|
Enseignements élémentaire et secondaire
|
|
BACCALAURÉAT
Épreuves de cinéma et audiovisuel des baccalauréats général
et technologique à compter de la session 2004
NOR : MENE0302620N
RLR : 544-0a ; 544-1a
NOTE DE SERVICE N°2003-205 DU 24-11-2003
MEN
DESCO A3
Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie
; au directeur du service interacadémique des examens et concours d’Ile-de-France
; aux inspectrices et inspecteurs d’académie-inspectrices et inspecteurs
pédagogiques régionaux ; aux chefs d’établissement ; aux professeures
et professeurs
Les
dispositions de la note de service n° 2002-143 du 3 juillet 2002 (B.O.
n° 28 du 11 juillet 2002) relatives à la définition des épreuves de cinéma
et audiovisuel - épreuve obligatoire de la série littéraire et épreuve
facultative toutes séries des baccalauréats général et technologique -
sont annulées
et remplacées
par les dispositions de la présente note de service. Ces nouvelles dispositions
entrent en application dès la session 2004 de l’examen.
Épreuve obligatoire, série
L
Nature et modalités de l’épreuve
L’épreuve de cinéma et audiovisuel,
affectée du coefficient 6, comprend deux parties : une partie écrite et
une partie orale, affectées chacune du coefficient 3.
A - Partie écrite
Durée : 3 heures 30.
Deux sujets au choix sont proposés au candidat.
Le premier sujet consiste, à partir d’un thème imposé, à rédiger
un scénario de court métrage accompagné d’une note d’intention
synthétique éclairant la démarche de réalisation.
Ce sujet est accompagné de documents écrits et iconographiques susceptibles
d’aider le candidat.
Le second sujet consiste, à partir d’un scénario ou extrait de scénario
fourni, à rédiger une note d’intention détaillée donnant une idée
précise du projet de réalisation ainsi qu’un découpage technique
de quelques plans. Le scénario ou l’extrait de scénario peut être
accompagné d’éléments d’information susceptibles d’aider
le candidat : synopsis, résumé de ce qui suit ou précède l’extrait.
Qu’il traite le premier ou le second sujet, le candidat signalera,
le cas échéant et à bon escient, quelques références artistiques susceptibles
d’enrichir son propos.
Le candidat rédige uniquement sur des feuilles de copie de type “baccalauréat”
accompagnées de feuilles intercalaires blanches unies afin de permettre
une meilleure présentation des éléments graphiques et visuels (découpage
technique, plan au sol, story-board, etc.).
•
Sujet 1
À partir du thème imposé, le candidat rédige :
1) Une note d’intention synthétique (de deux à trois pages) présentant
son film (titre, durée, sujet) précisant la finalité du propos, le genre,
le support, ainsi que la démarche de réalisation choisie. Cette note d’intention
permet au candidat de préciser l’essentiel de ses choix et partis
pris artistiques et esthétiques concernant les traitements de l’espace
et du temps, de l’image et du son, du récit et des personnages,
du montage.
Il ne s’agit pas ici d’entrer dans le détail matériel de la
fabrication d’un film (par exemple, le candidat n’a pas à
indiquer le coût de la réalisation, la distribution ou la liste des accessoires)
mais d’expliciter les liens entre le sujet et la démarche de création,
de faire apparaître la cohérence entre le scénario et les choix annoncés.
2) Un scénario dialogué ou non dialogué selon le genre ou la démarche
choisis.
•
Sujet 2
En prenant comme base de travail le scénario, ou l’extrait de scénario
fourni, le candidat présente un projet détaillé et argumenté de réalisation.
Le travail comprend :
1) Une note d’intention détaillée et argumentée (de deux à quatre
pages) éclairant son point de vue, ses partis pris de réalisation et de
mise en scène et précisant les choix artistiques et esthétiques qui s’y
rapportent.
Cette note d’intention sera pour lui l’occasion d’éclairer
son approche du scénario - ou de l’extrait de scénario - proposé
(genre et tonalité du film, aspects thématiques et dramatiques privilégiés,
traitement des personnages...), de préciser ses intentions de mise en
scène et de direction d’acteur, d’exposer de façon claire
ses choix artistiques et esthétiques ainsi que leurs incidences techniques
pour les traitements de l’espace (lieux, décors, etc.), du temps
(époque, saison, temporalité filmique, etc.), de l’image (lumière,
couleur, utilisation de la caméra, type de cadrage, etc.), du son (ambiance
sonore, bruitages, musique, ton des dialogues, etc.). Il précisera également
ses intentions de montage (rythmes, raccords, etc.).
2) Un découpage technique de quelques plans consécutifs, en nombre suffisant
pour être significatifs (durée conseillée : 1 à 2 minutes à l’écran)
concrétisant les éléments évoqués dans la note d’intention et permettant
au réalisateur potentiel de mettre en place son tournage. Le découpage
est accompagné d’un ou deux plans au sol jugés indispensables à
la compréhension de la mise en scène et du story-board de quelques plans
significatifs dont le choix sera justifié. Le story-board n’exige
pas de compétence graphique particulière. Un simple tracé peut faire sens.
B - Partie orale
Durée : 30 minutes.
Temps de préparation : 30 minutes.
La partie orale de l’épreuve comporte deux volets.
•
Volet 1 : l’analyse de quelques minutes
de l’un des films du programme limitatif annuel (la liste est publiée
chaque année au B.O.).
L’extrait est choisi par les examinateurs. Le candidat, lors de
son exposé, doit situer l’extrait du film (rapport à la continuité
narrative, à l’œuvre du cinéaste, à l’histoire du cinéma,
etc.) et en faire l’analyse.
•
Volet 2 : la présentation argumentée d’une
réalisation individuelle ou collective, ne dépassant pas 10 minutes, sur
support analogique ou numérique, produite dans le cadre de l’enseignement
de l’année.
Cette réalisation est accompagnée d’un carnet de bord personnel
faisant apparaître les différentes étapes du travail de l’année
et le type de participation de l’élève à la réalisation.
Ce carnet de bord doit aussi développer une réflexion critique et argumentée
sur un point que l’élève aura choisi d’approfondir soit en
relation avec la réalisation présentée, soit en lien avec un élément du
programme (ensemble obligatoire ou ensemble libre), un événement particulier
(tournage, festival, opération particulière à laquelle aura participé
l’élève...), une rencontre ou un débat avec un acteur, un professionnel,
un expert du cinéma, etc.
La réalisation et le carnet de bord sont présentés de façon à permettre
au jury d’identifier rapidement tous les éléments nécessaires :
année, établissement, nom du candidat, nom du ou des professeurs, du ou
des partenaires, titres, auteurs et participants, etc.
Les examinateurs interrogent le candidat sur les documents présentés (réalisation
et carnet de bord), en insistant sur le lien fait avec le programme de
terminale.
Les examinateurs doivent pouvoir disposer, huit jours avant la date de
l’épreuve, de la réalisation et du carnet de bord de chaque candidat,
obligatoirement validés par le professeur responsable de l’enseignement
et le chef d’établissement.
Cette partie d’épreuve se déroule dans un établissement pouvant
mettre à disposition du jury et des candidats les appareils de diffusion
(analogique et numérique) nécessaires tant pour la préparation (une salle
équipée) que pour l’épreuve (une seconde salle équipée). Le candidat
doit avoir la possibilité de manipuler lui-même les appareils tant pour
la préparation que pour l’exposé. Il dispose durant la préparation,
outre l’extrait du film inscrit au programme limitatif, de son carnet
de bord et de la réalisation audiovisuelle à laquelle il a participé pendant
l’année, (mis à disposition par le jury).
Les candidats individuels et les candidats issus des établissements scolaires
hors contrat d’association avec l’État présentent l’épreuve
dans les mêmes conditions que les candidats scolaires. Il n’est
pas exigé de visa du professeur ou du chef d’établissement.
Modalités d’évaluation
•
Partie écrite : Les copies sont notées sur
20 avec la répartition suivante :
Sujet 1
- 10 points pour la note d’intention ;
- 10 points pour le scénario.
Sujet 2
-10 points pour la note d’intention ;
-10 points pour le découpage technique.
•
Partie orale : La prestation orale est notée
sur 20 avec la répartition suivante :
-10 points pour l’analyse ;
-10 points pour la présentation et l’échange avec le jury.
Les candidats sont évalués conjointement par au moins un professeur ayant
eu en charge un enseignement de cinéma et audiovisuel en classe terminale
et par un partenaire professionnel qui est intervenu régulièrement dans
l’enseignement en application de l’article 7 de la loi d’orientation
sur l’éducation du 10 juillet 1989. Toutefois, si le partenaire
est dans l’impossibilité de participer à l’évaluation, le
jury peut délibérer valablement. Il convient de viser cette loi lors de
l’établissement des arrêtés de composition des jurys du baccalauréat.
Il est important de faire connaître les dates des épreuves et des réunions
le plus tôt possible afin que les partenaires désignés puissent inclure
ces échéances dans leurs emplois du temps.
Les frais de déplacement des partenaires sont à la charge des rectorats
et doivent être calculés sur la base des remboursements consentis aux
personnels de l’éducation nationale.
La participation des partenaires professionnels à l’évaluation donne
lieu à rémunération sur la base des dispositions du décret n° 56-585 du
12 juin 1956.
Épreuve orale de contrôle,
série L
Nature et modalité de l’épreuve
Durée : 15 minutes
Temps de préparation : 15 minutes
Coefficient : 6
L’examinateur propose au candidat un ou plu-sieurs extraits (sur
supports variés) en relation avec le travail de l’année. Dans un
entretien dirigé par l’examinateur, le candidat doit montrer qu’il
a pris conscience de ce qu’implique le recours au langage des images
et des sons, qu’il a acquis une méthode d’analyse lui permettant
d’approcher l’ensemble d’une production cinématographique
ou audiovisuelle et qu’il est capable de saisir les principaux aspects
du champ cinématographique et audiovisuel contemporain.
Modalités d’évaluation
Les candidats sont évalués conjointement
par un professeur ayant eu en charge un enseignement de cinéma et audiovisuel
en classe terminale et par un partenaire professionnel qui est intervenu
régulièrement dans l’enseignement en application de l’article
7 de la loi d’orientation sur l’éducation du 10 juillet 1989.
Toutefois, si le partenaire est dans l’impossibilité de participer
à l’évaluation, le jury peut délibérer valablement. Il convient
de viser cette loi lors de l’établissement des arrêtés de composition
des jurys du baccalauréat.
Les frais de déplacement des partenaires sont à la charge des rectorats
et doivent être calculés sur la base des remboursements consentis aux
personnels de l’éducation nationale.
La participation des partenaires professionnels à l’évaluation donne
lieu à rémunération sur la base des dispositions du décret n° 56-585 du
12 juin 1956.
Épreuve facultative, toutes
séries générales et technologiques
Nature et modalité de l’épreuve
Épreuve orale
Durée : 30 minutes.
Temps de préparation : 30 minutes.
L’épreuve prend appui sur un dossier comprenant :
- Une fiche pédagogique rédigée par l’enseignant responsable de
la classe. Cette fiche est la même pour tous les élèves d’une même
classe. Elle présente le thème et les questions abordés dans le cadre
du programme (ensemble obligatoire et ensemble libre) ainsi que la démarche
suivie dans le travail. Elle énumère, avec les détails nécessaires, les
diverses activités, en précisant le temps accordé à chacune d’elles
: visionnement et études d’œuvres (titres, auteurs, conditions...),
activités relatives à la réalisation (titres, composition de l’équipe...),
interventions de professionnels, visites, etc.
- Un carnet de bord élaboré par le candidat et rendant compte de façon
personnelle et variée de l’ensemble du travail accompli, complété
de documents choisis par le candidat en liaison avec son travail de l’année,
sous les formes les plus diverses : écrits, images, sons... En trois ou
quatre pages, ce carnet de bord doit aussi développer une réflexion critique
et argumentée sur un point que l’élève aura choisi d’approfondir
soit en relation avec la réalisation présentée, soit en lien avec un élément
du programme (ensemble obligatoire ou ensemble libre), un événement particulier
(tournage, festival, opération particulière à laquelle aura participé
l’élève...), une rencontre ou un débat avec un acteur, un professionnel,
un expert du cinéma, etc.
- Une réalisation individuelle ou collective, ne dépassant pas 10 minutes,
sur support analogique ou numérique, produite dans le cadre de l’enseignement
de l’année et convenablement présentée (titre, date, générique,
établissement...).
Le dossier complet (comprenant la fiche pédagogique, le carnet de bord
et la réalisation) est visé par le professeur responsable de l’option
et le chef d’établissement. Il est remis aux examinateurs huit jours
avant la date de l’épreuve.
L’épreuve comprend un exposé du candidat (10 minutes environ) portant
sur l’ensemble des éléments du dossier : présentation des différentes
pièces, explicitation de ses choix et de ses engagements dans les diverses
activités (notamment lors du travail de réalisation) et dans les recherches
personnelles qu’il a conduites.
L’exposé est suivi d’un entretien (20 minutes environ) au
cours duquel les examinateurs posent des questions sur les différents
éléments du dossier et de la présentation qu’en a faite le candidat.
À cette occasion, le jury interroge plus précisément le candidat sur l’un
des éléments du programme que ce dernier aura choisi d’approfondir.
L’épreuve se déroule dans un établissement pouvant mettre à disposition
du jury et des candidats les appareils de diffusion (analogique et numérique)
nécessaires tant pour la préparation (une salle équipée) que pour l’épreuve
(une seconde salle équipée). Le candidat doit avoir la possibilité de
manipuler lui-même les appareils tant pour la préparation que pour l’exposé.
Il dispose de son dossier pendant le temps de préparation.
Les candidats individuels et les candidats issus des établissements scolaires
hors contrat d’association avec l’État présentent l’épreuve
dans les mêmes conditions que les candidats scolaires. Il n’est
pas exigé de fiche pédagogique ou de visa du professeur.
Modalités d’évaluation
Le candidat est noté sur 20 points. Seuls
sont pris en compte les points au dessus de la moyenne.
Les candidats sont évalués conjointement par un professeur ayant eu en
charge un enseignement de cinéma et audiovisuel en classe terminale et
par un partenaire professionnel qui est intervenu régulièrement dans l’enseignement
en application de l’article 7 de la loi d’orientation sur
l’éducation du 10 juillet 1989. Toutefois, si le partenaire est
dans l’impossibilité de participer à l’évaluation, le jury
peut délibérer valablement. Il convient de viser cette loi lors de l’établissement
des arrêtés de composition des jurys du baccalauréat.
Les frais de déplacement des partenaires sont à la charge des rectorats
et doivent être calculés sur la base des remboursements consentis aux
personnels de l’éducation nationale.
La participation des partenaires professionnels à l’évaluation donne
lieu à rémunération sur la base des dispositions du décret n° 56-585 du
12 juin 1956.
Pour le ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de
la recherche
et par délégation,
Le directeur de l’enseignement scolaire
Jean-Paul de GAUDEMAR
haut
de page
|