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Bulletin Officiel
de l'Education Nationale
 

N°7 du 17 février

2000

www.education.gouv.fr/bo/2000/7/sup.htm - vaguemestre@education.gouv.fr


ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR, RECHERCHE ET TECHNOLOGIE



 

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR

Utilisation d'un formulaire de mathématiques pour certains BTS

NOR : MENS0000314N

RLR : 544-4a

NOTE DE SERVICE N°2000-021 DU 10-2-2000

MEN

DES A8


Texte adressé aux recteurs d'académie ; aux inspecteurs d'académie, directeurs des services départementaux de l'éducation nationale ; aux chefs d'établissement
Utilisation d'un formulaire de mathématiques pendant l'enseignement et au moment des épreuves de mathématiques pour les brevets de technicien supérieur faisant l'objet des groupements A, B, C et D et hors groupements pour les spécialités "comptabilité et gestion", "conception de produits industriels" et "informatique de gestion", à compter de la session 2000
Vous voudrez bien trouver ci-joint, en annexe à la présente note de service les nouveaux formulaires de mathématiques concernant les brevets de technicien supérieur cités en objet.
L'arrêté du 30 mars 1989, qui présente dans son annexe le programme de mathématiques et qui en définit l'épreuve, précise que l'utilisation du formulaire de mathématiques pendant les cours et au moment de l'examen est autorisée au même titre que celle des instruments de calcul et de dessin.
Cette disposition résulte de l'objectif assigné à l'enseignement des mathématiques au niveau de formation qui est celui des techniciens supérieurs. Il consiste à fournir aux étudiants les outils nécessaires pour suivre avec profit les enseignements de sciences physiques, de technologie, d'économie, de gestion et d'informatique, tout en contribuant au développement de la formation scientifique. Compte tenu de cet objectif, il n'est pas apparu indispensable que l'étudiant ait à apprendre un certain nombre de formules portant sur les fonctions usuelles, les paramètres statistiques et les lois de probabilité. Outre qu'elle place les candidats dans les conditions voisines de celles qu'ils rencontreront dans leur vie professionnelle, cette disposition permet d'apprécier leur capacité à utiliser efficacement une documentation.
Elle évite également que les résultats obtenus ne soient trop liés aux performances de mémorisation des calculatrices de poche dont disposent les candidats. En effet, les calculatrices que l'on trouve sur le marché et autorisées aux examens ont des capacités de mémorisation de ces formules très variables : les modèles les plus perfectionnés sont ceux dont le prix est le plus élevé, ce qui est de nature à introduire des inégalités entre les candidats. La mise à disposition de ces formulaires qui constituent l'outil de base suffisant pour le niveau d'exigence en mathématiques de ces brevets de technicien supérieur doit donc être aussi considérée comme une mesure d'équité.
Vous veillerez à ce que la présente note de service soit diffusée dans les meilleurs délais dans les établissements concernés (publics, privés sous contrat, privés hors contrat), afin que chaque candidat dispose d'un délai suffisant pour être en possession d'un exemplaire du formulaire de mathématiques correspondant à sa formation et ainsi se familiariser avec son utilisation.
Un formulaire de mathématiques identique à celui annexé à la présente note de service est distribué à chaque candidat en annexe du sujet de mathématiques. L'utilisation de tout autre formulaire est interdite.
Cette disposition entre en application à compter de la session 2000 pour les brevets de technicien supérieur des groupements A à D, et hors groupement pour les spécialités "comptabilité et gestion", "conception de produits industriels" et "informatique de gestion". Les dispositions des précédentes sessions restent en vigueur pour les autres spécialités.
Cette note annule et remplace la note de service n° 99-051 du 12 avril 1999.


Pour le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie
et par délégation,

L'adjoint à la directrice de l'enseignement supérieur
Alain PERRITAZ

Les formilaires sont au format PDF (sup.pdf - 32 pages - 673 Ko)

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BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR
Groupements de spécialités de BTS
NOR : MENS9901220Z
RLR : 544-4a
RECTIFICATIF DU 10-2-2000
MEN
DES A8

Texte adressé aux recteurs d'académie ; aux inspecteurs d'académie, directeurs des services départementaux de l'éducation nationale ; aux chefs d'établissement
oLes regroupements de spécialités de BTS, présentés dans le tableau de la note de service n° 99-101 du 7 juillet 1999 (B.O.n° 28 du 15-7-1999), applicables à compter de la session d'examen 2000, sont modifiés comme suit :
Le brevet de technicien supérieur "constructions métalliques" est transféré du groupement 17 au groupement 15 réunissant les BTS du domaine du bâtiment.


Pour le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie
et par délégation,

La directrice de l'enseignement supérieur
Francine DEMICHEL



PARTENARIAT
Convention-cadre entre le MEN et l'association Ingénieurs pour l'école
NOR : MENE0000298X
RLR : 420-0c
CONVENTION DU 13-1-2000
MEN
DESCO A7


Le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie et le président de l'association Ingénieurs pour l'école

Vu les dispositions :
- de la loi d'orientation n° 89-486 du 10 juillet 1989 sur l'éducation,
- de la loi n° 93-1313 du 20 décembre 1993 relative au travail, à l'emploi et à la formation professionnelle,
- de la loi n° 99-587 du 12 juillet 1999 sur l'innovation et la recherche,
- du décret-loi du 2 mai 1938 relatif aux subventions accordées par l'État aux associations, sociétés et collectivités privées.

Considérant
a) que le ministère de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie :
- prépare et met en œuvre la politique du Gouvernement en ce qui concerne l'accès de chacun aux savoirs, ainsi que le passage de l'école à l'emploi en application notamment de la ligne directrice n° 8 du plan national d'action pour l'emploi ;
- souhaite renforcer le rapprochement école-entreprise, développer toute forme d'échanges et de cursus pédagogiques incluant des périodes en entreprise susceptibles d'accroître les chances d'accès des jeunes à l'emploi et de favoriser l'insertion professionnelle ;
- souhaite développer la collaboration entre les établissements d'enseignement supérieur et les entreprises ;
b) que l'association Ingénieurs pour l'école, souhaite :
- renforcer les initiatives en faveur du rapprochement école-entreprise, dans l'esprit de l'entreprise citoyenne ;
- contribuer à la préparation des jeunes à la vie de travail et à leur insertion dans l'emploi ;
- contribuer au renforcement des enseignements technologiques et professionnels ;
- développer les relations école-entreprise et mobiliser des ingénieurs, cadres et techniciens supérieurs au service de l'insertion professionnelle des jeunes ;
c) que la présente convention-cadre constitue le cadre de référence de la coopération entre l'éducation nationale et l'association Ingénieurs pour l'école en particulier en ce qui concerne l'application de la loi d'orientation n° 89-486 du 10 juillet 1989 sur l'éducation complétée par certaines dispositions de la loi n° 93-1313 du 20 décembre 1993 relative au travail, à l'emploi et à la formation professionnelle,

conviennent ce qui suit :

TITRE 1
Un partenariat école-entreprise renforcé

Article 1
L'action conduite par l'association Ingénieurs pour l'école s'inscrit dans le long terme et doit contribuer à développer, au-delà de la conjoncture, un partenariat renforcé entre école et entreprise, par la mise au point d'un dispositif efficace et durable d'échange de compétences.
À cet égard, les entreprises fondatrices de l'association Ingénieurs pour l'école ne conçoivent son ouverture à de nouvelles entreprises que dans le respect des valeurs d'entreprise citoyenne qu'elles partagent.
Article 2
Cette volonté de partenariat se concrétise par la poursuite d'objectifs définis d'un commun accord et la mise en œuvre de moyens complémentaires, ainsi que par la reconnaissance des services mutuellement rendus.
- L'éducation nationale bénéficie d'un transfert de compétences prioritairement au service de toute action facilitant le passage de l'école à l'emploi et renforçant les chances d'insertion professionnelle des jeunes.
- Les entreprises membres de l'association Ingénieurs pour l'école bénéficient d'un service rendu à leur gestion prévisionnelle des emplois et des parcours professionnels ainsi que d'un transfert de compétences en retour, favorisant leurs relations avec le service public de l'éducation nationale.
- Ensemble, le ministère de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie et l'association Ingénieurs pour l'école contribuent à une meilleure préparation des jeunes à la vie professionnelle, à la valorisation des enseignements professionnels et au rapprochement des cultures des mondes économique et éducatif.
Article 3
Ce partenariat se traduit également par un partenariat financier :
- les signataires de cette convention-cadre s'engagent sur le principe d'un partage des coûts entre un financement public et un financement des entreprises.
- ce cofinancement, conçu sur la base d'un coût prenant en compte le salaire et les charges des personnels détachés, donne lieu à une indemnité salariale annuelle plafonnée, reversée aux entreprises.
- les modalités financières pratiques du dispositif "ingénieurs pour l'école" sont arrêtées annuellement en conseil d'administration (cf. article 9).

TITRE 2
Les domaines d'intervention des ingénieurs pour l'école

Article 4
Les interventions des "ingénieurs pour l'école" doivent contribuer au rapprochement école-entreprise, faciliter le passage de l'école à l'emploi et renforcer directement ou indirectement les chances d'insertion professionnelle des jeunes.
Leurs missions s'inscrivent notamment dans les domaines suivants :
L'information et l'orientation
Les "ingénieurs pour l'école" contribuent à l'information des élèves et de leurs familles. Ils aident les jeunes à définir un projet de formation professionnelle. Ils mettent en place des opérations afin de contribuer à une découverte active des métiers.
L'enseignement professionnel intégré et l'apprentissage
Dans la perspective d'améliorer la qualité des formations professionnelles initiales,
- les "ingénieurs pour l'école" contribuent à la constitution de réseaux d'entreprises pouvant accueillir des jeunes pour des stages ou des périodes de formation en entreprise dans le cadre de l'enseignement professionnel intégré,
- ils aident les établissements de formation accueillant des apprentis à construire des modes de relations pérennes avec les maîtres d'apprentissage,
- ils informent les entreprises sur l'ensemble de l'offre de formation.
Les nouvelles technologies de l'information
Les "ingénieurs pour l'école" apportent leur concours pour des actions de formation dans le domaine des nouvelles technologies.
Les "ingénieurs pour l'école" favorisent les liens et les rapprochements entre les établissements scolaires et les entreprises grâce aux technologies de l'information et de la communication.
L'appui technologique aux petites et moyennes entreprises
Les "ingénieurs pour l'école" aident les établissements dans leur relation avec le monde économique. Leur action doit être centrée sur les aspects opérationnels du développement des actions d'appui technologique aux petites et moyennes entreprises, notamment par l'utilisation des plates-formes techniques des établissements. Ils participent à la mise en œuvre de la coopération technologique organisée dans le cadre de la loi n° 99-587 du 12 juillet 1999 sur l'innovation et la recherche.
L'insertion professionnelle des jeunes
Les "ingénieurs pour l'école" peuvent participer aux opérations relatives à l'insertion des jeunes, aider aux techniques de recherche d'emploi et collaborer à des structures locales d'éducation-économie.
Les emplois-jeunes
Les "ingénieurs pour l'école" participent à l'accueil, à la formation et à l'insertion professionnelle des aides-éducateurs recrutés au titre des emplois-jeunes.

Article 5
Les missions précitées ne sont pas exhaustives. Cependant leur choix doit être rigoureusement soumis au principe de non substitution aux fonctions normalement dévolues au personnel de la fonction publique et compatibles avec les critères de cofinancement du fonds social européen - objectif 3.
Article 6
Sur proposition du ministère de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie, le conseil d'administration de l'association arrête annuellement les priorités nationales du dispositif "ingénieurs pour l'école". Le choix et l'établissement du cahier des charges d'une mission académique particulière sont de la responsabilité des recteurs.

TITRE 3

Le rôle des deux partenaires

Article 7
Rôle de l'association Ingénieurs pour l'école
L'association assure l'ensemble des tâches administratives et financières nécessaires au fonctionnement et au développement du dispositif "ingénieurs pour l'école".
Elle assure, en étroite coopération avec le ministère de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie et les entreprises l'animation du réseau "ingénieurs pour l'école" et plus particulièrement :
- participe à l'identification des besoins des académies dans tous les domaines pouvant concourir à l'insertion professionnelle des jeunes et au rapprochement école-entreprise,
- contribue à la définition des profils des ingénieurs et des cadres pouvant conduire ces missions, participe à leur présélection,
- apporte son concours aux recteurs dans le cadre du recrutement des ingénieurs et des cadres, de leur formation et du transfert de leur expérience,
- incite les entreprises à confier aux "ingénieurs pour l'école", lors de leur retour en entreprise, des fonctions qui favorisent le rapprochement école-entreprise et qui tiennent compte de leur expérience au sein de l'éducation nationale.

Article 8
Rôle du ministère de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie
Le ministère de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie en accord avec l'association Ingénieurs pour l'école précise les objectifs généraux et particuliers des missions confiées aux "ingénieurs pour l'école" et définit la carte des "ingénieurs pour l'école" au niveau national.
Le ministère de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie veille à l'intégration des travaux des "ingénieurs pour l'école", notamment dans les réflexions engagées au niveau national qui s'inscrivent dans le cadre de leur mission.
L'éducation nationale assure l'animation et la coordination nationale du dispositif "ingénieurs pour l'école".
Les rectorats et les directions de l'administration centrale recensent et communiquent à l'association les missions qui peuvent être couvertes par les "ingénieurs pour l'école" pour favoriser l'insertion professionnelle des jeunes et le rapprochement école-entreprise.
Ils définissent les profils des ingénieurs et des cadres susceptibles de remplir ces missions.
Les recteurs et les directeurs de l'administration centrale, assistés de leurs conseillers techniques et de l'association, sélectionnent les chargés de missions sur la base d'un dossier de candidature transmis par l'entreprise. Ils établissent un cahier des charges précis définissant : objectifs, calendrier, moyens et durée de chaque mission. Ils signent avec l'entreprise une convention de délégation de personnel.
Les recteurs et les directeurs de l'administration centrale accueillent les "ingénieurs pour l'école" et les présentent aux différents services avec lesquels ils seront amenés à travailler, assurent une coordination des "ingénieurs pour l'école" qui relèvent de leur compétence et certifient an-nuellement la bonne exécution de leur mission.

TITRE 4

Les dispositions financières
Le suivi, le bilan et la durée de la convention

Article 9
Le ministère de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie s'engage à apporter un soutien financier à l'association sous forme de subvention de fonctionnement.
La contribution du ministère de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie est fixée chaque année par une convention financière.

Article 10
L'association s'engage :
- à mettre en œuvre tous les moyens nécessaires à la réalisation de l'ensemble des actions qu'elle a prévues,
- à fournir un compte rendu d'exécution dans les deux mois suivants l'exercice concerné,
- à fournir le compte des résultats annuels avant le premier mai de l'année suivante,
- à faciliter le contrôle par le ministère de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie, de la réalisation des actions, notamment l'accès aux documents administratifs et comptables,
- à désigner un commissaire aux comptes dont elle fera connaître le nom au ministère dans un délai de trois mois après signature de la présente convention.

Article 11
L'association est autorisée à utiliser tout ou partie de la subvention perçue pour verser aux entreprises, partenaires de l'opération "ingénieurs pour l'école", une compensation financière pour chaque ingénieur délégué.
L'association participe au financement des frais de déplacement des IPE pour un montant fixé annuellement.
Les recteurs assurent les frais de fonctionnement liés aux missions des IPE.
Préalablement à tout versement, l'association devra communiquer, au ministère, ses propositions de contribution financière. Celui-ci disposera alors d'un délai de quinze jours pour demander toutes les justifications et modifications jugées nécessaires.
Le rapport d'utilisation de la subvention devra obligatoirement détailler les entreprises concernées par l'opération, les ingénieurs mis à disposition et les sommes versées.
Afin d'assurer le suivi, l'association fournira chaque année la liste des "ingénieurs pour l'école" comportant toutes les informations les concernant : mission, entreprise d'origine, dates de début et de fin de mission.

Article 12
Toute fraction de la subvention qui n'aura pas servi au fonctionnement de l'association et aux participations financières définies précédemment fera automatiquement l'objet d'un reversement au budget du ministère de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie.
En cas de non respect, par l'une ou l'autre des parties , des engagements réciproques inscrits dans la présente convention, celle-ci pourra être résiliée de plein droit par l'une ou l'autre des parties à l'expiration d'un délai de quinze jours suivant l'envoi d'une lettre recommandée avec accusé de réception valant mise en demeure.

Article 13
La présente convention-cadre prend effet à compter de sa signature. Elle est conclue pour une durée de trois ans.
Au cours de cette période, elle peut être modifiée par avenant sur demande de l'une ou l'autre des parties. En cas de dénonciation ou de non renouvellement, un préavis de trois mois doit être respecté.

TITRE 5

L'extension des missions de l'association

Article 14
L'association Ingénieurs pour l'école peut-être appelée à étendre son activité à titre expérimental à de nouvelles missions, mais à la condition expresse d'un financement et d'une gestion financière distincts des activités nouvelles, à savoir :
- enseignements supérieurs,
- formation continue des adultes et notamment la validation des acquis professionnels,
- contribution de l'association à l'accueil en entreprise, des enseignants, pour des missions appropriées,
- transfert du modèle "ingénieurs pour l'école" au niveau européen.
Un groupe de pilotage sera mis en place afin de définir objectifs, modalités pratiques et suivi de chaque action expérimentale nouvelle. Il sera placé sous la responsabilité d'un membre du conseil d'administration de l'association.


Fait à Paris, le 13 janvier 2000

Le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie
Claude ALLÈGRE

Le président de l'association Ingénieurs pour l'école
Pierre GUILLEN