ENSEIGNEMENTS
ÉLÉMENTAIRE ET SECONDAIRE
BACCALAURÉAT
Épreuve
anticipée d'enseignement scientifique en série littéraire
- années 2001-2002 et 2002-2003
NOR : MENE0101762N
RLR : 544-0a
NOTE DE SERVICE N°2001-162
DU 30-8-2001
MEN
DESCO A3
Texte adressé
aux rectrices et recteurs d'académie ; aux inspectrices et inspecteurs
d'académie, directrices et directeurs des services départementaux
de l'éducation nationale ; au directeur du service interacadémique
des examens et concours d'Ile-de-France ; aux inspectrices et inspecteurs
pédagogiques régionaux de physique-chimie et de sciences de
la vie et de la Terre ; aux chefs d'établissement ; aux professeures
et professeurs
o
La présente
note de service fixe les thèmes du programme d'enseignement scientifique
de la série L sur lesquels porteront les sujets des épreuves
anticipées du baccalauréat passées en 2002 et 2003.
Année scolaire 2001-2002
Thèmes
obligatoires communs à la physique-chimie et aux sciences de la vie
et de la Terre
- "représentation
visuelle du monde"
- "alimentation et environnement"
Thèmes au choix
- Physique-chimie (rappel
de la note de service n° 2001-125 du 5-7-2001) :
thème retenu :
"enjeux planétaires énergétiques"
- Sciences de la vie et
de la Terre :
thèmes retenus
: "procréation" ; "du génotype au phénotype, applications
biotechnologiques".
Année scolaire 2002-2003
Thèmes
obligatoires communs à la physique-chimie et aux sciences de la vie
et de la Terre
- "représentation
visuelle du monde"
- "alimentation et environnement"
Thèmes au choix
- Physique-chimie :
thème retenu :
"physique et chimie dans la cuisine" (rappel de la note de service n°
2001-125 du 5-7-2001)
- Sciences de la vie et
de la Terre :
thèmes retenus
: "procréation" ; "place de l'homme dans l'évolution".
Pour le ministre de l'éducation
nationale,
et par délégation,
Le directeur de l'enseignement
scolaire
Jean-Paul de GAUDEMAR
HORAIRES ET PROGRAMMES
Organisation
et horaires des enseignements dans les classes de lycée sanctionnés
par le baccalauréat technologique
NOR : MENE0101721A
RLR : 524-9
ARRÊTÉ DU
27-7-2001
JO DU 4-8-2001
MEN - DESCO A3
MCC
Vu A. du
16-2-1977 mod. ; A. du 14-2-1992 mod. ; A. du 15-9-1993 mod. ; avis du CSE
du 7-6-2001
Article
1 - L'annexe
I de l'arrêté du 16 février 1977 modifié susvisé,
fixant les horaires des classes de seconde, de première et terminale
des lycées préparant au baccalauréat technologique, série
techniques de la musique et de la danse (TMD) est modifiée
conformément à
l'annexe I du présent arrêté, en ce qui concerne :
- l'introduction des heures
de vie de classe ;
- l'introduction d'ateliers
artistiques ;
- au niveau des enseignements
facultatifs, le remplacement
de l'"éducation
artistique (dessin, arts plastiques)" par
les "arts plastiques" et
la suppression de
la "préparation à la vie sociale et familiale".
Article 2 - L'arrêté
du 14 février 1992 modifié susvisé, portant création
du baccalauréat technologique, série hôtellerie et fixant
les horaires et les programmes des enseignements dans les classes de seconde,
de première et terminale y conduisant, est modifié
ainsi qu'il suit :
I - Dans l'article 4,
au début du troisième alinéa, remplacer
le membre de phrase : "Dans
les tableaux I et II figurant en annexe I du présent arrêté,"
par : "Dans
la liste des enseignements figurant en annexe I du présent arrêté."
II - Ajouter
à l'article 4, les
deux derniers alinéas ainsi conçus :
"Des heures de vie de
classe sont inscrites dans l'emploi du temps des élèves conformément
à l'annexe I précitée".
Enfin, les élèves
ont la possibilité de suivre un atelier artistique conformément
à cette même annexe I."
III - L'annexe I de l'arrêté
du 14 février 1992 précité est modifiée
conformément à
l'annexe II du présent arrêté.
Article 3 - L'arrêté
du 15 septembre 1993 modifié susvisé, relatif à l'organisation
et aux horaires des enseignements des classes de première et terminales
des lycées, sanctionnés par le baccalauréat technologique,
séries SMS, STI, STL et STT, est modifié
ainsi qu'il suit :
I - Remplacer
l'article 6 par :
"Article 6 - Conformément
aux conditions précisées dans les tableaux figurant en annexe
I du présent arrêté, les élèves :
- peuvent choisir un ou
plusieurs enseignements parmi ceux offerts par leur établissement dans
le cadre de la liste des options facultatives mentionnée dans les tableaux
précités ;
- ont la possibilité
de suivre un enseignement complémentaire d'éducation physique
et sportive.
Conformément à
l'annexe II du présent arrêté, les élèves
ont la possibilité de suivre également un atelier artistique.
D'autre part, conformément
aux tableaux figurant en annexe I du présent arrêté, sont
inscrites dans l'emploi du temps des élèves, des heures de vie
de classe."
II - Les tableaux figurant
en annexe de l'arrêté du 15 septembre 1993 précité
sont modifiés et
complétés conformément
à l'annexe III du présent arrêté.
Article 4 - Les
dispositions fixées par le présent arrêté entrent
en application à compter des rentrées de l'année scolaire
2001-2002 et 2002-2003 conformément aux indications portées
sur les annexes I, II et III du présent arrêté.
Article 5 - Le
directeur de l'enseignement scolaire et la directrice de la musique, de la
danse, du théâtre et des spectacles sont chargés, chacun
en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté
qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 27 juillet 2001
Pour le ministre de l'éducation
nationale
et par délégation,
Le directeur de l'enseignement
scolaire
Jean-Paul de GAUDEMAR
Pour la ministre de la
culture
et de la communication
et par délégation,
La directrice de la musique,
de la danse,
du théâtre
et des spectacles
Sylvie HUBAC
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VIE SCOLAIRE
Mesures
de prévention et de lutte contre les actes de violence à l'école
et aux abords des établissements scolaires en Ile-de-France
NOR : MENB0101911C
RLR : 552-4
CIRCULAIRE N°2001-165
DU 23-8-2001
MEN - BDC
JUS - INT - DEF - MJS
Texte adressé
au préfet de la région d'Ile-de-France ; au préfet de
police ; aux préfets des départements d'Ile-de-France ; aux
procureurs généraux près les cours d'appel de Paris et
de Versailles ; aux recteurs des académies de Paris, de Créteil
et de Versailles ; aux inspectrices et inspecteurs d'académie des départements
d'Ile-de-France ; au directeur régional de la protection judiciaire
de la jeunesse ; aux directrices et directeurs départementaux de la
protection judiciaire de la jeunesse
o Depuis
1992, date du premier plan de lutte contre la violence, l'école et
ses partenaires sont mobilisés pour prévenir et combattre les
actes d'agressivité à l'école et aux abords des établissements
scolaires.
Toutes les mesures prises
visent à assurer la paix et la tranquillité dans les établissements
scolaires, pour que les élèves puissent se former dans un climat
propice aux apprentissages et les personnels puissent faire leur travail sereinement.
Grâce aux moyens
importants attribués aux sites les plus touchés et aux initiatives
nombreuses prises par les académies et par les établissements,
ainsi que par l'implication des autres services publics, et tout particulièrement
des services de police et de gendarmerie, des avancées significatives
sont enregistrées. Dans beaucoup d'établissements, la violence
est contenue et même recule. La violence à l'école n'est
pas une fatalité.
Pour conforter cette tendance
et amplifier les efforts en Ile-de-France où les actes d'agressivité
sont encore trop nombreux, un plan particulier doit être mis en oeuvre
dès la prochaine rentrée scolaire.
Ce plan doit reposer sur
une coopération renforcée entre les différents services
de l'État et avec les collectivités locales. Il a pour objectif
de systématiser et de généraliser les procédures
et les pratiques qui ont d'ores et déjà fait leurs preuves dans
un certain nombre de départements ou d'établissements. Ce plan
comporte, d'une part, un dispositif départemental de coordination et
d'action contre les violences scolaires, d'autre part, des mesures de prévention
et des dispositions particulières en faveur de la centaine d'établissements
les plus exposés.
I - Un dispositif départemental de coordination et
d'action contre les violences scolaires
En s'appuyant
sur les initiatives prises dans chacun des départements de l'Ile-de-France,
ce dispositif départemental doit notamment s'articuler autour des modes
opératoires suivants.
1.1 Connaissance des
faits de violence et mutualisation de l'information
À compter de la
rentrée, un nouveau logiciel de recensement des faits de violence sera
installé dans l'ensemble des établissements. Sa mise en place
doit permettre d'homogénéiser les informations et de les faire
partager aux services directement concernés.
Ce logiciel devra être
présenté à tous les partenaires intéressés.
Sa mise en place doit être l'occasion d'harmoniser et de clarifier les
procédures de signalement et de circulation des informations, en particulier
avec les services de police et de gendarmerie ainsi qu'avec les parquets et
les services de la protection judiciaire de la jeunesse.
Par ailleurs, chaque établissement
prendra l'initiative de se rapprocher des associations locales (maisons de
jeunes, centres sociaux, clubs sportifs, maisons de quartier, associations
d'habitants...) accueillant ou travaillant avec les enfants et les jeunes
concernés, afin d'échanger sur les formes éducatives,
et éventuellement les mesures de prévention, les plus appropriées
à chaque jeune.
D'une façon générale,
il conviendra d'encourager le développement des dispositifs contractuels
existants en matière de politique de sécurité et d'éducation
: contrats de ville contrats locaux de sécurité, contrats éducatifs
locaux, etc.
Au-delà, il y aura
lieu de veiller à une meilleure articulation entre les contrats locaux
de sécurité (CLS) et les dispositifs éducatifs contractuels
existant sur le territoire concerné dont les contrats éducatifs
locaux (CEL) constituent le principal cadre fédérateur (circulaires
interministérielles des 9 juillet 1998 et 22 novembre 2000 relatives
à la mise en place des contrats éducatifs locaux).
1.2 Identification
de correspondants par service
Un partenariat étroit
doit être mis en place dès la rentrée au niveau départemental
et pour chaque établissement ou circonscription d'enseignement du premier
degré. Il vous appartient, chacun en ce qui vous concerne, de procéder
ou de faire procéder à la désignation de ces correspondants,
si tel n'est pas encore le cas.
Ces correspondants seront
notamment chargés de l'échange d'informations, de l'élaboration
de propositions de travail en commun et de l'assistance aux personnes confrontées
aux situations de violence.
À l'initiative
du préfet et en accord avec le procureur de la République et
l'inspecteur d'académie, une réunion des correspondants départementaux
des différents services sera organisée au
plus tard d'ici le ler octobre. Cette
réunion sera notamment l'occasion de :
- s'assurer que la problématique
de la violence à l'école et aux abords des établissements
est suffisamment prise en compte dans les contrats locaux de sécurité
déjà signés. Dans le cas contraire, il convient de préparer
un avenant en étroite collaboration avec la commune concernée
;
- prévoir des actions
de formation communes aux différents acteurs au plus près des
établissements. Celles-ci doivent en particulier porter sur le rôle
des différentes institutions et leur connaissance mutuelle. Elles doivent
également aborder les questions d'autorité, de respect mutuel,
de détection et de suivi des phénomènes d'absentéisme
et de déscolarisation, ainsi que la prise en charge et le suivi des
élèves exclus et le traitement des comportements réitérants.
Cette réunion départementale
sera suivie dans les meilleurs délais, à l'initiative de chaque
chef d'établissement, d'une réunion des correspondants locaux.
Le maire, ou son représentant, devra bien entendu être associé
à cette réunion.
1.3 Procédures
d'intervention rapide en cas d'incident
Certains départements
ont mis en place des équipes pluri-catégorielles permettant
une réaction extrêmement rapide et appropriée, quand il
se produit un incident grave. Il est en effet de la plus haute importance
que les établissements, les personnels et les familles concernés
reçoivent un soutien immédiat de la part de l'institution. Il
faut mettre en place dès septembre un tel dispositif là où
cela n'a pas encore été fait. Chaque administration ou service
doit pouvoir apporter sa contribution, notamment pour les incidents les plus
graves.
À la rentrée
2001, tous les départements d'Ile -de-France disposeront d'un poste
de proviseur vie scolaire qui permettra notamment d'organiser cette aide aux
établissements en situation de crise. L'aide aux victimes, élèves
et personnels doit être une préoccupation constante.
Bien entendu, les modes
opératoires qui viennent d'être évoqués devront
s'appuyer sur les actions mises en oeuvre pour prévenir et lutter contre
les phénomènes de violence par chacune des administrations concernées
au travers des dispositifs et des moyens spécifiques qu'elles ont développés
: police de proximité, brigades de prévention de la délinquance
juvénile de la gendarmerie, adultes relais, chefs de projets des sites
en contrat de villes, associations et services d'aide aux victimes, ou des
modalités de traitement des incidents scolaires qu'elles mettent en
oeuvre (traitement en temps réel des procédures pénales,
mesures de réparation ou de médiation pénales pour les
auteurs d'infractions).
II - Des mesures de prévention et des actions particulières
en faveur de la centaine d'établissements les plus exposés
Pour
102 collèges d' Ile-de-France plus exposés et dont la liste
a été fixée en application de la circulaire en date du
7 juin 2001 instaurant un dispositif destiné à favoriser la
stabilité des équipes de direction et des équipes éducatives,
le ministre de l'éducation nationale a arrêté récemment
d'importantes mesures en faveur des personnels. Ces dispositions doivent être
complétées par des actions particulières interservices
portant sur les points ci-après.
2.1 Un diagnostic
de sécurité à réaliser
Pour chacun de ces établissements,
un diagnostic de sécurité, s'il n'a pas été fait
ces derniers mois, doit être réalisé au
plus tard le 15 octobre, avec
la participation de tous les services concernés, et tout spécialement
le chef de circonscription de sécurité publique ou le commandant
de l'unité de gendarmerie ou leur représentant, ainsi que le
procureur de la République ou son représentant. Devront y être
associés également le maire ou son représentant, la collectivité
locale propriétaire ainsi que les associations locales accueillant
ou travaillant avec les enfants et les jeunes.
Ce diagnostic partagé
doit notamment porter sur les causes de la situation constatée, les
facteurs de vulnérabilité, les mesures déjà prises
pour y remédier et leur éventuelle insuffisance, les partenariats
existants et ceux à développer, etc.
Une attention particulière
doit être apportée à la réactualisation régulière
de ce diagnostic, afin de mesurer l'effet des actions entreprises et d'ajuster
ces démarches. Ce diagnostic est présenté au conseil
d'administration des établissements scolaires concernés.
2.2 Les procédures
contractuelles à mobiliser
Les communes où
ces collèges sont implantés doivent, si ce n'est déjà
le cas, faire l'objet prioritairement des différents dispositifs contractuels
prévus en matière de politique de la ville, d'éducation
et de lutte contre l'insécurité (contrat de ville, contrat local
de sécurité, contrats éducatifs locaux).
Pour ces établissements,
il est en effet tout particulièrement indispensable de coordonner l'action
avec un projet éducatif plus global prenant en compte l'environnement
de l'établissement, y compris pendant les vacances scolaires et les
lieux d'animation accueillant tout particulièrement les jeunes.
Les collectivités
locales devront donc être mobilisées à cet effet ainsi
que l'ensemble des services déconcentrés des départements
ministériels concernés : services de police et de gendarmerie,
protection judiciaire de la jeunesse, directions départementales de
la jeunesse et des sports, etc.
2.3 Les mesures d'accompagnement
à renforcer
À ce titre, il
convient tout d'abord de renforcer les liens avec les services de la protection
judiciaire de la jeunesse, et pour ce qui les concerne avec les conseils généraux,
à la fois pour les élèves suivis dans l'établissement
dans le cadre d'une mesure administrative ou judiciaire, et pour les jeunes
accueillis dans les services de la protection judiciaire de la jeunesse et
le secteur associatif habilité pour lesquels il est essentiel de pouvoir
organiser des temps d'enseignement afin d'éviter toute marginalisation.
Une bonne circulation
de l'information entre les responsables de l'établissement scolaire
et ceux des structures municipales et associatives qui l'entourent et la connaissance
réciproque des mesures mises en place par les uns et par les autres
permettra d'anticiper sur d'éventuelles difficultés.
Pour faciliter les relations
entre l'école et les familles, 500 postes d'adultes relais seront mis
à disposition de ces établissements dès la prochaine
rentrée scolaire. Nous vous demandons en concertation avec les établissements
et les communes concernés de mettre en place ces adultes relais à
raison de 5 en moyenne par établissement (circulaire DIV/DPT-IEDE/
2000/231 du 26 avril 2000 relative à la mise en uvre du dispositif
des adultes relais dans le cadre de la politique de la ville et circulaire
DIV/2001/316 du 14 juillet 2001 relative à l'élargissement du
programme adultes relais).
En outre, des cellules
de veille éducative devront être créées dans chacune
des communes concernées. Leur fonction est de prévenir les ruptures
éducatives, en évitant les ruptures scolaires avant la fin de
la scolarité obligatoire en développant des liens entre l'école
et les organismes en charge de l'insertion et en cherchant les formules éducatives
les plus adaptées pour les jeunes concernés et en créant
après l'école les liens avec les organismes en charge d'insertion.
2.4 Un dispositif de
surveillance et de sécurité adapté
Pour chacun de ces établissements,
dès la rentrée un dispositif de surveillance et de sécurité
adapté doit être mis en place avec le concours des services de
police et de gendarmerie, de la police municipale le cas échéant,
des agents locaux de médiation sociale, des aides-éducateurs,
des services municipaux ainsi que des entreprises participant au transport
des élèves.
Ce dispositif comportera
en particulier les mesures suivantes : surveillance générale
de l'établissement, actions concertées aux entrées et
sorties des établissements, mesures de contrôle et de dissuasion
y compris dans les transports publics avec les entreprises de transport ayant
en charge les scolaires, mesures d'alerte et d'intervention.
Nous vous demandons, pour
chacun des départements de l'Ile-de-France, d'organiser avant la rentrée
scolaire une réunion rassemblant préfet, recteur, procureur
de la République, inspecteur d'académie et responsables de la
police et de la gendarmerie, ainsi que l'ensemble des autres services de l'État
qui pourraient être concernés et particulièrement la direction
de la protection judiciaire de la jeunesse et la direction départementale
de la jeunesse et des sports. Les préfets et les recteurs prendront
l'initiative de ces réunions. Y seront associés le plus étroitement
les principaux maires ainsi que le président du conseil général,
et en tant que de besoin le président du conseil régional. Les
initiatives que vous prendrez à l'issue de cette réunion devront
faire l'objet d'une large information, principalement en direction de la communauté
éducative des établissements scolaires.
En Ile-de-France, la prochaine
rentrée scolaire doit être marquée par une mobilisation
renforcée de tous les services concernés par ce combat contre
la violence en milieu scolaire. L'action de vos services doit être animée
par une volonté partagée de faire reculer sensiblement cette
violence.
Chaque département
ministériel vous adressera, en tant que de besoin, des instructions
spécifiques détaillant, chacun pour ce qui le concerne, les
aspects précis de la mise en uvre de la présente circulaire.
La garde des sceaux, ministre
de la justice
Marylise LEBRANCHU
Le ministre de l'intérieur
Daniel VAILLANT
Le ministre de l'éducation
nationale
Jack LANG
Le ministre de la défense
Alain RICHARD
La ministre de la jeunesse
et des sports
Marie-George BUFFET
Le ministre délégué
à l'enseignement
professionnel
Jean-Luc MÉLENCHON
Le ministre délégué
à la ville
Claude BARTOLONE
ACTIVITÉS ÉDUCATIVES
Concours
"Manifeste contre la violence"
NOR : MENE0101720N
RLR : 554-9
NOTE DE SERVICE N°2001-161
DU 30-8-2001
MEN
DESCO A9
Texte adressé
aux rectrices et recteurs d'académie ; au directeur de l'académie
de Paris ; aux inspectrices et inspecteurs d'académie, directrices
et directeurs des services départementaux de l'éducation nationale
; aux chefs d'établissement
o
Le
ministère de l'éducation nationale, en collaboration avec les
ministères de l'intérieur et de la jeunesse et des sports se
mobilise contre la violence sous toutes ses formes, en s'inspirant, notamment,
des nombreuses initiatives engagées dans les établissements
scolaires.
Ainsi des élèves
du collège Henri Matisse de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) ont rédigé
"un manifeste contre la violence". Cette action peut servir à nourrir
la réflexion collective.
À la rentrée
scolaire de septembre 2001, ce manifeste imprimé sur une plaquette
à trois volets sera adressé à tous les élèves
de 6ème en même temps que "mon journal de 6ème". Les principes
et les valeurs défendus par le manifeste pourront être l'occasion
de larges débats avec les élèves, dès l'entrée
au collège, pouvant être menés, soit par le professeur
d'EPS, soit par le professeur principal.
Le manifeste se présente
sous la forme d'une carte postale en 3 volets :
- le volet 1 est celui
sur lequel est imprimé le texte du manifeste ;
- le volet 2 central est
celui de l'engagement personnel, individuel de l'élève à
respecter les principes énoncés dans le manifeste. Il est à
signer et à conserver par l'élève ;
- le volet 3, détachable,
est l'engagement à remettre au chef d'établissement. Une médaille
du ministère de la jeunesse et des sports sera offerte à chaque
élève ayant remis ce coupon d'engagement.
Ce manifeste est également
point de départ à un concours destiné aux élèves
de 6ème ayant pour objet d'inviter les élèves, dès
leur entrée au collège, à une réflexion sur les
différents aspects de la violence.
Règlement du concours
"Manifeste contre la violence"
Article 1 - Le
ministère de l'éducation nationale, en collaboration avec le
ministère de l'intérieur et le ministère de la jeunesse
et des sports, organise un concours "Manifeste contre la violence" ouvert
à tous les élèves des classes de 6ème des établissements
publics et privés sous contrat et ainsi qu'aux élèves
de 6ème des établissements français à l'étranger.
Article 2 - Il
s'agit de réaliser des travaux individuels ou collectifs émanant
de la réflexion et de la créativité des élèves.
Le champ des réalisations
est très ouvert :
- texte : poésies,
prose, slogans, calligrammes ;
- dessins : logos, affiches,
fresques, bandes dessinées ;
- technologies nouvelles
: cédérom, site Internet ;
- audio : mise en musique,
chansons...
Article 3 - Un
jury, présidé par le chef d'établissement, composé
de 3 personnels du collège, de 2 représentants des parents d'élèves
et de 2 élèves, sélectionnera au
plus tard le 26 octobre 2001,
la meilleure réalisation individuelle et la meilleure réalisation
collective de la classe.
Les deux dossiers sélectionnés
devront comporter en entête le nom de l'élève, le nom
de la classe, le nom de l'établissement scolaire et ses coordonnées
(adresse, n° de téléphone et de télécopie).
Les deux dossiers retenus seront adressés, au
plus tard le vendredi 9 novembre 2001
(le cachet de la poste faisant foi), au recteur de l'académie concernée.
Les lycées français à l'étranger adresseront directement
leur contribution au bureau DESCO A9. Les travaux doivent obligatoirement
répondre aux normes permettant leur expédition par voie postale.
Article 4 - Un
jury académique présidé par le recteur d'académie
ou son représentant et composé d'un représentant désigné
par le ministère de l'intérieur, d'un représentant désigné
par le ministère de la jeunesse et des sports, de 2 personnalités
du monde culturel et sportif sélectionnera le lauréat académique
de chaque catégorie. Les deux dossiers retenus seront transmis au ministère
de l'éducation nationale, direction de l'enseignement scolaire, bureau
DESCO A9 "manifeste contre la violence", 110, rue de Grenelle, 75357 Paris
07 SP au plus tard le 15
janvier 2002. Une valorisation
académique pourra être organisée par le jury.
Article 5 - Un
jury national coprésidé par le président du Comité
national de lutte contre la violence à l'école et par le président
de la commission nationale contre la violence dans le sport, composé
de 2 membres de chaque commission, de 2 membres désignés par
le ministère de l'intérieur, du principal et de 2 élèves
du collège Henri Matisse de Choisy-le-Roi et de 2 personnalités
du monde culturel et sportif établiront le palmarès national.
Article 6 - Le
fait de participer à ce concours vaut cession, à titre gratuit
et pour toute la durée de la propriété littéraire
et artistique, de la part des candidats ou de leurs représentants légaux,
du droit de reproduction des uvres réalisées au profit
du ministère de l'éducation nationale, du ministère de
la jeunesse et des sports, du ministère de l'intérieur qui pourront
publier ou autoriser la publication des uvres primées (livre,
revue, presse, affiche, site Internet, cédérom, support audiovisuel).
Les uvres réalisées et présentées par une
classe sont des uvres collectives qui appartiennent à l'établissement.
Ce dernier s'engage à céder les droits de reproduction conformément
aux dispositions ci-dessus précisées.
Article 7 - La
remise des prix nationaux se fera au cours du mois de mars 2002 selon des
modalités qui vous seront communiquées ultérieurement.
Article 8 - La
participation à ce concours implique l'acceptation du présent
règlement.
Contact : ministère
de l'éducation nationale, direction de l'enseignement scolaire, bureau
DESCO A9, 110, rue de Grenelle, 75357 Paris 07 SP
Mél : odile.prive@education.gouv.fr
Mél : pascale.thibault@education.gouv.fr
Pour le ministre de l'éducation
nationale
et par délégation,
Le directeur de l'enseignement
scolaire
Jean-Paul de GAUDEMAR
ÉCHANGES FRANCO-ALLEMANDS
Programme
Voltaire
NOR : MENC0101730X
RLR : 501-0
NOTE DU 30-8-2001
MEN
DRIC
DESCO
Texte adressé
aux rectrices et recteurs d'académie ; à la doyenne de l'inspection
générale ; aux inspectrices et inspecteurs généraux
d'allemand ; aux inspectrices et inspecteurs d'académie, directrices
et directeurs des services départementaux de l'éducation nationale
; aux inspectrices et inspecteurs d'académie, inspectrices et inspecteurs
pédagogiques régionaux d'allemand ; aux chefs d'établissement
o
Le ministère
de l'éducation nationale a donné suite à une initiative
de la Chancellerie de la République fédérale d'Allemagne,
entérinée lors du Sommet franco-allemand de Potsdam en 1998,
de proposer à des jeunes lycéens, français et allemands,
un séjour long dans le pays partenaire intitulé programme Voltaire.
Les objectifs principaux
du programme, qui s'inscrit dans la ligne du rapprochement des sociétés
des deux pays lancé avec la signature du traité de l'Élysée
au mois de janvier 1963, sont, d'une part, de permettre la présence
de lycéens du pays voisin dans des classes françaises et allemandes,
et, d'autre part, de constituer un réseau de jeunes qui auront eu un
contact étroit avec le pays voisin et développé des réflexes
de pensée et d'action dans un contexte européen.
L'appel à candidatures
2001-2002 relatif au programme d'échanges Voltaire intéresse,
comme la campagne 2000-2001, l'ensemble des établissements d'enseignement
secondaire général et s'adresse à tous les élèves
germanistes de seconde.
Les échanges pour
2002 s'effectueront de manière consécutive entre la France et
l'Allemagne, chacun des participants ayant ainsi la possibilité de
résider dans le pays partenaire pendant que son correspondant s'y trouve
également. Pour les participants français, le séjour
aura lieu du mois de mars au mois d'août 2002 et ne peut s'étendre
au-delà de cette date. Les participants allemands séjourneront
en France du début du mois de septembre 2002 à la fin du mois
de février 2003.
L'Office franco-allemand
pour la Jeunesse (OFAJ) a été désigné par les
autorités françaises et allemandes comme maître d'uvre
du programme Voltaire. Pour l'année 2002, il prendra en charge 200
bourses accordées à 100 jeunes dans chacun des deux pays.
L'OFAJ versera à
chaque participant un forfait voyage et prévoit une indemnité
mensuelle de 100 euros pour des dépenses d'ordre culturel (livres,
sorties, découverte du pays partenaire, etc.).
Modalités de
participation
Pour chaque candidat,
le chef d'établissement rédige un avis circonstancié
en étroite collaboration avec le professeur d'allemand et l'équipe
pédagogique. Le dossier à constituer par les candidats doit
comporter, en outre, l'appréciation du conseil de classe, la copie
des derniers bulletins scolaires et une courte lettre de motivation (à
rédiger par le candidat dans la langue du partenaire, s'il le souhaite).
L'accord parental écrit doit être joint au dossier. Sans que
le dossier en soit trop alourdi, les candidats sont invités à
lui adjoindre tous les documents écrits ou photographiques qu'ils jugeront
propres à donner d'eux-mêmes des informations et une image plus
précises (goûts personnels, habitudes familiales, cadre de vie
...).
Les chefs d'établissement
et les enseignants appelleront l'attention des candidats sur le fait que la
qualité de l'échange dépend de leur capacité d'adaptation
à des conditions de vie souvent différentes de celles qui leur
sont familières. Une motivation forte est donc un élément
essentiel pour assurer la réussite de leur séjour.
Les candidatures doivent
impérativement être communiquées avant
le départ de l'élève par
le chef d'établissement aux correspondants académiques de l'OFAJ
auprès des recteurs.
En concertation avec l'inspection
régionale d'allemand, les correspondants académiques de l'OFAJ
de chaque académie dresseront une liste de toutes les candidatures
classée par ordre de priorité, qu'ils communiqueront au bureau
de Berlin de l'OFAJ.
La date limite de réception
des candidatures à l'OFAJ (Office franco-allemand pour la jeunesse,
bureau de Berlin, Molkenmarkt 1-3, D - 10179 Berlin) est fixée, pour
la campagne 2002, au vendredi
30 novembre 2001.
La sélection définitive
des candidatures se fera au cours du mois de décembre 2001 ; les participants
et leurs familles seront informés avant la fin du mois de janvier 2002.
Pour le ministre de l'éducation
nationale
et par délégation,
Le délégué
aux relations internationales
et à la coopération
Thierry SIMON
Le directeur de l'enseignement
scolaire
Jean-Paul de GAUDEMAR
La
fiche de candidature au programme VOLTAIRE est au format PDF
(voltaire.pdf
- 2 pages - 30 Ko)
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