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Enseignements élémentaire et secondaire
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NOUVELLES
TECHNOLOGIES
Ouverture d’Espaces NetPublic dans les établissements
scolaires
NOR : MENT0402500C
RLR : 559-0
CIRCULAIRE N°2004-214 DU 26-11-2004
MEN - DT
EQU
AGR
Texte adressé aux préfètes et préfets ; aux rectrices
et recteurs d’académie ; aux directrices et directeurs régionaux de
l’agriculture et de la forêt ; aux directrices et directeurs régionaux
des affaires maritimes
Dans
le cadre de la généralisation de la société de l’information sur
notre territoire au profit du plus grand nombre, programme dont les lignes
directrices ont été fixées par le Premier ministre dans le plan RESO 2007
présenté en novembre 2002, le Comité interministériel pour la société
de l’information (CISI) du 10 juillet 2003 a confirmé la nécessité
d’ouvrir les écoles et les établissements d’enseignement à
d’autres publics que la seule communauté éducative pour renforcer
leur rôle d’acteurs-clés dans le développement social, culturel
et économique local.
Pour redynamiser l’accès public à l’internet, l’État
a signé avec l’Association des maires de France et l’Association
des départements de France la charte “NetPublic” (internet
pour tous), créant le label NetPublic réservé aux Espaces publics qui
consacrent leur activité au développement équitable et citoyen de l’accès
à l’internet et à l’appropriation de ses usages. Cette charte
vise à favoriser une meilleure intégration des Espaces publics dans l’aménagement
numérique de notre territoire, tout en améliorant leur visibilité.
Le texte de la charte “NetPublic” (Internet pour tous), annexé
à la présente circulaire, le dispositif d’adhésion à cette charte
ainsi que la signalétique “NetPublic”, sont téléchargeables
sur le site de la délégation aux usages de l’internet (http://www.delegation.internet.gouv.fr).
Les Espaces publics labellisés NetPublic offrent à tous une formation/sensibilisation
à la micro-informatique, à l’internet et au multimédia, et disposent
d’un personnel d’accueil et d’ani-mation qui facilite
et accompagne l’appropriation par tous les publics des usages de
l’internet. L’augmentation du nombre de ces espaces, la réalisation
des objectifs de l’éducation pour tous, la prise en compte des inégalités
dans l’accès à l’éducation, en particulier pour les groupes
vulnérables et les zones défavorisées ou lointaines, sont une priorité
pour le développement économique et social des territoires.
L’État souhaite donc favoriser la constitution rapide d’un
ensemble cohérent d’Espaces publics labellisés NetPublic, s’organisant
de manière mutualisée en un réseau de communication et de partage des
connaissances et des savoir-faire. Ce réseau doit bénéficier d’avantages
et d’économies d’échelle sur les produits et services des
technologies de l’information et de la communication, négociés à
niveau régional ou national.
Les écoles, collèges et lycées relevant de l’État en particulier
du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur
et de la recherche et de celui de l’agriculture, de l’alimentation,
de la pêche et des affaires rurales, et du ministère de l’équipement,
des transports, de l’aménagement du territoire, du tourisme et de
la mer, peuvent contribuer à cet objectif en assurant l’ouverture
à d’autres publics, en dehors du temps scolaire, de leurs salles
multimédia lorsqu’elles sont adaptées.
La présente circulaire a pour objet d’exposer le cadre d’application
de cette mesure, et de rappeler les principes juridiques d’utilisation
des locaux scolaires en dehors de leurs heures d’ouverture.
1 - Principes généraux de mise en place des Espaces
NetPublic en milieu scolaire
Il est souhaitable que les équipements
informatiques, mis en place en milieu scolaire grâce aux efforts conjoints
de l’État et des collectivités locales, voient leur utilisation
optimisée en dehors du temps scolaire en permettant à un large public
d’accéder à une activité de sensibilisation et d’initiation
à la pratique du multimédia et de l’internet.
Cette ouverture des établissements scolaires doit leur permettre de s’insérer
dans le réseau global et cohérent des Espaces NetPublic, en respectant
les caractéristiques et la charte de fonctionnement (cf. charte NetPublic
- Internet pour tous, en annexe).
Ces Espaces, mis en place à l’initiative des collectivités en charge
des écoles ou des établissements d’enseignement, autorisés par le
maire de la commune en liaison avec le directeur d’école ou le chef
d’établissement, seront animés par un ou plusieurs médiateur(s)
multimédia recruté(s) par l’entité organisatrice.
Sauf mention contraire, la décision d’ouverture prise par le maire
de la commune d’implantation de l’école ou de l’établissement
scolaire vaut attribution du label NetPublic.
Alors que la formation tout au long de la vie devient un impératif individuel
et social, cette mesure se veut complémentaire des actions menées en ce
domaine par les différents partenaires publics, État et collectivités,
en partenariat notamment avec les GRETA, le CNAM, le CNED, les CFPPA et
le milieu associatif.
2 - Cadre juridique
L’utilisation des locaux
scolaires a fait l’objet des circulaires du 22 mars 1985, relatives
à l’utilisation des locaux scolaires par le maire (JO du 4 avril
1985 et BOEN spécial n° 5 du 5 septembre 1985), et du 15 octobre 1993
relative à l’utilisation des locaux scolaires par les associations
en dehors des heures de formation (circulaire n° 93-294 et BOEN n° 36
du 28 octobre 1993). Les implications de cette ouverture en matière de
protection contre les risques d’incendie ont également été précisées
par arrêté du 19 juin 1990 (JO du 29 juin 1990 et BOEN n° 30 du 26 juillet
1990).
La particularité de l’utilisation des locaux scolaires dans le cadre
des Espaces NetPublic justifie que les règles applicables soient ici rappelées.
L’ouverture des locaux scolaires en dehors des heures de formation
est prévue par l’article L. 212-15 du code de l’éducation
(correspondant à l’article n° 25 de la loi n° 83-663 du 22 juillet
1983 modifiée, relative à la répartition des compétences entre les communes,
les départements, les régions et l’État).
Cette disposition donne au maire la possibilité d’utiliser les locaux
scolaires en dehors des heures ou périodes au cours desquelles ils sont
utilisés pour les besoins de la formation initiale et continue.
Les activités concernées par l’accès aux locaux doivent revêtir
un caractère culturel, sportif, social ou socio-éducatif et doivent être
compatibles avec les principes fondamentaux de l’enseignement public,
notamment de laïcité et de neutralité.
De telles activités peuvent être organisées non seulement par le maire,
mais aussi par toute personne physique ou morale, publique ou privée et
doivent être compatibles avec la nature des installations et l’aménagement
des locaux.
Doivent être considérées comme nécessaires aux besoins de la formation
initiale et continue les activités d’enseignement proprement dites,
ainsi que les activités directement liées aux activités d’enseignement,
ou qui en constituent un prolongement, et les activités qui, en raison
de leur intérêt pour les élèves et leur famille, sont assimilables à des
actions de formation.
Les activités concernées par la mesure d’ouverture des établissements
scolaires en Espaces NetPublic peuvent être organisées dans l’ensemble
des établissements publics d’éducation, écoles, collèges, lycées,
établissements agricoles, établissements d’éducation spéciale ou
écoles de formation maritime et aquacole implantés sur le territoire de
la commune.
La décision d’autoriser l’organisation de ces activités appartient
au maire de la commune sur le territoire de laquelle est implanté l’établissement.
Avant d’accorder son autorisation, le maire doit accomplir deux
formalités :
- d’une part, il doit consulter le conseil d’administration
pour les établissements publics locaux d’enseignement ou le conseil
d’école pour les écoles du premier degré, sans être lié par cet
avis ;
- d’autre part, il doit obtenir l’accord de la collectivité
propriétaire ou attributaire des bâtiments.
En outre, la commune ou la collectivité propriétaire peut subordonner
l’autorisation d’utilisation des locaux à la passation d’une
convention entre son représentant, celui de l’établissement et celui
de l’entité organisatrice.
La conclusion d’une telle convention est grandement recommandée
dans la mesure où elle offre toute garantie quant à la sécurité, la responsabilité
et la compatibilité des activités organisées au sein des établissements
scolaires avec les principes fondamentaux du service public de l’enseignement.
Un modèle de convention est joint en annexe.
Pour ce qui relève de la responsabilité en matière d’utilisation
des locaux scolaires, dans le cadre de la convention, l’entité organisatrice
des activités doit souscrire une police d’assurance garantissant
tous les dommages pouvant être causés à cette occasion.
En l’absence de convention, et si la responsabilité d’un tiers
n’est pas établie, la commune sur le territoire de laquelle est
situé l’établissement sera responsable des dommages éventuels, ce
qui ne l’empêchera pas d’exercer une action récursoire ultérieure.
3 - Mise en œuvre de la mesure
Il vous est demandé de veiller
à la diffusion et à la promotion de cette mesure auprès des collectivités
territoriales et des écoles et établissements, en assurant l’information
des entités susceptibles d’être intéressées.
Outre cette incitation, vous voudrez bien faire en sorte que leur soit
apportée l’expertise de vos services, afin d’alléger et de
faciliter leurs démarches dans la mise en place d’Espaces NetPublic
au sein des locaux scolaires.
Vous veillerez en particulier à cette occasion à ce que la charte des
Espaces NetPublic soit connue des utilisateurs, afin que ces Espaces donnent
lieu par leur visibilité et leur accessibilité à une réelle appropriation
locale et puissent s’inscrire dans ce réseau de mutualisation. À
cet effet, vos services devront s’assurer que les Espaces NetPublic
ainsi créés sont bien recensés dans l’annuaire national mis en place
par la délégation aux usages de l’internet.
Il conviendra par ailleurs que puisse être dressé par vos services respectifs
un premier état de la mise en œuvre de cette mesure. Ces informations
synthétiques seront à adresser pour
le 30 décembre 2004 à la délégation aux
usages de l’internet, 101, rue de Grenelle, 75007 Paris.
Nous vous demandons parallèlement de nous tenir informés, en prenant contact
avec les services mentionnés ci-dessus, de toute difficulté éventuellement
rencontrée dans la mise en œuvre de cette mesure.
Vous savez l’importance que nous attachons, dans le cadre du programme
d’action gouvernemental RESO 2007, à l’émergence d’une
société de l’information solidaire. Celle-ci passe en particulier
par cette possibilité offerte à tous de maîtriser les technologies de
l’information.
Nous comptons sur vous pour contribuer à la réussite de cet objectif majeur
et vous en remercions.
Le ministre de l’éducation
nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche
François FILLON
Le ministre de l’équipement, des transports, de l’aménagement
du territoire, du tourisme et de la mer
Gilles de ROBIEN
Le ministre de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche
et des affaires rurales
Hervé GAYMARD
Le secrétaire d’État à l’aménagement du territoire
Frédéric de Saint-Sernin
Le secrétaire d’État à l’agriculture, à l’alimentation,
à la pêche et aux affaires rurales
Nicolas FORISSIER
Annexe 1
CHARTE “NETPUBLIC”
(INTERNET POUR TOUS)
À l’initiative de l’État
et des collectivités territoriales, de nombreux Espaces d’accès
public à l’internet ont été mis en place.
Ces Espaces présentent trois caractéristiques majeures :
- ils proposent non seulement des moyens techniques (ordinateurs connectés
à l’internet et autres), mais aussi un accompagnement humain ;
- ils sont des lieux de formation, pour promouvoir l’initiation
à l’internet et à ses usages ;
- ils sont des lieux d’appropriation, où les usages, en particulier
publics, peuvent être testés et se développer.
L’État et les collectivités territoriales souhaitent entrer dans
une seconde phase de la politique d’accès public à l’internet
en incitant à la mise en valeur des usages publics et parapublics de l’internet
et en favorisant une meilleure intégration des Espaces dans l’aménagement
numérique du territoire.
L’État et les collectivités territoriales entendent améliorer ensemble
la visibilité de ces Espaces et de leur activité pour permettre à toute
la population d’en bénéficier.
Charte “NetPublic“ (internet pour
tous)
Les deux parties s’accordent
donc pour adopter en commun et diffuser auprès des collectivités la présente
charte “NetPublic”
Cette charte vise à favoriser, de manière concertée, à travers une labellisation
nationale, la mise en place d’Espaces répondant aux critères suivants
:
1 - Les publics
Les Espaces labellisés sont des lieux ouverts
au grand public, et, prioritairement, destinés aux personnes n’ayant
pas un accès régulier à la micro-informatique ou à l’internet.
Ils adaptent leur accueil et leurs activités aux différentes catégories
de publics, en fonction de leurs orientations propres.
Ils favorisent l’accès des handicapés à l’internet.
Ils développent des actions volontaires à destination des publics éloignés
de l’internet (groupes de populations ciblés par exemple).
Ils peuvent favoriser des actions d’initiation à destination des
enseignants et des scolaires du premier degré.
2 - Les moyens
Les Espaces labellisés disposent de moyens
techniques sous la forme d’ordinateurs connectés à l’internet,
sans qu’il soit fixé de seuil minimal.
Ils proposent à leurs usagers un accompagnement personnel ou collectif.
Les responsables et animateurs des Espaces reçoivent une formation adaptée.
3 - L’initiation
Les Espaces labellisés sont des lieux d’alphabétisation
numérique et de diffusion des technologies de l’information.
Prioritairement, ils initient les non-internautes aux savoir-faire de
base nécessaires à l’utilisation de l’ordinateur et de l’internet.
Ils diffusent les notions de culture, d’usage, et de civilité caractéristiques
de l’internet.
Ils facilitent l’autonomie de leurs usagers en leur permettant de
maîtriser progressivement les technologies de l’information.
4 - L’appropriation
Les Espaces labellisés sont des lieux d’appropriation
de l’internet, qui associent initiation et usage.
Au-delà de l’utilisation des services de base de l’internet,
ils expérimentent et promeuvent les usages publics, notamment dans les
domaines de la recherche d’emploi, de l’accès au savoir, à
la culture, et à la formation.
En particulier, ils favorisent l’accès et l’utilisation des
services d’administration électronique.
5 - L’environnement
L’adossement des Espaces publics
numériques à des espaces physiques existants (bibliothèque, mairie, etc.)
est privilégié par rapport à la création d’espaces physiques ex-nihilo.
Les Espaces intègrent tout particulièrement leur activité dans le cadre
des politiques de développement numérique conduites par les collectivités.
Les Espaces, leurs organismes de rattachement, les collectivités qui les
soutiennent ou les gèrent décident de leurs orientations propres. En particulier,
le fonctionnement de plusieurs Espaces publics numériques en réseau à
l’échelle d’un territoire, le cas échéant avec un tronc d’usage
commun, sera encouragé.
Un partenariat avec des entreprises publiques ou privées, à l’échelle
d’un Espace, du territoire, ou à l’échelle nationale, sera
recherché sans déroger aux principes de la présente charte.
Les Espaces partagent entre eux leurs ressources et leurs moyens, et développent
des actions communes.
Organismes à but non lucratif et à vocation spécifique, ils ne font pas
concurrence à des opérateurs privés (cybercafés, organismes de formation...).
Attribution du label “NetPublic”
La collectivité territoriale
adhérente attribue le label “NetPublic” aux Espaces de son
ressort qui répondent aux critères mentionnés ci- dessus.
Seules les collectivités adhérentes peuvent attribuer le label.
Le label est géré par l’État et les collectivités territoriales
adhérentes au sein du “Comité national d’orientation de la
charte “NetPublic”. Ce comité est présidé par le ministre
en charge des nouvelles technologies, ou par le délégué aux usages de
l’internet, par délégation.
Le comité labellise les opérations d’intérêt commun, utiles au développement
de l’activité des Espaces. Il peut aussi être amené à labelliser,
à titre exceptionnel, des Espaces publics numériques relevant d’initiatives
indépendantes sur des territoires dont les collectivités ne sont pas adhérentes.
Adhésion à la charte “Internet
pour tous”
Toute collectivité territoriale peut adhérer à la charte, pour cela elle
en adresse une copie signée au préfet de région.
Elle signale les Espaces labellisés dans la base nationale gérée par la
délégation aux usages de l’internet.
Les collectivités adhérentes sont représentées au sein du Comité national
d’orientation de la charte.
Toutes les dispositions de la présente charte applicables aux collectivités
territoriales le sont également, à leur demande, aux établissements publics
de coopération intercommunale (EPCI), ainsi qu’aux pays le cas échéant.
Engagement de l’État pour l’année
2003-2004
L’État s’engage, sur la période
2003-2004, sur les points suivants :
- promouvoir, pour l’ensemble de ses initiatives propres, la charte
“NetPublic” (Internet pour tous) ;
- gérer le Comité national d’orientation de la charte avec les associations
d’élus signataires de la charte ;
- proposer aux collectivités adhérentes une signalétique unifiée ;
- associer les collectivités à ses différents appels à projets, et mettre
en place une coordination des financements au niveau déconcentré ;
- favoriser la mise en place de centres de ressources régionaux, et de
centres de ressources spécialisés (handicap) ;
- généraliser le “Passeport pour l’internet et le multimédia”
(PIM) ;
- proposer aux collectivités un appui pour l’initiation du public,
et la formation des animateurs et responsables des Espaces ;
- soutenir les organismes qui agissent pour la mutualisation et le partenariat
des Espaces ;
- développer des instruments de référence collectifs, notamment l’annuaire
des Espaces et le répertoire des usages, ainsi que des ressources communes,
notamment dans le domaine culturel.|
Annexe 2
MODÈLE DE
CONVENTION
Convention susceptible d’être
passée entre la commune, ou/et le cas échéant, la collectivité propriétaire,
le chef d’établissement ou le directeur d’école, et la personne
physique ou morale (dans le cas où celle-ci diffère de la collectivité
propriétaire) désirant organiser conjointement l’ouverture d’un
Espace NetPublic en milieu scolaire, dans le respect des dispositions
de l’article L. 212-15 du code de l’éducation.
Entre les soussignés,
d’une part,
M.
, représentant de la commune
M.
, représentant de la collectivité propriétaire
M.
, directeur d’école
ou
M.
, principal du collège
ou
M.
, proviseur du lycée
ou
M.
, directeur d’établissement d’éducation spécialisée
et, d’autre part,
M.
, agissant au nom de l’entité organisatrice (dans le cas où celle-ci
est différente de la collectivité propriétaire)
Il a été convenu ce qui suit pour la période du ........................
au ........................
Article 1 - Objet
La présente convention a pour objet de
définir les conditions d’utilisation des locaux scolaires en dehors
des heures ou périodes de cours au cours desquelles ils sont utilisés
pour les besoins de la formation initiale et continue.
Cette utilisation doit permettre à tout usager d’accéder aux usages
liés aux technologies de l’information et de la communication dans
le cadre d’un Espace NetPublic, en présence et sous la responsabilité
d’un ou plusieurs médiateur(s) multimédia recruté(s) et formé(s)
par l’organisateur, dans le respect des dispositions de l’article
L.212-15 du code de l’éducation, et dans les conditions définies
ci-après.
Titre premier - Conditions générales d’utilisation
des locaux scolaires
Article 2 - Engagements
de l’école ou de l’établissement
1. Les locaux et voies d’accès de
l’école ou de l’établissement de ......................................
sont mis à la disposition de l’utilisateur exclusivement pour les
activités liées à l’Espace NetPublic.
2. Les périodes ou les jours ou les heures d’utilisation sont les
suivants :
.......................................................................
3. Les effectifs accueillis simultanément s’élèvent à : .........................
Article 3 - Conditions d’utilisation
1. L’utilisateur pourra disposer du matériel dont l’inventaire
est joint en annexe.
2. L’utilisation des locaux s’effectuera dans le respect de
l’ordre public, de l’hygiène et des bonnes mœurs et devra
être compatible avec les principes fondamentaux de l’enseignement
public, notamment en matière de laïcité et de neutralité.
3. L’utilisateur devra restituer les locaux en l’état.
Titre II - Dispositions relatives à la sécurité
Article
4 - Engagements de l’organisateur
1. Préalablement à l’utilisation
des locaux, l’organisateur reconnaît :
- avoir souscrit une police d’assurance couvrant tous les dommages
pouvant résulter des activités exercées dans l’établissement au
cours de l’utilisation des locaux mis à sa disposition. Cette police
portant le n° .......................... a été souscrite le ......................,
auprès de ..................................
- avoir pris connaissance des consignes générales de sécurité ainsi que
des consignes particulières et s’engage à les appliquer, ainsi que
des consignes spécifiques données par le représentant de la commune et
le directeur d’école ou le chef d’établissement, compte tenu
de l’activité envisagée ;
- avoir procédé avec le représentant de la commune et le directeur d’école
ou le chef d’établissement, à une visite de l’établissement
et plus particulièrement des locaux et des voies d’accès qui seront
effectivement utilisés ;
- avoir constaté avec le représentant de la commune et le directeur d’école
ou le chef d’établissement, l’emplacement des dispositifs
d’alarme et d’appel des secours, des moyens d’extinction
(extincteurs, robinets d’incendie armés...), et avoir pris connaissance
des itinéraires d’évacuation et des issues de secours.
2. Au cours de l’utilisation
des locaux mis à sa disposition, l’organisateur s’engage :
- à en assurer le gardiennage ainsi que
celui des voies d’accès, en utilisant en priorité les services des
agents de service de l’établissement qui en feraient la demande,
avec l’accord du maire pour les personnels communaux ou du chef
d’établissement pour les personnels de l’État ;
- à contrôler les entrées et les sorties des participants aux activités
considérées ;
- à faire respecter les règles de sécurité aux participants ;
- à informer le directeur d’école ou le chef d’établissement
de tout incident intervenu.
Titre III - Dispositions financières
Article 5 - Contribution
financière de l’organisateur
L’organisateur s’engage :
- à verser à la commune ou à l’établissement une contribution financière
correspondant notamment :
1) au surcoût des diverses consommations liées à l’utilisation des
locaux hors temps scolaire (chauffage, électricité) ;
2) à la prise en charge des consommables (papier, cartouches d’imprimante...)
mis à disposition des usagers, et à l’usure du matériel ;
- à prendre en charge les coûts de connexion (par exemple par le versement
d’une dotation complémentaire de fonctionnement à l’établissement
dans le cas où l’entité organisatrice est la collectivité de rattachement)
;
- à assurer le nettoyage des locaux utilisés et des voies d’accès.
Le montant de la participation sera déterminé après un premier bilan sur
les deux premiers mois d’utilisation.
Titre IV - Modalités d’intervention du ou
des médiateur(s) multimédia
Article 6 - Animation de
l’Espace public multimédia
L’organisateur s’engage à recruter,
rémunérer, et former un ou plusieurs médiateur(s) multimédia.
Article 7 - Mission du médiateur multimédia
S’appuyant sur des compétences à
la fois relationnelles et techniques, le médiateur multimédia a notamment
pour mission de :
- sensibiliser et initier les publics aux usages des technologies d’information
et de communication (TIC) en assurant auprès des usagers un rôle de conseil
et d’accompagnement ;
- assurer l’interface entre la structure d’accueil, le tissu
local et les usagers et porteurs de projet ;
- recenser les besoins d’initiation aux TIC du public et des acteurs
locaux ;
- gérer l’équipement informatique en réseau pendant les sessions
d’ouverture aux usagers ;
- assurer l’organisation générale de l’accueil des usagers
(planning d’utilisation en liaison avec le directeur d’école
ou le chef d’établissement, suivi des consommables) et prendre en
charge la veille technologique.
En accord entre l’organisateur et le directeur d’école ou
le chef d’établissement, l’animateur pourra le cas échéant
être mis à disposition de l’école ou de l’établissement pendant
le temps scolaire durant un nombre d’heures fixé par avenant.
Titre V - Exécution de la convention
Article 8 - Durée de la
convention
La présente convention est conclue pour
12 mois à compter de la signature et sera renouvelée tacitement, sauf
dénonciation de l’une ou l’autre des parties 3 mois avant
la date d’échéance.
Article 9 - Clause de renégociation
Les termes de cette convention pourront
être réexaminés à la demande de l’une ou l’autre des parties.
Article 10 - Résiliation
La présente convention peut être dénoncée
:
1) par la commune, la collectivité propriétaire, le directeur d’école
ou le chef d’établissement à tout moment pour cas de force majeure
ou pour des motifs sérieux tenant au bon fonctionnement du service public
de l’éducation ou à l’ordre public, par lettre recommandée
adressée à l’organisateur ;
2) par l’organisateur pour cas de force majeure, dûment constaté
et signifié au maire, à la collectivité propriétaire et au directeur d’école
ou chef d’établissement par lettre recommandée, si possible dans
un délai de cinq jours francs avant la date prévue pour l’utilisation
des locaux. À défaut, et si les locaux ne sont pas utilisés aux dates
et heures fixées par les parties, l’organisateur s’engage
à dédommager la commune ou l’établissement des frais éventuellement
engagés en vue de l’accueil prévu ;
3) à tout moment par le chef d’établissement si les locaux sont
utilisés à des fins non conformes aux obligations contractées par les
parties ou dans des conditions contraires aux dispositions prévues par
ladite convention.
Le directeur d’école ou le chef d’établissement
Le maire
Le représentant de la collectivité propriétaire
L’organisateur (dans le cas où il diffère de la collectivité propriétaire)
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