ACTIVITÉS
ENVISAGEABLES EN SVT
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NOTIONS
ET CONTENUS
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ACTIVITÉS
ENVISAGEABLES EN PC
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TP1
:
- Étude anatomique de l'il par la dissection
ou l'observation de sa
maquette.
- Mise en évidence de la formation d'une
image rétinienne dans un il décapé. |
SVT.
L'il : système optique de la formation des images
L'il est limité par trois enveloppes emboîtées
: la sclérotique, la
choroïde,
et la rétine qui se prolonge par le nerf optique.
Il comprend des milieux transparents (cornée, humeur vitrée,
cristallin,
humeur aqueuse) qui rendent possible la formationd'images
sur la rétine. |
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Physique
- chimie. Formation des images optiques
Un
objet ne peut être vu que s'il émet de la lumière
et que celle-ci pénètre
dans l'il. Le cerveau interprète la lumière comme
sepropageant
en ligne droite.
Les milieux transparents permettent la propagation de la lumière.
Une lentille modifie le trajet de la lumière.
Point-objet, point-image ; image d'un objet étendu.
Tout rayon optique issu d'un point-objet émerge de la lentille
en passant
par le point-image correspondant.
Éléments
caractéristiques d'une lentille mince : centre optique, axe
optique, foyer.
Construction géométrique de l'image, d'un petit objet-plan
par une
lentille convergente.
Limites
:
les relations de conjugaison (position, grandissement) ne seront ni
établies, ni utilisées ;
toute
relation entre le rayon de courbure et la vergence est hors programme
;
les conditions de Gauss, les développements sur les aberrations
sont
hors programme.
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TP1 ET TP2 :
- Reconnaître au toucher une lentille mince
convergente d'une lentilledivergente,
par la déviation produitesur
un faisceau de lumière parallèle,par
l'effet de grossissement ou deréduction
des objets (plus une lentille
est bombée, plus elle est convergente).
-
Notion de foyer image, de distance
focale; détermination de la distance focale
d'une lentille convergente ;
relation entre distance focale et vergence.
- Obtention d'une image avec unelentille
convergente. Taille, position,
sens de l'image.
- Observer une image agrandie et non
retournée avec une lentille convergente
et une lentille divergente. |
TP2 :
- Observation et interprétation d'une coupe microscopique de
la rétine.
- Mise en évidence du point aveugle (expérience de Mariotte).
TP3 :
-
Détermination des champs visuels en lumière blanche
et en lumièrecolorée.
- Mise en évidence de l'adaptation aux faibles éclairements.
- Expérience de persistance des images rétiniennes.
- Enregistrement de la propagation
de signaux électriques dans le nerf.
TP4 :
- Observation de coupes du cortex, d'électronographies de synapses.
- Analyse de films sur le rôle de neurotransmetteurs |
SVT.
La rétine : les photorécepteurs rétiniens génèrent
des messages sensoriels
Structure
des photorécepteurs rétiniens
La rétine est un tissu nerveux. La représentation visuelle
du mondeest
dépendante de la diversité et des propriétés
des photorécepteursrétiniens.
Les cônes et bâtonnets sont des cellules photoréceptrices
dont la répartition
est variable suivant les endroits de la rétine.
Fonction des photorécepteurs rétiniens
La stimulation des photorécepteurs rétiniens par la
lumière est à l'origine
du processus visuel. L'absorption des photons par les pigments
rétiniens des cônes et des bâtonnets est à
l'origine du message
nerveux sensoriel. Ce processus se traduit en message nerveux
destiné au cerveau.
Les bâtonnets sont les cellules photoréceptrices fonctionnelles
enfaible
éclairement.
La rétine humaine comprend trois types de cônes ; chacun
présenteun
maximum de sensibilité pour une longueur d'onde donnée.
Ilsparticipent
à la vision des couleurs mais sont beaucoup moinssensibles
à la lumière que les bâtonnets.
Le
message nerveux provenant de la rétine est propagé par
les fibres du
nerf optique sous forme de signaux électriques.
Limites
:
l'ultrastructure des cônes et des bâtonnets ;
l'analyse détaillée de l'activité électrique
des cônes et des bâtonnets ;
la décomposition et la synthèse des pigments photosensibles
;
le rôle des cellules pigmentaires, des neurones bipolaires
;
horizontaux et ganglionnaires, ne sont pas au programme.
Les
voies visuelles
Les
messages nerveux véhiculés par les fibres du nerf optique
aboutissent
à un relais cérébral connecté aux aires
du cortexvisuel
occipital.
Les
fibres du nerf optique communiquent avec le relais cérébral
au
niveau des synapses par un message chimique. Toute perturbation du
fonctionnement des synapses sous l'action de substances chimiques
a des conséquences sur le fonctionnement des neurones.
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Physique
- chimie. il réduit, défauts et corrections
Éléments optiques constituant l'il ; formation
de l'image sur la rétine et nécessité de l'accomodation.
Punctum proximum et punctum remotum.
Défauts de l'il. Principe de correction de ces défauts
par association de lentilles minces ou par modification de la courbure
de la cornée.
Limites : myopie, hypermétropie et presbytie sont les seuls
défauts envisagés. |
TP3
:
- Construction d'un il réduit avecune lentille convergente
et une distance fixe par rapport à un écran.
- Modélisation de l'accommodation du cristallin.
- Détermination approchée du pouvoir séparateur
de l'il.
- Détermination des distances maximale et minimale de vision
nette.
- Anomalies de lavision (étude documentaire).
- Construction d'un il réduit myope,
hypermétrope.
- Détermination expérimentale de la
longueur de l'il réduit et corrections optiques.
- Localisation des images formées, avant
et après correction. |
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Physique
- chimie. Lumières colorées.
Couleurs des objets
Déviation
des rayons optiques par un prisme. Domaine spectral de
la lumière blanche, IR et UV. Radiations monochromatiques.
Synthèse
soustractive. Couleur des objets.
Couleurs complémentaires.
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TP
4 :
- Décomposition de la lumière
blanche. Arc-en-ciel
.-
Décomposition de la lumière émise
par un filament incandescent à l'aide d'un
prisme ou d'un réseau.
-
Recomposition de la lumière blanche avec une lentille
convergente ou deux prismes. Disque de Newton.
-
Filtres colorés, synthèse soustrac tive.
Spectre d'absorption. Rôle de la lumière
incidente sur la couleur des objets.
-
Prolongements possibles :
Synthèse additive des couleurs primaires;
activité documentaire sur le pointillisme, principe
de trichromie pour la TV couleur. |
TP5 :
-
Observation et description d'un encéphale.
-
Étude de documents d'imagerie cérébrale
normale et pathologique concernant
la vision.
-
Étude d'illusions d'optique. |
SVT.
Le cerveau : un exemple d'intégration des signaux
Le
cortex visuel comporte plusieurs aires qui répondent de façon
spécifique
à des aspects différents du stimulus visuel (couleur,direction
du mouvement, reconnaissance des formes). D'autres aires corticales
participent à l'élaboration de la perception visuelle
(cortex
temporal, pariétal...). Les différentes aires du cortex
visuel échangent
en permanence des informations qui permettent une
perception visuelle globale des objets. L'organisation générale
du cortex
visuel est la même pour tous (déterminisme génétique).
Les
apprentissages et les expériences acquises sont à l'origine
d'une
organisation différente des réseaux de neurones corticaux
qui
fait qu'aucun cerveau ne voit le monde exactement comme un
autre.
Limites
: le corps genouillé latéral et les structures des aires
corticales ne sont pas au programme. |
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Physique
- chimie. Apparences de la perception visuelle
Le
cerveau joue un rôle dans l'interprétation de l'information
lumineuse
reçue. Il est soumis à des illusions géométriques
ou liées au
temps. Le dioptre et la réflexion sont choisis pour illustrer
les illusions
géométriques ; les expériences de stroboscopie,
les illusions
liées à la succession temporelle des images.
Dioptre, surface de séparation de deux milieux réfringents.
Réflexion.
Conditions de transmission de la lumière dans un autre milieu
réfringent. Réflexion totale.
Principe d'observation d'un mouvement apparent ou d'immobilité
apparente
: ralenti, projection cinématographique.
Limites : la relation de Descartes pour la réfraction est horsprogramme
; toute approche quantitative est à exclureen
stroboscopie.
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TP5
:
-
Déviation d'un pinceau lumineux
à la surface de séparation air-eau, par
une lame à faces planes et
parallèles.
-
Étude qualitative de la réfraction
(milieux plus ou moins réfringents).
-
Observation d'objets immergés dans
l'eau, expérience du bâton brisé.
- Mesure approchée d'un indice de
réfraction.
- Propagation de la lumière dans un milieu
à indice variable.
- Détermination approchée de la durée
de persistance des impressions rétiniennes.
-
Observation en éclairage strobo-scopique.
- Vision stéréoscopique et illusions
d'optique.
-
Dessin animé, construction d'un zootrope.
- Disque de Newton. |
ACTIVITÉS
ENVISAGEABLES EN SVT
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NOTIONS
ET CONTENUS
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ACTIVITÉS
ENVISAGEABLES EN PC
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TP1
:
-
Étude de la composition chimique de
divers aliments.
TP2 :
-
Élaboration et mise en uvre d'un
protocole de dégustation permettant
d'évaluer les préférences alimentaires.
TP3 :
- Utilisation de logiciels adaptés
pour estimer la valeur du métabolisme
individuel et la couverture
des besoins nutritionnels.
TP4 :
- Interprétation de documents (graphiques, textes historiques
ou d'actualité...) relatant les effets de carences alimentaires
ou d'excès. |
SVT. Comportements
alimentaires et satisfaction des
besoins
Choisir
ses aliments
Les
aliments comportent des substances minérales et organiques
en
proportions diverses.
L'eau
est un aliment essentiel.
L'appétence alimentaire nécessite la mise en jeu de
plusieurs fonctions
sensorielles.
Évaluer
ses besoins
La
ration alimentaire dépend de plusieurs paramètres
(âge, sexe,
intensité de l'activité, caractéristiques morphologiques
et
physiologiques).
L'équilibre nutritionnel est à la fois qualitatif
et quantitatif.
Analyser
les conséquences d'une ration déséquilibrée
La
prise alimentaire ne coïncide pas toujours avec les besoins
nutritionnels.
Les
déséquilibres alimentaires, fréquemment liés
au contexte
socio-économique, ont des effets néfastes sur la santé.
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Physique
- chimie. Points de vue de la chimie sur quelques
aliments
Les eaux naturelles
Les eaux de source.
Composition chimique d'une eau minérale ; diversité.
Dureté d'une eau et conséquences.
Limites : l'écriture des réactions chimiques mises en
jeu dans les dosages n'est pas une compétence exigible.
Des
eaux naturelles à l'eau potable
Le cycle de l'eau dans la nature ; enjeux planétaires.
Critères
physicochimiques de potabilité.
Opérations de traitement d'une eau naturelle : purification.
Les
oligoéléments
Les oligoéléments : présentation, ordre de grandeur
des teneurs en
minéraux, sources, rôle, apports nécessaires ;
différence entre "oligoélément"
et "macroélément"
.Limites
: l'étude des macroéléments (Na,K,Ca,Mg et P)
n'est pas envisagée.
Les
glucides
Hydrolyse, réaction de polycondensation de l'amidon, macromolécules,
tests de l'amidon et du glucose. Les principales étapes de
la panification .
On
se limitera à la présentation de l'amidon, du glucose,
du saccharose
et du fructose.
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TP1:
-
Tests gustatifs comparés sur des eaux de consommation.
- Approche de la "dureté" d'une eau (degré hydrotimétrique)
par action comparative d'une solution savonneuse (dans l'alcool).
- Mesure du pH.
- Dosage des ions chlorure ou des ions hydrogénocarbonate.
- Activité documentaire sur la composition
des eaux naturelles.
TP2 :
-
Visite d'une unité captation/purification.
- Réalisation d'une ou plusieurs opérations de purification
: décantation, filtration ; floculation, action du carbone
actif, distillation d'une eau salée, traitement par résine
échangeuse d'ions.
TP3 :
-
Mise en évidence, par un test chimique sur un extrait naturel
des oligoéléments présents dans un aliment.(ou
sur un complément alimentaire commercial).
- Dosage du fer dans le vin, dans les épinards (au choix).
- Activité documentaire pour les autres
éléments : sources, besoins, quantités,
rôle.
TP4
:
Quelques réactions autour de l'amidon
et du glucose :
- Mise en évidence de l'amidon et du
glucose dans un aliment ; test.
- Hydrolyse acide (voie chimique ou
enzymatique) de l'amidon (ou du
saccharose) : mise en évidence des
produits.
- Polycondensation de l'amidon.
- Application à la compréhension de
la fabrication du pain. |
TP5 :
- Construction d'une pyramide desbiomasses.
TP6 :
- Étude comparée des besoins nutritifs des plantes et
des apports d'engrais.
- Exemple des cultures hors sol.
- Étude d'un exemple de pollution (engrais nitratés,
pesticides...). |
SVT.
Production alimentaire et environnement
Quantifier les productions alimentaires
La
production végétale est à la base de la production
animale et d'une
partie de la production humaine.
La production de la matière animale nécessite une production
végétale
quantitativement importante.
Analyser le fonctionnement d'un agrosystème et ses conséquences
environnementales
Un agrosystème est un système déséquilibré
dont l'exploitation intensive
nécessite un entretien.
Cet entretien permet de lutter par différents moyens contre
les parasites,
les ravageurs et les plantes adventices.
L'apport
d'engrais permet une productivité accrue.
Les
conséquences des apports exogènes (engrais, pesticides)
sur
un agrosystème induisent des "déséquilibres biologiques"
et des pollutions
qui peuvent nuire à la santé humaine et animale. |
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Physique
- chimie. Conservation des aliments : les agents
antioxygènes
Effets du dioxygène de l'air et de la lumière sur certains
aliments.
Rôle de la lumière dans l'oxydation des produits naturels
: les radicaux libres.
Limites :
l'écriture des réactions radicalaires et des réactions
d'oxydo-réduction
n'est pas au programme ;
l'écriture des réactions chimiques mises en jeu dans
les dosages n'est
pas une compétence exigible. |
TP5
:
-
Recherche documentaire (lecture
des notices de composition alimentaire)
ou expérimentale qualitative sur
l'oxydation des aliments.
Exemples : étude sur le rancissement
des graisses, étude sur l'oxydation d'un
vin.
-
Recherche d'antioxygènes dans des
aliments par lecture des notices
de composition alimentaire.
-
Dosage d'un antioxygène. |
ACTIVITÉS
ENVISAGEABLES
|
NOTIONS
ET CONTENUS
|
- Dissection de l'appareil génital de la souris.
- Observations microscopiques de coupes d'ovaires et
d'utérus.
- Analyses d'expériences relatives au rôle endocrine
des
ovaires et au contrôle exercé par le complexe hypothalamo-hypophysaire
(vidéos, logiciels...).
- Observations microscopiques de spermatozoïdes.
- Étude de la fécondation en s'appuyant sur des films
vidéo
|
Des
processus biologiques contrôlés par des hormones
Cycle
menstruel, cycle ovarien
Chez
la femme, à partir de la puberté et jusqu'à la
ménopause, la physiologie sexuelle s'inscrit dans un
cycle menstruel.
L'activité
ovarienne est sous le contrôle du complexe hypothalamo-hypophysaire
dont le fonctionnement est contrôlé par l'ovaire lui-même
(rétro-contrôle négatif exercé
par les hormones ovariennes) et par des stimuli d'origine interne
ou externe.
L'ovaire contrôle le cycle utérin, ce qui synchronise
l'ovulation et la réceptivité utérine
à l'implantation de l'embryon.
L'augmentation
pré-ovulatoire de la sécrétion des strogènes
exerce un rétro-contrôle
positif sur l'axe hypothalamo-hypophysaire et permet d'assurer le
synchronisme entre la
maturation folliculaire et la commande hypophysaire de l'ovulation.
Limites
: les sécrétions pulsatiles des hormones ne sont pas
au programme.
La
production de gamètes mâles
Chez l'homme,
la production des gamètes mâles est continue de la puberté
jusqu'à la fin de la vie. L'activité testiculaire
est sous le contrôle du complexe hypothalamo- hypophysaire.
Limites
: l'étude des différentes étapes de la spermatogénèse
est hors programme.
Rencontre
des gamètes
La
rencontre des gamètes est conditionnée, au moins en
partie, par la qualité de la glaire cervicale.
La fécondation a lieu dans le tiers supérieur des trompes
et n'est possible que pendant une
brève période après l'ovulation.
Limites : la description détaillée des phénomènes
cytologiques de la fécondation n'est pas au programme
.
Début
de la grossesse
Après fécondation et nidation, la sécrétion
de l'hormone HCG par le tout jeune embryon permet la poursuite
de l'activité du corps jaune et, par conséquent, la
sécrétion de progestérone indispensable au maintien
de la muqueuse utérine au début de la grossesse.
Les tests de grossesse consistent à détecter cette
hormone dans les urines. |
- Enquêtes sur les différents types de pilules contraceptives,
leur composition et leurs modes d'action ; enquêtes
sur les autres moyens contraceptifs.
- Films vidéo sur la surveillance de la grossesse.
- Enquêtes et débats sur les problèmes éthiques.
|
Maîtrise
de la reproduction
Régulation
des naissances
La
contraception hormonale féminine s'appuie sur l'ensemble des
connaissances sur
le déterminisme hormonal de la physiologie sexuelle.
La
contraception hormonale masculine est encore à l'état
de recherche. On ne peut donc
parler d'application médicale.
Outre la prise d'une contraception hormonale par la femme, le couple
peut utiliser d'autres moyens contraceptifs visant à
empêcher la rencontre des gamètes ou l'im plantation
de l'embryon. En cas d'échec de la contraception, l'interruption
volontaire de grossesse (IVG) reste un ultime recours.
Aide
médicalisée à la procréation
Le
suivi de la grossesse :
Pendant
toute la période de la grossesse, la femme et le ftus
sont médicalement surveillés grâce à
différents moyens d'investigation (analyses sanguines, échographies
et, si nécessaires, amniocentèse ou choriocentèse...).
En cas de dépistage d'une anomalie grave du ftus,
diverses mesures peuvent être mises en uvre, qui peuvent
aller jusqu'à proposer une IVG thérapeutique.
Infertilité
et procréation médicalement assistée :
Les
causes d'infertilité d'un couple sont diverses et touchent
aussi bien l'homme que la femme. Les dosages hormonaux fournissent
des renseignements sur l'activité des gonades et du complexe
hypothalamo-hypophysaire.
Différentes
techniques médicales peuvent apporter une solution (l'insémination
artificielle, la FIVETE, l'ICSI).
Le
développement de ces techniques nouvelles posent des questions
éthiques. |
ACTIVITÉS
ENVISAGEABLES
|
NOTIONS
ET CONTENUS
|
- Analyse de divers exemples : drépanocytose, phénylcétonurie
ou mucoviscidose, xéroderma pigmentosum,
rétinites pigmentaires ...
- Observation comparative des séquences de différents
allèles
et des séquences protéiques correspondantes, conséquences
pour le phénotype macroscopique.
- Analyse d'exemples de production de nouvelles
protéines par transgénèse intraspécifique,
ou
interspécifique (hormone de croissance, insuline, facteur
de coagulation...).
- Analyse de divers exemples : pigments des yeux de drosophile,
albinisme, groupes sanguins...
- Analyse de divers exemples : drépanocytose, phényl-cétonurie
(effets du passage de la phénylalanine vers le
tissu cérébral, de l'alimentation...), cancer (prédisposition
familiale, rôle de l'environnement et
de l'alimentation).
-
Étude d'un diagnostic prénatal.
- Débat argumenté en relation avec l'enseignement d'éducation
civique, juridique et sociale.
|
De
l'information génétique au phénotype - Applications
Des
phénotypes à différents niveaux d'organisation
du vivant
Le phénotype peut se définir à différentes
échelles : macroscopique, cellulaire etmoléculaire.
La
relation entre ADN et protéines
Les
gènes sont des segments de la molécule d'ADN codant
pour des protéines.La
séquence des nucléotides dans l'ADN gouverne la séquence
des acides aminésdans
la protéine selon un système de correspondance, le code
génétique. Les pro-priétés
des protéines dépendent de leur séquence respective
en acides aminés.
Ces protéines, en régissant la structure et les activités
cellulaires, contribuent à l'établissement
du phénotype.
La
modification du génotype d'un organisme par transgénèse
qui permet de produire de
nouvelles protéines repose sur l'universalité du code
génétique.
Limites : seuls sont traités les exemples permettant l'acquisition
des notions d'échelle d'observation
des phénotypes. On ne parlera ici que des parties codantes
des gènes.Les
mécanismes de la transcription et de la traduction sont hors
programme.
Complexité
des relations entre génotype et phénotype - Applications
- Un phénotype macroscopique donné résulte de
processus biologiques gouvernés par
l'expression de plusieurs gènes. La mutation de l'un seulement
de ces gènes peut
altérer ce phénotype. Un même phénotype
macroscopique peut donc corres-pondre
à plusieurs génotypes.
-
La réalisation d'un phénotype macroscopique dépend
de l'interaction de plusieurs
gènes entre eux et avec les facteurs de l'environnement.
-
Médecine prédictive et diagnostic prénatal ont
pour but de détecter la présence de
certains allèles chez un individu |
ACTIVITÉS
ENVISAGEABLES
|
NOTIONS
ET CONTENUS
|
- Utilisation d'un logiciel de phylogénie et de pièces
anatomiques
pour établir les relations de parenté entre les
vertébrés. Étude d'arbres phylogénétiques.
- Établissement du calendrier simplifié de l'évolution
des
êtres vivants au cours du temps.
- Utilisation d'un logiciel d'analyse génique et de la banque
de données sur les gènes des primates pour établir
l'apparentement homme- chimpanzé. |
À
la recherche de "l'ancêtre commun"
Chaque
espèce est issue d'une longue suite de générations
au cours de laquelle les caractères
qui la définissent sont apparus à différentes
périodes dans l'histoire de
la terre. Ainsi, l'homme est un eucaryote, un vertébré,
un amniote, un mammifère,
un primate, un hominoïde et un homininé.
Par la prise en compte des caractères homologues et de
l'état ancestral ou dérivé de ces caractères,
on peut construire des relations de parenté entre les être
vivants.
Les données moléculaires confortent l'idée que
c'est avec le chimpanzé que l'hommepartage
l'ancêtre commun le plus récent. Cet ancêtre commun
n'est pas un chimpanzéni
un homme. Il devait posséder des caractères appartenant
à la fois à l'homme et auchimpanzé.
Parmi ces caractères figurent un répertoire locomoteur
incluant une certaine
forme de bipédie et l'usage d'outils. |
- Utilisation de logiciels et de banques de données pour comparer
les séquences de gènes et mettre en évidence
le
polymorphisme des gènes (antitrypsine,HLA).
-
Comparaison de gènes, familles de gènes (globines,gènes
homéotiques...).
-
Comparaison des squelettes des australopithèques, de
l'homme et du chimpanzé en rapport avec la bipédie.
- Analyse critique de divers scénarios relatifs à la
bipédie.
- Interprétation de données expérimentales en
rapport avec
la notion de sélection naturelle (phalène du bouleau).
- Critique scientifique de textes d'inspiration ou d'expression lamarckienne. |
Les
mécanismes de l'évolution
Les
génomes des espèces sont des archives. Ils permettent
d'imaginer les événements génétiques moléculaires
de l'évolution qui ont conduit à des innovations, à
leurdiversification et à leur complexification (familles multigéniques,
gènes chimères...) .
Ces innovations génétiques sont aléatoires ;
leur nature ne dépend pas des caractéristiques du milieu.
L'évolution des génomes résulte d'un bricolage
moléculaire qui a conduit à faire du neuf avec du vieux.
Ainsi, l'acquisition de la bipédie dans la lignée humaine
ne fait pas intervenir une explication finaliste. À l'origine
de la bipédie se trouvent des innovations génétiques.
Elles ont dû affecter les gènes du développement.
Les conditions de l'environnement peuvent jouer le rôle de crible
vis-à-vis des nouveautés phénotypiques engendrées
par les innovations génétiques (sélection naturelle).
De ce fait, l'évolution dans la lignée humaine comme
dans les autres lignées peut être dépendante de
changements dans l'environnement. Elle est contingente. |
- Comparaison de crânes, d'endocrânes, de pelvis d'hominidés.
- Observation d'objets caractéristiques des culturesdes
hominidés. |
Émergence
du genre Homo
Diverses
caractéristiques morpho-anatomiques et comportementales contribuent
à définir le genre Homo (volume et morphologie
crânienne, bipédie, fabrication d'outils, vie sociale
et culturelle).
La découverte de traces d'activité et de restes fossiles
fait remonter de plus en plus dans le temps l'apparition du genre
Homo.
L'analyse
génétique des populations humaines suggère qu'elles
dérivent toutes d'une seule population d'Homo sapiens.
Les données fossiles indiquent que celle-ci a pour origine
géographique le Proche-Orient ou l'Afrique. |
ACTIVITÉS
ENVISAGEABLES
|
NOTIONS
ET CONTENUS
|
TP1
-
Expériences mettant en jeu un mélange réfrigérant
glace + sel ; réalisation
d'un sorbet ...
-
Expériences qualitatives mettant en évidence le caractère
cryogénique
d'une évaporation.
-
Mise en évidence des variations de la température d'ébullition
en
fonction de la pression.
-
Étude de documents sur les techniques de conservation utilisant
les
changements d'état : réfrigération, congélation,
lyophilisation. |
Physique
dans la cuisine : les changements d'état et leurs applications
en cuisine
Solidification, fusion, ébullition, sublimation.
Réfrigération
et congélation ; fusion et évaporation.
Ébullition et cuisson sous pression ; cuisson à la vapeur.
Lyophilisation : sublimation. |
TP2
- Recherche expérimentale des conditions physico-chimiques
(nécessité
de composés tensioactifs, influences du mixage et de la température)
permettant la réussite d'une émulsion culinaire.
- Élaboration d'une recette d'émulsion s'appuyant sur
l'étude précédente.
TP3
Exemple de sythèse d'un matériau biodégradable
: synthèse de polylactate, film amidon glycérol, etc. |
Chimie
dans la casserole
Les émulsions
Rappel sur la structure de l'eau.Structure
simplifiée des lipides.
Composés tensioactifs, partie hydrophile et partie hydrophobe.
Formation de film, de micelles.
Application à la compréhension de la fabrication d'une
émulsion : mayonnaise,
sauce béarnaise, sauce hollandaise, chocolat chantilly...
Recherche d'emballages comestibles
Exemples
de matériaux biodégradables. |
TP4
Mise en évidence de la tension superficielle de différents
liquides :eau,
eau salée, liquide vaisselle, liquide lessive, huile...
-
Fabrication d'un savon.
-
Activité documentaire sur l'industrie du savon. |
Chimie
et lavage
Tension superficielle. Propriétés des détergents.
Mode d'action d'un savon. L'industrie du savon.
Différentes catégories de détergents. Biodégradabilité.
Limites : l'écriture et le mécanisme de la réaction
de saponification nesont
pas au programme. |
ACTIVITÉS
ENVISAGEABLES
|
NOTIONS
ET CONTENUS
|
TP1
Mise
en évidence des produits des combustions complète et
incomplète
d'un hydrocarbure.
Mise en évidence des produits de la combustion du bois.
Activité documentaire sur le pot catalytique, sur l'effet de
serre, sur
la destruction de la couche d'ozone... |
Les
énergies fossiles et la pollution atmosphérique
Ressources
énergétiques ; sources d'énergie fossile.
Les produits de combustion du gaz naturel, du bois, du charbon, du
fuel,
de l'essence.
Les principaux polluants atmosphériques : origine, effets,
remèdes.
Limites : l'écriture et l'exploitation quantitative des réactions
de combustion
des hydrocarbures n'est pas exigible. |
TP2
Recherche des conditions électromagnétiques permettant
la production
d'une tension électrique variable.
Analyse documentaire sur les différents types de centrale.Visite
d'une unité de production électrique. |
Production
d'énergie électrique dans une centrale
Sources
de champ magnétique, lignes de champ.
Principe
de l'alternateur.
Sources énergétiques, transformations énergétiques,
les différentes formes
d'énergie.
Limites : aucun calcul sur la force électromotrice induite
ne doit être envisagée. |
TP3
À
l'aide d'un compteur, mesurer l'absorption des radiations par des
écrans d'épaisseur variable.
Activité documentaire ou exposé sur les différentes
parties de la centrale
nucléaire.
TP4
Recherche documentaire sur :
- la production d'énergie électrique en France, dans
l'Union européenne, dans le monde ;- le rayonnement et la santé
;
- les accidents survenus dans les centrales ;
- sur les enjeux planétaires énergétiques.
Utilisation de logiciels. |
Sécurité
dans les centrales nucléaires et gestion des déchets
Composition
du noyau, isotopes, notion de fission.
Effets biologiques de la radioactivité, radioprotection.
Radioactivité ; courbe de décroissance radioactive,
période.
Gestion des déchets radioactifs et sécurité des
centrales.
Limites : aucun calcul d'énergie de liaison ; aucune utilisation
de la loide
décroissance d'un radionucléide ne sont exigés. |