ENSEIGNEMENTS ÉLÉMENTAIRE ET SECONDAIRE



BACCALAURÉAT
Évaluation des travaux personnels encadrés au baccalauréat, séries ES, L et S, à compter de la session 2003
NOR : MENE0202442N

RLR : 520-1
NOTE DE SERVICE N°2002-213
DU 15-10-2002
MEN
DESCO A3

Texte adressé aux rectrices et aux recteurs d'académie ; aux inspectrices et aux inspecteurs d'académie, directrices et directeurs des services départementaux de l'éducation nationale, aux inspectrices et inspecteurs pédagogiques régionaux ; aux chefs d'établissement ; aux professeures et professeurs.
o La présente note de service définit les modalités de l'épreuve de travaux personnels encadrés (TPE) au baccalauréat des séries ES, L et S, applicables à compter de l'année scolaire 2002/2003.Elle annule et remplace la note de service n° 2002-018 du 29 janvier 2002 parue au B.O. n° 6 du 7 février 2002.
Conformément aux dispositions introduites dans l'arrêté du 15 septembre 1993 relatif aux épreuves du baccalauréat général par l'arrêté du 11 octobre 2002, les travaux personnels encadrés sont pris en compte pour le baccalauréat au titre d'une épreuve facultative orale. Cette épreuve concerne les élèves candidats au baccalauréat des classes terminales des établissements publics et privés, qui ont fait part de leur intention de faire évaluer cet enseignement obligatoire au moment de leur inscription à l'examen.
Elle donne lieu à une note sur 20 points ; seuls sont retenus les points supérieurs à la moyenne de 10 sur 20, affectés d'un coefficient 2.

Objectifs et critères de l'évaluation


Les "travaux personnels encadrés" sont caractérisés par un travail, en partie collectif dans la majorité des cas, qui va de la conception d'un projet à sa réalisation concrète et à sa présentation écrite et orale.

Le dispositif d'évaluation est conçu pour tenir compte des spécificités de cet enseignement qui implique au moins deux disciplines, et se réfère à un thème.
Il porte sur les trois grandes composantes du travail personnel encadré :
- La démarche personnelle de l'élève et son investissement au cours de l'élaboration du travail personnel encadré (le carnet de bord constitue un des outils d'appréciation) ;
- la production finale ;
- la présentation orale du projet et de la production réalisée.
La fiche présentée en annexe 1 fixe les critères de référence pour chacune des composantes de l'évaluation.

Mode d'évaluation des travaux personnels encadrés


L'évaluation est individuelle ; il revient aux enseignants concernés d'évaluer la contribution individuelle de chaque candidat dans le cadre le plus souvent d'une production collective d'un groupe de 2 à 4 élèves. Les groupes excédant cette dimension seront fractionnés au moment de la présentation orale du TPE.

La notation prend en compte, pour chacun des élèves du groupe :
1 - L' évaluation du travail effectué, pour un maximum de 8 points sur 20. La note, assortie d'appréciations détaillées, est attribuée à chaque élève par les professeurs ayant encadré les travaux personnels encadrés du groupe d'élèves concerné ; elle correspond à l'évaluation de la démarche personnelle de l'élève et son investissement au cours de l'élaboration du TPE.
Ces éléments sont portés sur la fiche individuelle de notation du candidat (cf. annexe 2).
2 - Une épreuve orale, pour 12 points sur 20. La note résulte de l'évaluation, par au moins deux professeurs autres que ceux ayant encadré les travaux personnels encadrés des candidats, de la présentation du TPE et de la production réalisée. Cette évaluation prend en compte :
- la production finale proprement dite du travail personnel encadré ; la synthèse, rédigée par chaque élève (deux pages maximum), sert à individualiser l'appréciation (notation sur 6 points sur 20) ;
- une soutenance orale, d'une durée modulable selon la taille du groupe sur la base de 10 minutes par candidat (notation sur 6 points sur 20), qui se décompose en deux temps d'égale durée :
. un premier temps au cours duquel le groupe d'élèves, (exceptionnellement le candidat), présente collectivement le travail réalisé ;
. un temps d'entretien au cours duquel chaque élève est interrogé sur sa contribution.
Les appréciations et les propositions de note sont portées sur la fiche individuelle de notation (cf. annexe 2).

Modalités d'organisation de l'épreuve


L'épreuve est organisée sous l'autorité du recteur et se déroule dans le courant du deuxième trimestre de l'année scolaire, au sein de l'établissement, sous la responsabilité du chef d'établissement

La commission d'évaluation
Sur proposition du chef d'établissement, le recteur nomme les examinateurs, membres du jury du baccalauréat ou examinateurs adjoints (1), de l'épreuve des travaux personnels encadrés parmi les professeurs et les enseignants documentalistes de l'établissement concerné, ayant une expérience de l'encadrement des travaux personnels encadrés en classe de première ou terminale. Les examinateurs devront être choisis en nombre suffisant et relever de disciplines différentes pour assurer l'évaluation de tous les candidats de l'établissement, et permettre de couvrir l'ensemble des disciplines concernées par les travaux personnels encadrés.
Les examinateurs sont réunis au sein d'une commission d'évaluation, constituée en début d'année par le chef d'établissement en liaison avec les équipes pédagogiques. Pour les lycées qui n'ont pas un vivier d'enseignants évaluateurs suffisant, il est possible d'envisager une commission d'évaluation regroupant plusieurs établissements, notamment d'un même bassin.
La commission d'évaluation assure l'organisation et l'évaluation des travaux personnels encadrés pour l'établissement.
À cet effet, elle arrête, avec le chef d'établissement, le calendrier et les modalités concrètes d'organisation de l'épreuve. Le calendrier de l'évaluation est transmis au recteur.
La commission d'évaluation organise l'épreuve de façon, notamment, à garantir :
1 - que l'évaluation du travail personnel encadré, dans deux de ses composantes, production finale d'une part, et présentation orale d'autre part, ne soit pas effectuée par l'un ou l'autre des professeurs ayant encadré les travaux personnels encadrés des candidats ;
2 - que cette même évaluation soit effectuée par des enseignants des disciplines mises en œuvre dans les travaux personnels encadrés.
À l'issue de la présentation orale, la commission d'évaluation transmet les propositions de notes des candidats à la commission d'harmonisation et établit un procès-verbal de la tenue de l'épreuve, signé par le chef d'établissement.
Les inspecteurs d'académie-inspecteurs pédagogiques régionaux veilleront au bon déroulement de l'évaluation au sein des établissements.
La commission d'harmonisation
Une commission d'harmonisation dont le niveau d'organisation - académique, départemental ou bassin - est arrêté par le recteur, se réunit à l'issue de l'épreuve orale pour harmoniser les notes au niveau académique. Cette commission est présidée par un inspecteur d'académie-inspecteur pédagogique régional, nommé par le recteur, et est composée d'un membre de la commission d'évaluation de chaque établissement, désigné par chaque commission d'évaluation.
La commission d'harmonisation procède à la comparaison des notes (moyennes et répartitions des notes par série et par établissement) et à leur révision éventuelle.
Elle dispose pour chaque établissement :
- des fiches individuelles de notation ;
- et par série, du nombre d'élèves, de la moyenne et de la distribution des notes proposées, ainsi que du procès-verbal de la tenue de l'épreuve.
Elle communique ensuite les notes harmonisées au jury du baccalauréat, lequel arrête définitivement la note finale de chaque candidat.
La commission d'harmonisation est également chargée de faire un bilan du déroulement de l'épreuve dans son ressort territorial. Ce bilan, adressé au recteur, fera l'objet d'une transmission à l'administration centrale du ministère.

Cas des candidats scolaires des établissements privés hors contrat


Pour les candidats scolaires des établissements privés hors contrat, la note de TPE résulte de la seule épreuve orale. Les examinateurs disposeront pour chaque candidat d'une fiche individuelle de notation portant obligatoirement des appréciations qualitatives des professeurs ayant encadré le TPE portant sur la démarche personnelle de l'élève et son investissement au cours de l'élaboration du travail.

 
Pour le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche
et par délégation,
Le directeur de l'enseignement scolaire
Jean-Paul de GAUDEMAR
(1) Tels que définis à l'article 16 du décret n° 93-1092 du 15 septembre 1993 modifié portant règlement général du baccalauréat général.


Annexe 1
CRITÈRES DE RÉFÉRENCE ET BARÈME

1ère composante : Démarche personnelle et investissement du candidat au cours de l'élaboration du TPE (sur 8 points)


Recherche documentaire Recherche de sources d'information et de documents en rapport avec le thème et le sujet
Traitement pertinent des informations (sélection et analyse)
Démarche Adaptation de la démarche au sujet
Tenue d'un carnet de bord
Planification du travail
Contenus disciplinaires Appropriation et croisement de connaissances et de compétences
Contribution au travail collectif Esprit d'initiative et prise de responsabilités
Souci d'un travail d'équipe

2ème composante : Production finale (sur 6 points)

Production Pertinence de la production et de la forme choisie avec le sujet traité
Inventivité
Soin apporté au travail
Production achevée
Synthèse écrite Cohérence de la construction (plan et enchaînements)
Qualité de l'expression (clarté, richesse du vocabulaire)
Restitution de l'ensemble de la démarche

3ème composante : Présentation orale du projet (sur 6 points)

Présentation argumentée Construction de l'exposé
Argumentation et justification des choix
Réactivité face aux questions
Richesse des connaissances mises en jeu
Expression orale Qualité de l'expression orale (clarté, audibilité, richesse du vocabulaire)
Prise de distance par rapport aux notes écrites


Annexe 2
BACCALAURÉAT GÉNÉRAL SÉRIE : ......... - SESSION 2003 TRAVAUX PERSONNELS ENCADRÉS

FICHE INDIVIDUELLE DE NOTATION

Candidat

Nom :
Prénom :
Date de naissance :
Établissement
Cachet de l'établissement


Thème et sujet du TPE : .....................................................................................................................................
................................................................... .....................................................................................................

Disciplines concernées : ....................................................................................................................................
 
1ère partie : Démarche personnelle et investissement
du candidat au cours de l'élaboration du TPE

Appréciations détaillées :
............................................................................................................................................................................
............................................................................................................................................................................

.............................................................................................................................................................................

 
Points attribués : ..../8
   
2ème partie : La production finale
Appréciations :
.............................................................................................................................................................................
..............................................................................................................................................................................

.............................................................................................................................................................................
 
Points attribués : ..../6
   
3ème partie : Présentation orale du projet
Appréciations :
.............................................................................................................................................................................
..............................................................................................................................................................................

.............................................................................................................................................................................
 

Points attribués : ..../6

   
Proposition de note arrêtée par les examinateurs : ....../20
   
Date, noms et signatures des examinateurs
Date, noms et signatures des professeurs ayant encadré le TPE
Note arrêtée par la commission d'harmonisation : ....../20



PROGRAMMES

Programme d'enseignement de l'éducation physique et sportive pour les CAP, les BEP et les baccalauréats professionnels
NOR : MENE0202239A

RLR : 524-8 ; 545-0b ; 543-0a
ARRÊTÉ DU 25-9-2002
JO DU 4-10-2002
MEN
DESCO A4

Vu code de l'éducation, not. art. L. 311-2 ; D. n° 87-851 du 19-10-1987, mod. par décrets n° 92-153 du 19-2-1992 et n° 96-732 du 14-8-1996 ; D. n° 90-179 du 23-2-1990 ; D. n° 95-663 du 9-5-1995 ; D. n° 2002-463 du 4-4-2002 ; avis du CNP du 25-6-2002 ; avis du CSE du 27-6- 2002
Article 1 - Le programme d'enseignement de l'éducation physique et sportive pour les certificats d'aptitude professionnelle, les brevets d'études professionnelles et les baccalauréats professionnels est fixé conformément à l'annexe du présent arrêté.
Article 2 - Le directeur de l'enseignement scolaire est chargé de l'exécution du présent arrêté qui sera publié au Journal officiel de la République française.
 
Fait à Paris, le 25 septembre 2002
Pour le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche
et par délégation,
Le directeur de l'enseignement scolaire
Jean-Paul de GAUDEMAR


Annexe
PROGRAMME DE L'ÉDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE POUR LES CERTIFICATS D'APTITUDE PROFESSIONNELLE, LES BREVETS D'ÉTUDES PROFESSIONNELLES ET LES BACCALAURÉATS PROFESSIONNELS
PRÉAMBULE
Les orientations générales valables pour l'enseignement de l'éducation physique et sportive dans les trois voies de formation (générale, technologique et professionnelle) ont été définies par les arrêtés du 20 juillet 2001 (B.O. hors-série n° 5 du 30 août 2001) et du 1er juillet 2002 (B.O. hors-série n° 6 du 29 août 2002). Le présent texte est destiné à les compléter, en tenant compte de la spécificité de la voie professionnelle.
Le rôle de l'éducation physique et sportive est de former à long terme un citoyen lucide, autonome et créatif en favorisant l'accès au patrimoine culturel constitué de la diversité des activités physiques sportives et artistiques. Une exigence qui permet d'assurer le partage d'une culture commune à l'ensemble des publics en formation. La discipline favorise ainsi la réussite dans les apprentissages, particulièrement les apprentissages moteurs, elle permet un progrès dans les activités physiques, aide à prendre ou reprendre confiance en soi, elle initie l'envie de poursuivre une pratique physique régulière et participe à la lutte contre l'échec. À l'issue de leur parcours dans la voie professionnelle, les élèves et apprentis doivent avoir effectivement acquis les éléments d'une formation orientée vers l'entretien et le développement autonome de leur santé. En outre, les connaissances et les compétences acquises et reconnues socialement peuvent jouer un rôle important dans la vie personnelle ou professionnelle. Certains candidats sont en mesure de trouver dans le domaine des activités physiques une voie de spécialisation.
L'éducation physique et sportive, avec ses exigences éducatives particulières, peut favoriser la réussite de nombreux candidats. Toutefois son enseignement est marqué par des spécificités qu'il convient de prendre en compte. Elles concernent les structures : les formations généralement organisées sur deux ans ; la diversité des diplômes préparés ; l'existence de périodes de formation en entreprises ; la difficulté de coordonner l'emploi du temps de plusieurs groupes ; le déséquilibre des genres en fonction des sections, etc. Doivent être également pris en compte : le décalage souvent constaté entre la culture des candidats et les exigences de la formation ; le besoin de reconnaissance, de respect ; le souci de participer et d'émettre son avis ; des rapports au corps et aux activités physiques différents, particulièrement marqués entre garçons et filles ; le rapport particulier qu'entretiennent les jeunes à la culture professionnelle et dans ce cadre, la nécessité de valoriser les dimensions techniques et technologiques propres à l'EPS.
Ces spécificités ont des conséquences sur la mise en œuvre de l'éducation physique et sportive dans la voie professionnelle. Dans le respect des différences, la formation doit s'appuyer sur des activités ayant du sens et favoriser des pratiques pédagogiques à caractère ludique. Elle favorise dès que possible la réussite immédiate, qui est un facteur de plaisir. Elle suppose des temps d'apprentissage longs pour que chacun(e) puisse réussir. Cette réussite est notamment rendue possible par l'utilisation de formes et de méthodes adaptées aux contextes particuliers, offrant des voies d'accès différenciées aux compétences du programme. Ce sont autant d'éléments qui font appel à l'initiative et à la créativité des enseignants et des formateurs.

Une finalité et quatre objectifs


La finalité de l'éducation physique et sportive est de former par la pratique des activités physiques un citoyen cultivé, lucide et autonome.

Accéder au patrimoine culturel
L'éducation physique et sportive offre à tous l'accès au patrimoine constitué par la diversité des activités physiques, sportives et artistiques. Elle permet l'appropriation des connaissances dont elles sont porteuses, la reconnaissance des valeurs qu'elles véhiculent. Elle facilite la compréhension de l'évolution des techniques humaines et cultive une vision critique de leurs formes sociales.
Rechercher l'efficacité
L'éducation physique et sportive favorise la réussite en contribuant à l'efficacité de l'action individuelle et collective, durant les apprentissages. Cette efficacité apporte aux candidats un sentiment de réussite dans les activités, leur donne ou redonne confiance, les aide à se réaliser. Cette recherche enrichit l'attention aux autres et à l'environnement. Elle aide à apprécier sa propre performance, à s'engager en toute sécurité dans l'environnement et à développer les relations à autrui. Pour cela, les jeunes en formation seront placés dans des situations de transformation nécessitant efforts, exigences et progrès.
Entretenir et développer la santé
L'éducation physique et sportive vise à la recherche du bien-être, de la bonne santé et de la forme physique. Elle favorise le développement optimal des ressources personnelles. Elle bâtit une image positive du corps qui contribue à l'estime de soi. Grâce au plaisir pris, aux efforts consentis, aux progrès réalisés, les jeunes en formation comprennent les bénéfices d'une participation à une activité physique régulière tout au long de la vie.
Se spécialiser
L'éducation physique et sportive peut favoriser la spécialisation dans le domaine des activités physiques, spécialisation qui intervient par la pratique approfondie d'une activité physique choisie. La pratique scolaire des activités physiques pourrait aussi inciter à concevoir un projet d'orientation professionnelle dans les métiers du sport.

Activités physiques, sportives et artistiques


Pour atteindre ces objectifs, les candidats sont confrontés à la pratique des activités physiques, sportives et artistiques. Elles sont regroupées en deux ensembles. Le premier correspond au socle commun des activités enseignées, le second dépend des politiques académiques et des projets des établissements ou des centres de formation.

L'ensemble commun est constitué des activités physiques les plus fréquemment pratiquées et enseignées dans les établissements et centres de formation français. Elles font l'objet d'un enseignement prioritaire. Les activités concernées sont les suivantes : volley-ball, basket-ball, hand-ball, football, rugby, badminton, tennis de table, courses, sauts, lancers, triathlon, natation, gymnastique artistique, acrosport, escalade, course d'orientation, danse, judo, lutte, boxe savate, course en durée, musculation.
L'ensemble libre est laissé à l'initiative des équipes pédagogiques, dans le cadre de la politique académique. Leur liste est définie au niveau de chaque établissement et de chaque centre de formation en fonction des particularités régionales ou locales.
Au moins deux, si possible trois activités, issues des deux ensembles, sont programmées durant la période de formation. Le nombre d'heures d'enseignement sera suffisant pour permettre au plus grand nombre d'atteindre le niveau exigible des compétences attendues. L'une de ces activités suppose l'intégration dans un collectif. Les activités qui correspondent à ce critère supposent une coopération obligatoire au sein du groupe (sport collectif, acrosport, chorégraphie en danse, relais athlétique, double dans les activités de raquette...) et ne sont pas l'objet d'une simple addition des prestations individuelles (relais en natation, etc.).
Par ailleurs, l'une d'entre elles peut être l'objet d'un approfondissement, afin de donner aux candidats le temps de mieux stabiliser leurs apprentissages et toutes les chances de conserver une pratique en dehors du temps scolaire et à l'issue de la formation.
Dès que possible l'équipe pédagogique organise la pratique d'activités physiques qui sont moins fréquemment pratiquées, notamment les activités de pleine nature (aviron, course d'orientation, VTT, etc.). L'équipe privilégie aussi les activités d'entretien (gymnastique aérobique, musculation, effort de longue durée, etc.) bénéfiques pour l'orientation de l'éducation physique vers la santé. En natation et en sauvetage, il est fortement souhaitable que tous les candidats aient atteint le premier niveau de compétences, en fin de formation.
Les activités physiques effectivement programmées tiennent compte des particularités locales et régionales. La mise en œuvre des programmes nécessite une offre importante et variée d'installations couvertes et de plein air, dans ou à proximité des établissements, adaptées à l'enseignement de l'éducation physique et sportive.
Des expériences à vivre
La maîtrise du patrimoine des activités physiques permet de construire une autonomie et d'accéder à la créativité. Ces deux qualités ne peuvent être acquises indépendamment de la confrontation à des activités physiques qui font partie intégrante de la culture technique et technologique. Ces activités constituent un lieu privilégié d'expériences diverses, qui permettent à chacun(e), non seulement de s'éprouver et d'exercer ses potentialités, mais surtout d'enrichir et de stabiliser ses acquisitions.
Si chaque activité physique répond à une expérience dominante, elle est aussi le lieu d'une combinaison de plusieurs types d'expériences. Des expériences qui constituent autant de modes d'entrée, de formes d'apprentissage utiles aux mises en œuvre pédagogiques. Un sport collectif, finalisé par un affrontement collectif, vise aussi à la réalisation d'une performance collective ou à l'adaptation des déplacements dans un environnement codifié, etc. L'escalade, finalisée par une adaptation à l'environnement, sollicite aussi la réalisation d'une performance mesurée et peut prendre en compte la dimension esthétique.
La pratique des activités physiques, sportives et artistiques permet aussi de se confronter à l'engagement dans les activités, l'entraînement et la spécialisation, la connaissance de ses capacités et de ses limites, l'exercice d'une citoyenneté en acte. Ces éléments visent l'appropriation des méthodes et le développement d'attitudes favorisant les apprentissages, et ils sont l'occasion d'offrir une réponse éducative plus complète et systématique. Réaliser un enchaînement de gymnastique, une course de haies, réussir une voie d'escalade, c'est aussi apprendre à s'échauffer, prendre des risques et les maîtriser, s'entraîner, connaître ses points faibles, maîtriser sa dépense énergétique, identifier des sensations kinesthésiques, comprendre la dimension esthétique du mouvement réalisé, travailler en coopération, etc. Cet accompagnement de la pratique est particulièrement important pour les élèves qui sont sur le point d'entrer dans le monde du travail. Il ne peut cependant être développé en dehors de la pratique des activités. Chacune d'elles est porteuse de sa propre culture de l'engagement, de l'entraînement, de la coopération, etc.

Connaissances et compétences


Ces expériences favorisent l'acquisition de connaissances et la construction de compétences, qui constituent les contenus de l'enseignement de la discipline.

Les connaissances
Les programmes d'éducation physique et sportive ont successivement défini les acquisitions souhaitables sous des rubriques diverses : savoirs ou savoir-faire, habiletés, principes, savoirs d'accompagnement, compétences, etc. Toutes ces dénominations sont ici rassemblées sous le terme générique de connaissances, conçues au sens large des éléments que les élèves maîtrisent après les avoir appris.
En éducation physique et sportive, les connaissances sont essentiellement pratiques, caractéristiques d'une activité physique particulière. Les programmes les organisent en quatre catégories : les informations sur l'activité physique et sur l'activité du pratiquant qui y est confronté, les techniques et tactiques significatives de l'activité physique considérée, les connaissances sur soi provenant de chaque épreuve ou tentative, les savoir-faire sociaux, liés au fonctionnement en groupe.
En matière de connaissances, les quatre-vingt-dix fiches insérées dans les programmes de la classe de seconde et du cycle terminal des séries générales et technologiques, restent la référence pour la voie professionnelle, référence provisoire et évolutive (arrêté du 20 juillet 2001, B.O. hors-série n° 5 du 30 août 2001 et arrêté du 1er juillet 2002 (B.O. hors-série n° 6 du 29 août 2002).
Les compétences attendues
L'acquisition des connaissances contribue à la construction de compétences attendues à l'issue de l'enseignement. Une compétence attendue correspond ainsi à l'ensemble des connaissances nécessaires et suffisantes pour se conduire de façon adaptée dans une situation qui est nécessairement représentative de la richesse culturelle de l'activité. Elle mêle les dimensions culturelle et méthodologique de l'enseignement. Ainsi, chacune des compétences intègre à la fois la préparation et la réalisation d'une prestation dans l'activité.
Les exemples de situations fournis dans les programmes des classes de seconde et du cycle terminal des voies générale et technologique constituent une autre référence des programmes de la voie professionnelle.
Les compétences à acquérir répondent à un souci de progressivité et de continuité entre les diplômes, du CAP au bac professionnel. Un référentiel des compétences pour chaque activité de l'ensemble commun et quelques activités de l'ensemble libre (voir ci-dessous) définit les compétences attendues pour chaque diplôme. Ces compétences sont déclinées en trois niveaux, dont certains sont exigibles aux différents niveaux de diplômes de la voie professionnelle. Ces trois niveaux de compétences constituent le socle commun des compétences et des connaissances afférentes, qui est à acquérir en éducation physique et sportive.
Les types de compétences
Pour favoriser les choix, les programmes organisent les compétences attendues à l'issue de la formation en neuf types de compétences qui donnent sens à la formation et sont regroupés selon deux dimensions, culturelle et méthodologique :
Cinq types de compétences sont relatifs à la culture :
- réaliser une performance mesurée à une échéance donnée ;
- adapter ses déplacements à des environnements multiples, variés, nouveaux ;
- réaliser des actions à visée artistique ou esthétique ;
- conduire et maîtriser un affrontement individuel ou collectif ;
- orienter et développer les effets de l'activité physique en vue de l'entretien de soi.
Si chaque activité programmée est finalisée par l'un de ces types de compétences, ils peuvent aussi s'y combiner.
Durant le cursus de la formation professionnelle, les jeunes en formation ont l'occasion de construire des compétences issues des cinq types de compétences relatifs à la culture.
Quatre types de compétences sont relatifs aux méthodes :
- s'engager avec lucidité ;
- concevoir des projets d'acquisition ou d'entraînement ;
- apprécier les effets de l'activité physique ;
- se confronter aux règles de vie collective.
Ces types sont programmés par l'équipe pédagogique ou les formateurs et ils sont développés simultanément dans chaque activité. Mais en fonction de l'analyse des contextes et de la spécificité des groupes, certains d'entre eux peuvent constituer des priorités à tel ou tel moment des apprentissages.
Remarque : le problème de la correspondance entre les types de compétences et les activités reste posé. Les travaux sur cette correspondance devront se poursuivre et mobiliser de façon concertée experts, enseignants et chercheurs.

Référentiel de compétences


Le référentiel permet de programmer les acquisitions en fonction des diplômes préparés.

La préparation au CAP
Pour les candidats au CAP, scolarisés ou non scolarisés, l'enseignement favorise l'acquisition des niveaux 1 et 2 des compétences du référentiel. Le niveau 1 est exigible lors de la certification.
La préparation au BEP
Pour les candidats au BEP, scolarisés ou non scolarisés, l'enseignement favorise l'acquisition des niveaux 1 et 2 des compétences du référentiel. Le niveau 1 est exigible lors de la certification.
La préparation au baccalauréat professionnel
Pour les candidats au baccalauréat professionnel, scolarisés ou non scolarisés, l'enseignement favorise l'acquisition des niveaux 2 et 3 des compétences du référentiel. Le niveau 2 est exigible lors de la certification.
Note : Lorsque le référentiel ne précise pas les compétences attendues dans certaines activités pourtant fréquemment enseignées dans les lycées professionnels, il revient aux équipes d'enseignants ou de formateurs de procéder à leur définition en s'inspirant de la méthode suivie par les programmes.


Volley-ball
Niveau 1
Rechercher le gain d'une rencontre par la mise en place d'une attaque qui atteint régulièrement, précisément et volontairement toutes les zones de la cible. La défense s'organise autour de la réception pour faire progresser la balle. Les candidats construisent collectivement des règles propres au fonctionnement de l'équipe.
Niveau 2 Rechercher le gain d'une rencontre par la mise en place d'une organisation collective : l'équipe attaque la cible à partir du service, avec des vitesses et des axes différents, et enrichit les alternatives d'attaque en utilisant au maximum l'espace de jeu effectif offensif. Être capable de recueillir des informations pour élaborer un projet collectif.
Niveau 3 Rechercher le gain d'une rencontre par la mise en œuvre de choix tactiques collectifs fondés sur des alternatives d'attaque qui visent à prendre de vitesse le système défensif : - en créant de l'incertitude le plus tôt possible afin de gêner la mise en place confortable de la défense, - en augmentant la vitesse d'exécution et de replacement. Utiliser de façon optimale ses ressources au regard des modalités d'action élaborées.Utiliser de façon optimale ses ressources au regard des modalités d'action élaborées.
Hand-ball
Niveau 1
Rechercher le gain d'une rencontre en utilisant prioritairement la montée rapide de la balle face à une défense qui cherche à la récupérer le plus rapidement possible, dans le respect de l'autre et des règles.
Niveau 2 Rechercher le gain d'une rencontre par la mise en place d'une attaque fondée sur l'occupation permanente de l'espace de jeu (écartement et étagement) face à une défense qui s'organise prioritairement pour récupérer la balle et défendre la cible. Être capable de recueillir des informations pour élaborer un projet collectif.
Niveau 3 Rechercher le gain d'une rencontre par la mise en œuvre de choix tactiques collectifs fondés sur la vitesse d'exécution et impliquant un(e) ou deux partenaires. La défense réduit son espace de jeu entre 6 m et 12 m. Utiliser de façon optimale ses ressources au regard des modalités d'action élaborées.
Rugby
Niveau 1
Rechercher le gain d'une rencontre en utilisant prioritairement l'espace de jeu pour créer et utiliser le déséquilibre en perforant et/ou en contournant la défense qui cherche à maîtriser les changements de tâches imposés par les changements de statut (défenseur attaquant). Intègrer de façon rigoureuse les règles liées au contact corporel et aux différentes modalités de blocage et placage.
Niveau 2 Rechercher le gain d'une rencontre par la mise en place d'une organisation collective qui privilégie l'enchaînement d'actions par relais, avec ou sans regroupements et "déblayages", pour surpasser une défense collective en ligne qui veut reconquérir le ballon. Être capable de recueillir des informations pour élaborer un projet collectif.
Niveau 3 Rechercher le gain d'une rencontre par la mise en œuvre de choix tactiques collectifs fondés sur la continuité du mouvement en augmentant la vitesse d'exécution et de replacement. Utiliser de façon optimale ses ressources au regard des modalités d'action élaborées.
Basket-ball
Niveau 1
Rechercher le gain d'une rencontre en utilisant prioritairement la contre-attaque face à une défense qui cherche à la récupérer par interception le plus rapidement possible, dans le respect de l'autre et des règles.
Niveau 2 Rechercher le gain d'une rencontre par la mise en place d'une attaque fondée sur l'occupation permanente de l'espace de jeu (écartement et étagement), face à une défense organisée pour récupérer la balle et défendre la cible. Être capable de recueillir des informations pour élaborer un projet collectif.
Niveau 3 Rechercher le gain d'une rencontre par la mise en œuvre de choix tactiques collectifs fondés sur la vitesse d'exécution et impliquant au moins deux partenaires. La défense réduit son espace de jeu. Utiliser de façon optimale ses ressources au regard des modalités d'action élaborées.
Football
Niveau 1
Rechercher le gain d'une rencontre en utilisant prioritairement l'espace et lavitesse de progression de la balle face à une défense qui cherche à la récupérer par interception le plus rapidement possible dans le respect de l'autre et des règles.
Niveau 2 Rechercher le gain d'une rencontre par la mise en place d'une attaque fondée sur l'occupation permanente de l'espace de jeu (écartement et étagement) face à une défense organisée pour récupérer la balle et défendre la cible. Être capable de recueillir des informations pour élaborer un projet collectif.
Niveau 3 Rechercher le gain d'une rencontre par la mise en œuvre de choix tactiques collectifs fondés sur la vitesse d'exécution, l'utilisation de l'espace lointain et aérien et impliquant au moins deux partenaires. La défense réduit son espace de jeu. Utiliser de façon optimale ses ressources au regard des modalités d'action élaborées.
Badminton
Niveau 1
Se préparer, s'investir et produire volontairement des trajectoires variées pour gagner ses matches. Dans une opposition à son niveau ou lorsqu'il n'est pas en difficulté dans l'échange, le candidat tente d'imposer des déplacements importants à son adversaire pour le mettre en situation inconfortable.
Niveau 2 Proposer, mener à leur terme ou adapter en cours de match des projets tactiques pour obtenir le gain de rencontres face à des adversaires identifiés et de niveau proche. Utiliser la production de frappes variées en direction, en longueur et en hauteur pour faire évoluer le rapport de force en sa faveur.
Niveau 3 Proposer, mener à leur terme ou adapter en cours de match des projets tactiques pour obtenir le gain de rencontres face à des adversaires identifiés et de niveau proche. Utiliser la précision et la puissance des frappes ainsi que les variations de rythme et la désinformation dans la production des trajectoires pour faire évoluer le rapport de force en sa faveur.
Tennis de table
Niveau 1
Se préparer et rechercher le contrôle du placement des balles tout en utilisant des actions de frappe pour gagner ses matches. Intervenir sur le rapport de force par des placements de balles variés et des accélérations sur des balles favorables.
Niveau 2 Proposer et mener à leur terme ou adapter en cours de match des projets tactiques pour obtenir le gain de rencontres face à des adversaires identifiés et de niveau proche. Utiliser le placement (variations de la longueur et de la direction) et la vitesse pour faire évoluer le rapport de force en sa faveur. Les frappes puissantes sont efficaces en situation très favorable.
Niveau 3 Proposer et mener à leur terme ou adapter en cours de match des projets tactiques pour obtenir le gain de rencontres face à des adversaires identifiés et de niveau proche. Jouer sur les rotations associées à des accélérations et des placements de balle pour faire évoluer le rapport de force en sa faveur (prise d'initiative) et conclure.
Haies
Niveau 1
Préparer et réaliser deux courses de 150 m haies chronométrées dans la même séance dans des conditions réglementées, en créant et conservant la plus grande vitesse de déplacement, en franchissant une série d'obstacles, des deux jambes et sans ralentissements nets.
Niveau 2 Se préparer et effectuer une série de courses chronométrées pour réaliser la meilleure performance sur la distance totale de course, en communiquant au corps la plus grande vitesse de déplacement, et en limitant les pertes de vitesse associées à l'ajustement aux obstacles et à leur franchissement.
Niveau 3 Conduire un projet de développement des ressources énergétiques utiles pour effectuer une série de courses chronométrées, afin de réaliser la meilleure performance sur la distance totale de course, en communiquant au corps la plus grande vitesse de déplacement, et en limitant la baisse de vélocité ou d'amplitude sur la totalité du parcours.
Triathlon
Niveau 1
Répartir et coordonner dans un temps donné, individuellement et collectivement, différentes périodes d'effort, d'échauffement, de récupération et d'organisation pour réaliser la meilleure performance globale.
Niveau 2 Se préparer et réaliser la meilleure performance en animant son corps et les engins projetés des plus grandes vitesses de déplacement et d'envol contrôlables, et en maîtrisant, dans un temps limité, la répartition et la coordination des différentes périodes d'effort, d'échauffement spécifique, de récupération et d'organisation des trois épreuves.
Niveau 3 Conduire un entraînement personnalisé pour réaliser la meilleure performance, en animant son corps et les engins projetés des plus grandes vitesses de déplacement et d'envol contrôlables, et en maîtrisant, dans un temps limité, la répartition et la coordination des différentes périodes d'effort, d'échauffement spécifique, de récupération et d'organisation des trois épreuves.
Javelot
Niveau 1
Se préparer et réaliser la meilleure performance en communiquant à l'engin la plus grande vitesse d'envol, sous un angle optimal, et avec un placement optimal sur la trajectoire. Construire et utiliser dans l'action des repères
extéroceptifs et proprioceptifs aidant à l'ajustement des lancers. Se préparer à l'effort, avant et pendant l'épreuve, pour limiter au maximum les risques de blessure et exprimer à chaque jet le maximum de ses possibilités.
Niveau 2 Se préparer et réaliser la meilleure performance, avec un nombre limité de tentatives, en exploitant l'augmentation de l'élan, et en communiquant à l'engin la plus grande vitesse d'envol, sous un angle d'envol optimal, avec un placement optimal sur la trajectoire.
Niveau 3 Conduire un projet d'amélioration technique afin de réaliser la meilleure performance, en un nombre limité de tentatives, en utilisant un élan complet pour communiquer à l'engin la plus grande vitesse d'envol, sous un angle d'envol optimal, et avec un placement optimal sur la trajectoire.
Hauteur
Niveau 1
Utiliser plusieurs techniques pour conférer au corps une vitesse horizontale optimale à l'issue de l'élan et créer la plus grande vitesse verticale lors de l'appel afin de réaliser la meilleure performance possible. Construire et utiliser dans l'action des repères extéroceptifs et proprioceptifs aidant à l'ajustement des sauts et à la prise de décisions concernant les hauteurs tentées et la répartition des essais. Se préparer à l'effort, avant et pendant l'épreuve, pour limiter au maximum les risques de blessure et exprimer avec un minimum de tentatives, le maximum de ses possibilités.
Niveau 2 Se préparer et réaliser la meilleure performance, avec un nombre limité de tentatives, en utilisant une ou plusieurs techniques de saut pour conférer au corps une vitesse horizontale optimale à l'issue de l'élan, créer la plus grande vitesse verticale lors de l'appel, et rentabiliser la trajectoire du centre de gravité pendant la suspension.
Niveau 3 Conduire un projet d'amélioration technique pour réaliser la meilleure performance, avec un nombre limité de tentatives, en utilisant la technique de saut la plus adaptée à ses possibilités, afin de conférer au corps une vitesse horizontale optimale à l'issue de l'élan, créer la plus grande vitesse verticale lors de l'appel, et rentabiliser la trajectoire du centre de gravité pendant la suspension.
Natation (course)
Niveau 1
Nager aussi longtemps et aussi vite en crawl que dans tout autre mode de nage.
Niveau 2 Nager longtemps et vite sur un parcours imposant des changements de nage, ventrale-dorsale, alternée-simultanée, à partir d'un projet de parcours personnel.
Niveau 3 Nager longtemps et vite dans plusieurs des 4 nages sportives, en respectant l'essentiel des contraintes réglementaires, à partir d'un projet de parcours personnel.
Natation (sauvetage)
Niveau 1
Nager une distance longue en un temps imparti, exigeant le franchissement, en immersion, d'obstacles disposés en surface. Au terme d'un effort prolongé, nager vite pour remonter un objet immergé.
Niveau 2 Nager longtemps et vite tout en franchissant en immersion une série d'obstacles variés et disposés régulièrement sur un parcours choisi. Au terme d'un effort intense, remorquer en surface un objet préalablement immergé, sur un aller- retour dont la distance est déterminée par le nageur.
Niveau 3 Nager longtemps et vite tout en franchissant en immersion une série d'obstacles variés dont la disposition et la nature peuvent être incertaines. Au terme d'un effort intense, remorquer en surface un mannequin préalablement immergé, sur un aller-retour dont la distance est déterminée par le nageur.
Gymnastique au sol
Niveau 1
Construire, réaliser et juger trois séquences représentatives d'un enchaînement gymnique au sol qui articulent les dimensions acrobatique et esthétique dans le respect du code de référence.
Niveau 2 Concevoir, construire, réaliser devant un public et juger un enchaînement gymnique au sol, composé d'un nombre réduit d'éléments, en accord avec un support rythmique choisi, qui intègre les dimensions acrobatique et esthétique dans le respect du code de référence.
Niveau 3 Concevoir, construire, réaliser devant un public élargi et juger un enchaînement gymnique au sol, composé d'au moins 10 éléments différents, en accord avec un support rythmique choisi, qui intègre les dimensions acrobatique et esthétique du code de référence.
Saut de cheval
Niveau 1
Choisir, réaliser et juger une série de deux sauts, au cheval de saut, dans le respect des dimensions acrobatique et esthétique de l'activité gymnique et du code de référence.
Niveau 2 Choisir, réaliser et juger une série de sauts de types différents, au cheval de saut, dans le respect des dimensions acrobatique et esthétique de l'activité gymnique et du code de référence.
Niveau 3 Choisir, réaliser et juger une série de sauts de formes, de modalités différentes, au cheval de saut, dans le respect des dimensions acrobatique et esthétique de l'activité gymnique et du code de référence.
Acrosport
Niveau 1
Construire, réaliser collectivement et juger un spectacle gymnique, constitué de figures composées à partir de deux types de formations différentes, en articulant les dimensions acrobatiques et esthétiques dans le respect
du code de référence.
Niveau 2 Concevoir, construire, réaliser collectivement et juger un spectacle gymnique, constitué de figures composées à partir de trois types de formations différentes et avec un support rythmique approprié, qui articule les dimensions acrobatique et esthétique dans le respect du code de référence.
Niveau 3 Concevoir, construire, réaliser collectivement devant un public élargi et juger un spectacle gymnique constitué, de figures dynamiques et statiques composées à partir de trois types de formations différentes et avec un support musical, qui intègre les dimensions acrobatique et esthétique dans le respect du code de référence.
Escalade
Niveau 1
Faire confiance à l'assureur et au matériel et se dominer dans des situations où l'on est assuré en "moulinette", pour conduire son déplacement, en s'adaptant aux grandes formes du support (niveau de difficulté 4 à 5) et aux orientations des bonnes prises.
Niveau 2 En tête, conduire son déplacement en s'économisant, selon des itinéraires variés en direction, afin de réaliser une performance tout en conservant assez de lucidité pour assurer sa sécurité à la montée et à la descente.
Niveau 3 En tête, conduire son déplacement de manière fluide selon des itinéraires variés en direction et en volume afin de réaliser une performance, et conserver assez de lucidité pour assurer sa sécurité lors de manipulations de cordes.
Course d'orientation
Niveau 1
Conduire son déplacement en suivant des lignes de types "sentiers" et "intérieures" pour réaliser la meilleure performance lors d'une épreuve de course d'orientation individuelle en milieu connu, puis remplir complètement son carton de contrôle.
Niveau 2 Conduire son déplacement en suivant et en enchaînant des lignes "intérieures" pour réaliser la meilleure performance lors d'une épreuve de course d'orientation individuelle ou par équipes, en milieu plus ou moins boisé et partiellement connu.
Niveau 3 Conduire son déplacement en s'appuyant sur un enchaînement de lignes "intérieures" et de limites de zones pour réaliser la meilleure performance lors d'une épreuve de course d'orientation individuelle ou par équipes, en milieu forestier plus ou moins connu.
Danse
Niveau 1
Interpréter un thème d'étude proposé par l'enseignant et en exploiter toutes les possibilités corporelles afin de créer, d'interpréter et d'apprécier une chorégraphie en duo.
Niveau 2 Proposer un traitement chorégraphique qui requestionne de façon personnelle et dans des registres moteurs propres à la danse une démarche de composition identifiée dans une œuvre. Baliser dans le temps imparti les différentes étapes (appropriation, remise en question, composition, répétition) et alterner les différents rôles (chorégraphe, danseur, spectateur).
Niveau 3 Créer et représenter une chorégraphie singulière et originale pour une échéance donnée en assumant une prise de risque dans les choix personnels opérés.
Judo
Niveau 1
En situation de randori, affronter un partenaire en construisant des actions offensives et défensives.
Niveau 2 En situation de randori, utiliser ses ressources pour affronter un partenaire ou un adversaire en élaborant et mettant en œuvre un projet tactique.
Niveau 3 En situation de randori, gérer ses ressources en fonction des caractéristiques de l'adversaire pour conduire l'affrontement de façon individualisée.
Lutte
Niveau 1
En situation de combat, construire des actions offensives et défensives et affronter un adversaire.
Niveau 2 En situation de combat, utiliser ses ressources pour affronter un partenaire ou un adversaire en élaborant et mettant en œuvre un projet tactique.
Niveau 3 En situation de combat, gérer ses ressources en fonction des caractéristiques de l'adversaire pour conduire l'affrontement de façon individualisée.
Course en durée
Niveau 1
Moduler l'intensité de ses déplacements en rapport avec une référence personnalisée, pour produire des effets immédiats sur l'organisme, proches de ceux qui sont attendus.
Niveau 2 Produire sur soi une charge physiologique en relation avec des effets recherchés différés (à très court terme) par l'intermédiaire de déplacements dont les divers paramètres sont précisément prévus et respectés.
Niveau 3 Concevoir et mettre en œuvre un projet d'entraînement personnalisé d'intervention sur les capacités aérobies, adapté à un contexte de vie physique et en rapport avec des effets différés attendus (à moyen terme).
Cirque
Niveau 1
Élaborer à plusieurs un numéro qui sollicite les bases de la jonglerie en situation d'équilibre instable et des acrobaties collectives, dans le cadre d'une mise en scène visant à susciter une émotion.
Niveau 2 Maîtriser la conduite des engins en adoptant des attitudes corporelles dégagées des strictes contingences techniques. S'approprier les codes de base de la construction et de la représentation d'un numéro. Expérimenter des formes de virtuosité et tenter d'y associer un style de personnage.
Niveau 3 Utiliser toutes les ressources du lieu d'évolution : espaces, engins, ressources sonores et interférences entre partenaires, pour provoquer l'adhésion des spectateurs à une création originale, où des personnages déploient différentes formes de virtuosité.
Boxe française
Niveau 1
S'initier et acquérir les principes d'affrontement en préservant son intégrité physique, par l'alternance de phases de coopération et d'affrontement, et par l'apprentissage de techniques spécifiques. Accepter d'entrer dans une logique d'affrontement codifié.
Niveau 2 Construire les éléments de base d'un système d'attaque et de défense afin d'élaborer et de mettre en œuvre un projet personnel. Développer son potentiel technique et tactique.
Niveau 3 Renforcer et perfectionner son bagage technique afin d'optimiser un projet personnel pouvant s'adapter à divers types de situations, et permettre d'obtenir le gain de l'affrontement selon les règles. Imposer son potentiel technique et tactique en jouant sur la spécificité des efforts.
Étirements (Stretching)
Niveau 1
Réaliser des étirements d'échauffement ou de récupération en appliquant les critères de réalisation à des mobilisations concernant les grands groupes musculaires ou les principales zones corporelles (ex : dos, écarts, quadriceps).
Niveau 2 Réaliser des étirements d'échauffement ou de récupération en appliquant les critères de réalisation à des mobilisations concernant l'ensemble des zones corporelles ou des groupes musculaires plus différenciés.
Niveau 3 Choisir et réaliser une batterie d'étirements pour entretenir/développer son propre état de souplesse en fonction de ses caractéristiques individuelles et de son projet d'entraînement (réduire les tensions, augmenter son amplitude articulaire).
Gymnastique rythmique
Niveau 1
Avec corde, cerceau, ballon, massue ou ruban, concevoir, produire et réaliser devant autrui une prestation alliant esthétique/efficacité et émotion, en modalité collective (à 3 ou 4), à son meilleur niveau de pratique, dans le respect des règles comportementales.
Niveau 2 Dans le cadre d'une motricité médiée par l'engin (corde, cerceau, ballon, massues ou ruban), concevoir, produire et réaliser devant autrui une production alliant des qualités optimales d'exécution et d'interprétation, en modalité collective (à 2 et plus), dans le respect des règles comportementales. Maîtriser les moyens propres à l'écriture chorégraphique afin de communiquer à autrui.
Niveau 3 Dans le cadre d'une motricité médiée par l'engin (corde, cerceau, ballon, massues ou ruban), concevoir, produire et réaliser devant autrui une production alliant des qualités optimales d'exécution et d'interprétation, en modalité collective (à 4 ou plus), dans le respect des règles comportementales. Maîtriser et optimiser les moyens propres à l'écriture chorégraphique afin de communiquer à autrui.
Gymnastique aérobique
Niveau 1
Exécuter un enchaînement sollicitant la filière aérobie à partir de pas et figures simples issus des savoir-faire gymniques et dansés.
Niveau 2 Exécuter un enchaînement sollicitant la filière aérobie à partir de pas et figures typiques de la pratique step ou aérobic.
Niveau 3 Concevoir et réaliser un enchaînement sollicitant la filière aérobie à partir des éléments issus du step ou de l'aérobic et posant des problèmes de coordination et synchronisme.
Relaxation (Release techniques)
Niveau 1
Concevoir et réaliser des actions destinées à permettre d'apprécier les effets kinesthésiques, sensoriels et affectifs de son engagement. Maîtriser son entrée et son engagement dans l'activité et répartir ses efforts.
Niveau 2 Réaliser des mobilisations, prendre des postures ou choisir des évocations mentales pour assurer la transition physiologique, affective et mentale avec la séance suivante en appréciant précisément les effets kinesthésiques, sensoriels et affectifs de son engagement.
Niveau 3 Concevoir et réaliser des actions destinées à limiter ses points faibles ou optimiser ses points forts dans la gestion de ses ressources neuromusculaires en liaison avec le niveau optimum de vigilance souhaité.
Musculation
Niveau 1
Mobiliser divers segments corporels soumis à une charge personnalisée (référée à un rapport masse/répétition) pour produire des effets attendus, en préservant l'intégrité physique.
Niveau 2 Produire sur soi une charge physiologique en relation avec des effets recherchés différés (à très court terme), par l'intermédiaire de mobilisations répétitives de masses, dont les paramètres sont précisément prévus et respectés.
Niveau 3 Concevoir et mettre en œuvre un projet d'entraînement personnalisé d'intervention sur les capacités de puissance musculaire, adapté à un contexte de vie physique et en rapport avec des effets différés attendus (à moyen terme).
Tir à l'arc Niveau 1 Reproduire un groupement identique sur 6 volées de 3 flèches et maintenir ou améliorer la qualité du groupement au fil des séances et au moment de l'évaluation. Maîtriser ses émotions et les effets de la fatigue. Respecter les consignes de sécurité.
Niveau 2 Maîtriser le groupement de 3 flèches vers le centre de la cible et établir un compromis entre groupement et score. Rester régulier au niveau du groupement et du score. Faire varier les paramètres fondamentaux en fonction du résultat, flèche par flèche. Rester vigilant et anticiper constamment les problèmes de sécurité.
Niveau 3 Assurer un score maximal en conservant un groupement maximal. Tirer de plus en plus loin. Analyser en feed back permanent les résultats et les sensations. Rester vigilant et anticiper constamment les problèmes de sécurité.


Modalités de mise en œuvre

Plusieurs voies d'accès aux compétences

Pour l'équipe pédagogique et pour l'enseignant, la priorité est de faire acquérir les connaissances, d'aider à construire les compétences attendues. Les jeunes en formation doivent avoir accédé au socle des acquisitions communes, caractéristiques de chaque niveau. Pour cela, les enseignants et les formateurs prendront les initiatives nécessaires pour permettre à chacun(e) de trouver les voies d'acquisition et les rythmes d'apprentissage qui leur correspondent. Ils pourront varier les modes d'entrée dans les activités, en jouant sur les types de compétences relatifs à la culture. Ainsi, pour préparer au sauvetage ou réaliser un circuit de musculation, ils peuvent jouer sur la performance (difficulté de la prestation), orienter l'activité vers l'endurance (entretien de soi), etc. Pour réussir un enchaînement de gymnastique, ils peuvent jouer sur la production esthétique (réaction des spectateurs), sur la réalisation de performance (difficulté de la prestation), sur la coopération ou l'affrontement (dimension sociale), etc.
Ils pourront aussi insister à tel ou tel moment de leur intervention sur certaines compétences relatives aux méthodes : préparation et récupération (engagement dans l'activité), planification (amélioration de la prestation), sensations éprouvées (effets de l'activité), fonctionnement collectif (règles communes d'un travail en sécurité).
Pour s'adapter au plus près à leur groupe, les enseignants et les formateurs sont ainsi conduits à insister plus particulièrement sur telle ou telle stratégie d'appropriation des compétences du référentiel. Ils prêtent notamment attention aux stratégies différentes d'appropriation selon le genre.
En lycée professionnel, les enseignants veilleront à l'articulation entre l'enseignement et les ateliers d'éducation physique et sportive, quand ces derniers existent.
Relations aux autres enseignements généraux et professionnels
Les enseignants d'éducation physique et sportive peuvent participer à l'élaboration collective et à la mise en œuvre de projets divers, particulièrement pluridisciplinaires à caractère professionnel. Ces projets peuvent montrer les relations entre l'éducation physique et sportive, la santé, la sécurité et les situations de travail, insister sur les services dans le domaine du sport ou la fabrication de produits sportifs.
Les compétences acquises en éducation physique et sportive qui constituent les conditions de l'acquisition d'une véritable culture du corps, se développant tout au long de la vie, n'a pas d'équivalent dans d'autres enseignements. Cependant des liaisons sont possibles avec certains enseignements généraux de la voie professionnelle. Le travail sur les excès qui se manifestent dans certaines activités sportives, les formes d'agressivité légitimes, acceptées socialement, travaillées et comprises, les règles collectives qui en sont issues, peuvent par exemple constituer un lien avec l'éducation civique juridique et sociale.
Évaluation
L'évaluation durant la formation a pour but de dresser périodiquement le bilan des acquisitions pour fournir une note d'éducation physique et sportive lors des échéances trimestrielles. Elle permet l'appréciation du degré d'acquisition des compétences attendues au regard du référentiel. Elle se réalise dans une situation spécifique de l'activité physique pratiquée. Les épreuves, les éléments à évaluer et les barèmes sont élaborés par l'équipe pédagogique. Lors des évaluations, l'enseignant veille à garantir une équité entre les filles et les garçons pour annuler tout écart de notation.
Afin de permettre une continuité, une fiche de bilan accompagne le dossier du candidat. Elle peut, le cas échéant, permettre de renseigner le candidat et les familles sur le niveau atteint en éducation physique et sportive. Elle récapitule de façon simple les activités travaillées chaque année, les types de compétences abordés (relatifs à la culture, relatifs aux méthodes), les compétences attendues et le niveau atteint dans chacune d'entre elles.
L'évaluation de l'EPS aux examens (CAP, BEP, baccalauréat professionnel) est l'objet de textes réglementaires spécifiques. Ils précisent les modalités du contrôle en cours de formation et du contrôle ponctuel. Les épreuves, les éléments à évaluer et les niveaux de compétences sont définis dans un référentiel national d'évaluation.



PROGRAMMES
Programme d'enseignement de l'éducation physique et sportive pour les CAP, les BEP et les baccalauréats professionnels
NOR : MENE0202240N
RLR : 524-8 ; 545-0b ; 543-0a
NOTE DE SERVICE N°2002-215
DU 17-10-2002
MEN
DESCO

Réf. : D. n° 2002-463 du 4-4-2002 ; arrêtés du 24-4-2002 ; A. du 25-9-2002 Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie ;aux inspectrices et inspecteurs de l'éducation nationale - enseignement technique ; aux proviseures proviseurs ; aux professeures et professeurs
o Le programme de l'enseignement général de l'EPS pour les CAP, les BEP et les baccalauréats professionnels fixé par l'arrêté du 25 septembre 2002 précité (Journal officiel du 4 octobre 2002) entre en vigueur, pour sa première année de formation, à compter de la rentrée scolaire 2003-2004.
Eu égard aux normes aéronautiques européennes et s'agissant du seul CAP maintenance sur systèmes d'aéronefs, ce programme est applicable dès la rentrée scolaire 2002-2003.
 
Pour le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche
et par délégation,
Le directeur de l'enseignement scolaire
Jean-Paul de GAUDEMAR



MENTION COMPLÉMENTAIRE
Mention complémentaire aide à domicile
NOR : MENE0202182A
RLR : 545-2b
ARRÊTÉ DU 25-9-2002
JO DU 4-10-2002
MEN - DESCO A6
MES

Vu D. n° 2001-286 du 28-3-2001 ; A. du 28-7-1995 ; avis de la CPC du secteur sanitaire et social du 8-2- 2002
Article 1 - Le premier alinéa de l'article 3 de l'arrêté du 28 juillet 1995 susvisé est modifié comme suit :
"L'accès en formation est ouvert aux candidats titulaires du brevet d'études professionnelles "carrières sanitaires et sociales", du brevet d'études professionnelles agricole option services, spécialité services aux personnes ou du certificat d'aptitude professionnelle "petite enfance", admis après une procédure de sélection à suivre une formation à temps plein d'une durée de 1 120 heures, soit à titre indicatif 35 semaines de 32 heures réparties sur l'année scolaire."
Article 2 - Les dispositions du présent arrêté entrent en vigueur à compter de la rentrée scolaire 2002.
Article 3 - Le directeur de l'enseignement scolaire et la directrice générale de l'action sociale sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
 
Fait à Paris, le 25 septembre 2002
Pour le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche
et par délégation,
Le directeur de l'enseignement scolaire
Jean-Paul de GAUDEMAR
Pour le ministre des affaires sociales, du travail et de la solidarité
et par délégation,
La directrice générale de l'action sociale
S. LEGER



ACTIVITÉS DUCATIVES
Concours scolaire "Histoires croisées : histoires de vies franco-québécoises" - année 2002-2003
NOR : MENC0202444X
RLR : 554-9
NOTE DU 15-10-2002
MEN
DRIC A1

Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie ; aux déléguées et délégués académiques aux relations internationales et à la coopération ; aux inspectrices et inspecteurs d'académie, inspectrices et inspecteurs pédagogiques régionaux ; aux chefs d'établissement
Règlement du concours

Le ministère de l'éducation du Québec et le ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche en France, en collaboration avec le ministère des relations internationales du Québec et le ministère des affaires étrangères en France, organisent pour la sixième année consécutive le concours scolaire "Histoires croisées : histoires de vies franco-québécoises".

Ce concours, qui s'inscrit dans le cadre de la coopération franco-québécoise en éducation, s'adresse aux élèves de 3ème des collèges et de seconde des lycées, publics et privés sous contrat en France, et aux élèves des classes de 4ème et 5ème secondaires, inscrits en formation générale des jeunes, dans les écoles publiques et privées au Québec.

Objectifs


Ce concours vise à favoriser les échanges éducatifs et à familiariser les élèves à l'utilisation des technologies d'information et de communication, via le réseau internet.

Les objectifs du concours sont :
- approfondir la connaissance d'un événement, de la vie d'un personnage ou d'une conjoncture historique ;
- témoigner, par une création littéraire à caractère historique (un récit, un documentaire, un essai, une nouvelle...), de la maîtrise de l'expression écrite ;
- démontrer sa capacité à réaliser des pages d'information sur un site web (internet), à travailler collectivement et en réseau à la production d'une œuvre.

Nature de la production à réaliser


La production à réaliser par l'équipe franco-québécoise porte sur une histoire croisée, c'est-à-dire une histoire de vie franco-québécoise, concernant un ou des personnages réels ou imaginaires, qui commence soit dans un contexte québécois et se poursuit dans un contexte français, soit l'inverse. Il s'agit d'une création littéraire à caractère historique (un récit, un documentaire, un essai, une nouvelle...), sous la forme de pages web accessibles sur le réseau internet. Elle doit traiter d'un événement ou s'inscrire dans un contexte spatio-temporel ayant donné lieu à la rencontre des deux cultures à l'époque de Louis XIV.

L'équipe dispose de toute la latitude possible dans la détermination de l'événement, du choix des personnages ou de la conjoncture historique qu'elle retient comme toile de fond de la production attendue. Cette année, le thème retenu est "Louis XIV et son époque, de la France d'Ancien Régime à la Nouvelle France" sous ses aspects politique, social, économique et culturel.
Les participants sont fortement invités à faire preuve d'originalité dans le choix et le traitement du sujet.
Rédigée en français, la production doit être consultable sur un site web au moyen d'un logiciel de navigation en version française. Le travail peut être réalisé avec tout logiciel faisant appel au texte et aux ressources multimédia (son, graphiques, illustrations, cartes, images...).
La production attendue devra comprendre entre 5 000 et 6 000 mots, tout mot confondu n'incluant pas les pages d'accueil, la bibliographie et webographie, les auteurs et le carnet de bord. Les productions pourront être réalisées à partir de données d'autres sites avec l'autorisation des auteurs. Dans ce cas, les sources documentaires doivent impérativement être citées.
L'intégration du carnet de bord à l'œuvre produite sur internet est obligatoire.
Le contenu de ce carnet devrait aboutir à un échéancier des différentes étapes de réalisation du projet : négociation, répartition et suivi des tâches entre Français et Québécois, rôles respectifs des élèves et des tuteurs.

Modalités de participation


- Les équipes qui participent au concours sont des équipes franco-québécoises, constituées d'un groupe de trois élèves français et d'un groupe de trois élèves québécois. Ces groupes sont jumelés sur la base du choix d'un sujet commun de travail.

- Plusieurs groupes peuvent être formés au sein d'une même classe. Ils peuvent également provenir de différentes classes, à condition de faire partie du même établissement scolaire. Un élève ne peut participer qu'au sein d'un seul groupe. Les tuteurs français et québécois ne pourront pas superviser plus de 3 équipes.
- Les groupes d'élèves s'inscrivent au concours en remplissant les fiches d'inscription disponibles sur le site web de la coopération franco-québécoise en éducation, et doivent choisir eux-mêmes leurs partenaires pour se jumeler, et constituer ainsi une équipe franco-québécoise : http://concours2003.educationquebec.qc.ca/
- Chaque équipe jumelée doit être supervisée par un tuteur québécois et un tuteur français, membres des établissements scolaires dans lesquels les élèves sont inscrits. La responsabilité des tuteurs français et québécois consiste à conseiller les élèves, à les encadrer, à promouvoir la coopération entre les élèves français et québécois.
Les tuteurs devront également veiller au strict respect de l'ensemble des règles juridiques applicables en France et au Québec sur l'internet, notamment celles régissant le traitement des données nominatives, la protection de la propriété littéraire et artistique et de la vie privée ainsi que celles relatives au droit de la presse et de la communication et des responsabilités éditoriales qui en résultent (voir http://www.educnet.education.fr/).
- Les équipes participantes acceptent que leurs créations littéraires soient diffusées depuis les pages web de la coopération franco-québécoise en éducation ou sur d'autres supports choisis par les organisateurs du concours.
- Les participants devront obligatoirement déposer leur production sur un serveur unique hébergé au Québec .Voir http://concours2003.educationquebec.qc.ca/index.html (hébergement du site) ou/et http://www.cspi.qc.ca/recit-us/us (histoires croisées). Les équipes devront respecter les contraintes et conditions du serveur.
La date limite d'inscription des groupes est fixée au 8 novembre 2002. Les jumelages seront effectués avant le 22 novembre 2002. Si l'un des deux groupes d'élèves français ou québécois abandonne après cette date, l'équipe sera dissoute et ne pourra être reconstituée.
Les 200 premières équipes ayant obtenu confirmation de jumelage de la part des organisateurs du concours constituent les équipes participantes. Elles sont invitées à commencer leurs travaux dès confirmation du jumelage.
Au plus tard le 21 mars 2003, il faudra fournir le mot de passe de son site à l'organisateur québécois par courrier électronique. Ces adresses ne seront dévoilées qu'à la date du dépôt définitif des œuvres.
Il est entendu que tous les coéquipiers auront accès au site de l'équipe dès que possible.
Les productions réalisées doivent être terminées pour le 2 mai 2003. À cette date, elles doivent être accessibles sur un seul serveur et ne pourront plus être modifiées, sous peine de disqualification.
Un courrier électronique envoyé aux responsables français et québécois du concours attestera alors du dépôt de la production.

Jury


Évaluation des productions : en France, chaque délégué académique aux relations internationales et à la coopération réunira un jury académique, constitué des inspecteurs pédagogiques régionaux des disciplines concernées ou des personnes désignées par leurs soins, et du conseiller académique aux technologies. Le jury classera par ordre de préférence les productions des équipes de l'académie susceptibles d'être soumises au jury franco-québécois.

Après la sélection faite par les jurys nationaux, la liste des finalistes sera arrêtée en concertation par les partenaires français et québécois. Les trois équipes lauréates seront choisies parmi ces finalistes par un jury franco-québécois.
Le jury franco-québécois est constitué :
- pour la France, des représentants du ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche (inspection générale de l'éducation nationale, délégation aux relations internationales et à la coopération, direction de la technologie et Centre international d'études pédagogiques), du ministère des affaires étrangères et d'un représentant de la délégation générale du Québec à Paris ;
- pour le Québec, des représentants du ministère de l'éducation (direction générale de la formation des jeunes, direction des ressources didactiques, direction des affaires internationales et canadiennes), du ministère des relations internationales et d'un représentant du consulat général de France.
Il délibèrera par visioconférence pour désigner les 3 meilleures productions.
La sélection des lauréats sera faite en fonction des critères suivants :
Éléments du contexte historique
- variété et exactitude des contextes (social, économique, politique, culturel, scientifique, technologique et géographique, ...) ;
- progression dans le temps et maîtrise du découpage historique (durée, richesse et variété des repères temporels, aller-retour dans le temps) ;
- richesse du récit historique et variété de l'information ;
- variété des références et des sources pour écrire l'histoire croisée (manuels scolaires, écrits d'historiens, sites internet, archives, ...) ;
- utilisation de documents iconographiques (cartes géographiques ou historiques, photographies, dessins, reproductions d'œuvre d'art, graphiques...).
Qualité de la langue écrite
- cohérence du texte d'ensemble ;
- pertinence et diversité des formes d'écrit ;
- respect des règles de syntaxe et d'orthographe.
Réalisation technique
- exploitation pertinente des caractéristiques multimédia d'internet : texte, graphisme (images, photos, ...) et son, en fonction de la spécificité et de l'originalité du multimédia par rapport à d'autres supports ;
- fiabilité et facilité d'accès et de navigation ;
- qualité esthétique et lisibilité (aération des pages-écrans, bonne intégration des textes, images et sons, qualité des liens internes et externes, et des animations...) ;
- outils à mentionner :
. accueil-titre ;
. carnet de bord succinct ;
. auteurs ;
. bibliographie-webographie.
Ensemble de la production
- originalité/créativité (histoire, langue écrite, réalisation technique) ;
- interaction harmonieuse des différents critères d'évaluation, contexte historique, qualité de la langue écrite et réalisation technique ;
- capacité à intégrer, à s'approprier et à reformuler le contenu des documents utilisés pour le sujet traité ;
- adéquation de la production sur internet aux exigences d'une histoire croisée entre le Québec et la France ;
- pertinence de la mise en forme multimédia avec le sujet traité.
Les résultats seront annoncés le 6 juin 2003. Les décisions du jury seront sans appel.

Prix


Les trois premiers prix sont offerts par le ministère des relations internationales du Québec (direction générale de la coopération et délégation générale du Québec à Paris) et le ministère des affaires étrangères en France (le consulat général de France à Québec).

Les trois équipes lauréates, accompagnées de leurs tuteurs, se verront offrir un voyage en France (pour les Québécois) ou au Québec (pour les Français). Un lauréat ne pourra pas se faire remplacer en cas d'indisponibilité.
Sont inclus : le transport aérien, le coût des déplacements locaux, le logement, les repas, les activités culturelles et les assurances.
Pour les jeunes Français, le voyage au Québec aura lieu du 1 au 11 juillet 2003.
Pour les jeunes Québécois, le voyage en France aura lieu du 11 au 21 juillet 2003.
(Ces dates sont susceptibles d'être modifiées en fonction des disponibilités de transport aérien).

Modalités de séjour


Le séjour débutera par un accueil de 3 jours en famille : les tuteurs des équipes, en collaboration avec leur établissement d'enseignement, organiseront le séjour en famille de leurs correspondants. Un budget équivalent à 915 euros sera alloué à l'établissement d'enseignement aux fins d'organisation du séjour.

La deuxième partie du séjour se déroulera au Centre international d'études pédagogiques de Sèvres et sera consacrée à des activités culturelles. Au Québec, le séjour sera organisé par l'opérateur désigné par le ministère des relations internationales du Québec et comprendra, notamment, des visites à caractère culturel des villes de Montréal et de Québec.

Communications


L'organisation du concours et l'animation pédagogique sont confiées au Centre international d'études pédagogiques, 1, avenue Léon Journault, 92318 Sèvres cedex.

Pour toutes communications ou questions relatives au concours "Histoires croisées : histoires de vies franco-québécoises", consulter le site du CIEP : http://www.ciep.fr/hc/index.htm ou écrire par courrier électronique aux adresses suivantes :
- en France, au CIEP : Magali Simon et Anne-Marie Kimmel : "simon@ciep.fr" et "amkimmel@ciep.fr ";
- au Québec : Raymond Soucy : rsou@globetrotter.net
 
Pour le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche
et par délégation,
Le délégué aux relations internationales et à la coopération
Daniel VITRY


 
B.O. n°39 du 24 octobre 2002

© Ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche
http://www.education.gouv.fr/bo/2002/39/ensel.htm