, à partir de situations concrètes dans lesquelles ils
se sont impliqués, il est possible d'engager des actions qui induisent
le respect de l'autre.
Je vous remercie de tout le soin que vous apporterez
à faire connaître ce concours qui demeure un des vecteurs privilégié
de l'apprentissage de la citoyenneté et des droits tels qu'ils sont proclamés
dans la Déclaration universelle des droits de l'homme.
Pour le ministre de l'éducation nationale
et par délégation,
Le directeur de l'enseignement scolaire
Jean-Paul de GAUDEMAR
REGLEMENT DU CONCOURS RENÉ CASSIN - ANNÉE
2000-2001
Article 1 - Le
concours René Cassin est ouvert, à nouveau cette année,
à tous les élèves de collèges, de lycées
d'enseignement général et technologique et de lycées professionnels
des établissements publics et privés sous contrat et des établissements
français à l'étranger.
Article 2 - Le
travail reste très ouvert. En effet, il peut consister en la constitution
d'un dossier collectif (mémoire, support vidéo ou CD-Rom, affiche,
expo...) réalisé si possible dans le cadre d'un projet éducatif.
Ces travaux peuvent être enrichis de citations, de poèmes, de dessins
ou autres. Par ailleurs, le concours peut être l'occasion de lancement
ou d'engagement vers une action forte et exemplaire, éventuellement inscrite
dans un projet d'établissement. De même, toute initiative portant
sur ce thème, et déjà mise en uvre dans les établissements
peut être présentée.
Pour des raisons techniques (fragilité, sécurité...),
les travaux collectifs doivent obligatoirement ne
pas dépasser le format A3 les panneaux
d'exposition présentant une surface supérieure à ce format
ne seront pas examinés par le jury national. Ces travaux doivent être
envoyés au plus tard le 6 avril 2001
au rectorat de l'académie de l'établissement.
Article 3 - Un
jury académique, présidé par le recteur ou son représentant
et composé d'un inspecteur pédagogique régional et d'enseignants,
notamment d'histoire, se réunit pour désigner un lauréat
académique par niveau (collège, lycée d'enseignement général
et technologique, lycée professionnel). Une remise de prix académique
est organisée par le recteur au printemps 2001.
Article 4 - Le
jury académique transmet les travaux primés pour sélection
par le jury national à la fin de l'année scolaire à la
direction de l'enseignement scolaire, service des formations, bureau des actions
éducatives, culturelles et sportives, DESCO A9, 107, rue de Grenelle,
bâtiment A, 75007 Paris.
Il accompagne son envoi d'éléments
statistiques sur la participation des élèves et des établissements.
Les travaux non retenus par le jury national sont retournés à
l'adresse de l'établissement scolaire après publication du palmarès.
Article 5 -
Il est recommandé aux enseignants d'aider leurs élèves
à préparer les travaux ou à mettre au point leur action
et de les inciter à faire appel aux associations uvrant en France
dans le domaine des droits de l'homme et qui figurent dans l'arrêté
du Premier ministre du 10 mai 1999 portant nomination des membres de la Commission
nationale consultative des droits de l'homme (JO du 19 mai 1999). Les enseignants
peuvent en outre prendre contact avec les associations agréées
par l'éducation nationale dont la liste figure dans les arrêtés
du 11 mai 1995, du 19 février 1996 et du 31 octobre 1996 (B.O. du 25
mai 1995, du 29 février 1996 et du 14 novembre 1996). Ces associations,
par leurs compétences au niveau local pour les unes, international pour
les autres, peuvent être d'un grand apport.
Article 6 - Le
jury national du concours René Cassin est composé comme suit :
- le président de la Commission nationale
consultative des droits de l'homme, président ;
- trois personnalités reconnues pour leur engagement en faveur des droits
de l'homme, dont une personnalité étrangère ;
- trois représentants des corps d'inspection
de l'éducation nationale ;
- trois enseignants.
Article 7 - Le
ministre de l'éducation nationale désigne les membres du jury
pour une durée de trois ans.
Article 8 - Le
jury se réunit sur proposition de son président et sur convocation
du directeur de l'enseignement scolaire.
Après avoir examiné les travaux sélectionnés,
il établit son palmarès au courant du mois d'octobre. Il retient
un groupe lauréat pour les collèges, pour les lycées d'enseignement
général et technologique et pour les lycées professionnels.
Autour de la période du 10 décembre,
date anniversaire de la proclamation universelle des droits de l'homme, un prix
national est attribué à ces lauréats.
ACTIVITÉS ÉDUCATIVES
Grand
prix des jeunes lecteurs 2001
NOR : MENE0002098N
RLR : 554-9
NOTE DE SERVICE N°2000-131 DU
31-8-2000
MEN
DESCO A9
Texte adressé aux rectrices et recteurs
; au directeur de l'académie de Paris ; aux inspectrices et inspecteurs
d'académie, directrices et directeurs des services départementaux
de l'éducation nationale
o
Pour la dix-septième année, la Fédération des parents
d'élèves de l'enseignement public (PEEP) organise le "Grand prix
des jeunes lecteurs".
Ce concours a été créé
afin d'encourager à la lecture les élèves des classes de
dernière année du cycle des approfondissements et de sixième
: vingt- sept d'entre eux deviendront membres du jury national et choisiront
le livre lauréat 2001 parmi dix uvres nouvelles de jeunesse sélectionnées
par les soins du comité de lecture de la PEEP.
Les recteurs et les inspecteurs d'académie
sont invités à accueillir favorablement cette action et à
autoriser la diffusion des questionnaires du concours dans les écoles
et les collèges.
Pour le ministre de l'éducation nationale
et par délégation,
Le directeur de l'enseignement scolaire
Jean-Paul de GAUDEMAR