Accord-cadre
du 16-10-2001
NOR : MENA0200224X
RLR : 610-7a
MEN - DPATE
A1
o
L'objet de la négociation a été
d'appliquer et adapter à l'éducation nationale le décret
n° 2000-815 du 25 août 2000.
L'exercice s'est
avéré complexe puisqu'il a fallu aboutir à la mise
au point d'un arrêté suffisamment général pour
être applicable à l'ensemble de notre ministère et
suffisamment précis pour rassurer les personnels et prendre en compte
la diversité des situations professionnelles.
Il revient désormais,
sur la base des règles fixées, aux niveaux déconcentrés
de concerter au plus près avec les personnels les réalités
quotidiennes d'organisation du travail.
PRÉAMBULE
L'ARTT dans la
fonction publique de l'état est une réforme importante pour
tous les agents. Elle l'est aussi pour le fonctionnement des services.
La mise en œuvre
de l'ARTT doit conduire à une meilleure équité entre
les agents, à de meilleures conditions de vie et de travail, ainsi
qu'à une organisation renouvelée des services.
L'ARTT doit
permettre d'élargir les possibilités de temps choisi, d'améliorer
les conditions de travail et de repenser l'organisation pour développer
la qualité du service. C'est une occasion d'évolution pour
le service public dans l'intérêt des usagers. Dans cette optique,
il est nécessaire que les services maintiennent ou élargissent
les jours et les horaires actuels d'ouverture au public pour l'ensemble
de leurs activités.
L'ensemble des
travaux implique la participation de toute la communauté de travail
et des organisations syndicales qui la représentent. Les comités
techniques paritaires, ou les instances en tenant lieu, seront consultés
à toutes les étapes de développement du projet et
de mise en place du dispositif.
FICHE 1 - CHAMP D'APPLICATION
1.1 Les personnels concernés
Le présent
document concerne l'ensemble des personnels IATOSS et d'encadrement des
services déconcentrés et des établissements dépendant
du ministère de l'éducation nationale.
Sont concernés
tous les agents, quelle que soit leur situation juridique, dès lors
qu'ils travaillent dans l'un des services mentionnés ci-dessus.
Les personnels mis à disposition d'un service déconcentré
du ministère ou d'un établissement sont également
concernés par le présent document.
1.2 Les niveaux de mise en œuvre
D'une façon
générale, l'émiettement des services et des établissements
[rappel : 30 rectorats, 100 inspections académiques, environ 200
établissements relevant du supérieur (universités,
IUFM, œuvres universitaires, grands établissements), 7 750 EPLE
(établissements du second degré, collèges et lycées),
11 établissements publics nationaux à caractère administratif]
ainsi que la variété des corps, des statuts, des missions
et des métiers exercés par les personnels plaident pour une
mise en œuvre du dispositif au plus près des lieux d'exercice.
Il est donc
mis en place une organisation en deux niveaux :
- le niveau
national, pour encadrer l'ensemble de la négociation sur la base
des textes réglementaires qui fixeront le dispositif ;
- le niveau
déconcentré, pour piloter la mise en œuvre de l'ARTT, procéder
aux adaptations rendues nécessaires par les conditions locales,
et mener la concertation avec les agents au plus près des réalités
quotidiennes d'organisation du travail.
FICHE 2 - LA DURÉE DU TRAVAIL
2.1 Les dispositions interministérielles
Pour mémoire,
rappel de ces dispositions, telles qu'elles ont été définies
pour les trois fonctions publiques.
2.1.1 Le
temps de travail effectif
Définition
générale
Le temps de
travail effectif s'entend comme le temps pendant lequel les agents sont
à la disposition de leur employeur et doivent se conformer à
ses directives sans pouvoir vaquer librement à leurs occupations
personnelles.
Cette définition
intègre naturellement dans le temps de travail effectif l'exercice
du droit à la formation, des droits syndicaux et sociaux.
2.1.2 La
durée du travail
La durée
annuelle du travail d'un agent à temps complet est fixée
à 1 600 heures, conformément à l'article 1 du décret
du 25 août 2000 ; ce volume de 1 600 heures s'établit hors
heures supplémentaires susceptibles d'être effectuées.
Pour le calcul
de cette durée annuelle ont été déduits :
- 104 jours
de week-end ;
- un volume
de huit jours fériés légaux ;
- 25 jours de
congés annuels.
2.1.3 Les
garanties générales
Ce sont celles
figurant à l'article 3.I. du décret du 25 août 2000.
2.2 Les dispositions propres à l'éducation nationale
2.2.1 La durée
du travail
Viennent modifier
la durée annuelle de 1 600 heures fixée ci-dessus :
- le jour de
commémoration de l'abolition de l'esclavage dans les départements
de la Guadeloupe (27 mai), de la Guyane (10 juin), de la Martinique (22
mai), de la Réunion (20 décembre) et dans la collectivité
départementale de Mayotte (27 avril) ;
- la Saint-Étienne
(26 décembre) et le Vendredi saint dans les départements
de la Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin.
Par ailleurs,
tous les agents bénéficient :
- des deux jours
de fractionnement des congés annuels, dans les conditions inchangées
du décret du 26 octobre 1984 ;
- des jours
fériés légaux précédés ou suivis
d'un jour travaillé, à l'exception des jours fériés
survenant un dimanche ou un samedi non travaillés.
Aucun temps
de travail quotidien ne peut atteindre six heures sans que les agents bénéficient
d'un temps de pause d'une durée minimale de vingt minutes.
2.2.2 Cas
particuliers
- Les congés
légaux et réglementaires (événements liés
à la famille, exercice du droit syndical) sont du temps de travail
effectif.
- Le présent
texte est sans incidence sur le régime des autorisations d'absence.
- Les temps
de déplacement occasionnels entre la résidence administrative
ou le lieu habituel de travail et un autre lieu de travail désigné
par l'employeur sont du temps de travail effectif ; il en est évidemment
de même pour les personnels ayant deux lieux de travail habituel
(cas des mi-temps dans deux établissements).
Les personnels
dont les fonctions comportent des déplacements fréquents
et réguliers dans une zone géographique déterminée
(itinérants) voient leur temps de déplacement quotidien réel
inclus dans leur temps de travail, dans la limite de deux heures par jour,
déduction faite du temps moyen de déplacement du domicile
au lieu de la résidence administrative.
Ne sont pas
du temps de travail effectif les déplacements du domicile à
la résidence administrative ou au lieu de travail habituel.
FICHE 3 - MODALITÉS D'AMÉNAGEMENT ET D'ORGANISATION
Fiche 3.1 La réduction du temps de travail et l'équilibre entre semaines travaillées et semaines de congé
3.1.1 Les
dispositions interministérielles
La règle
est de partir des 25 jours réglementaires de congés annuels
pour leur ajouter un certain nombre de jours ARTT, de statut différent,
en fonction des durées hebdomadaires de travail.
3.1.2 Les
dispositions propres à l'éducation nationale
La formulation
retenue pour l'éducation nationale reconnaît et préserve
une durée de congés directement liée aux rythmes scolaire
et universitaire.
Dans chaque
service ou établissement, la réduction du temps de travail
s'opérera suivant l'une des modalités suivantes ou suivant
une combinaison des deux modalités :
- réduction
de la durée hebdomadaire de travail, dans le respect de la durée
annuelle de référence de 1 600 heures mentionnée au
2.1.2. ci-dessus et du nombre de jours de congés existant préalablement
à l'entrée en vigueur du décret du 25 août 2000,
sur la base de 9 semaines dans les situations de travail les plus courantes
à l'éducation nationale ;
- octroi de
jours de congés supplémentaires au titre de l'aménagement
du temps de travail, dans le respect de la durée annuelle de référence,
sans changement de la durée hebdomadaire initiale.
Fiche 3.2 Les cycles de travail
3.2.1 Les
dispositions interministérielles
Un cycle de
travail est une période de référence permettant l'organisation
du travail. C'est à l'intérieur du cycle que sont définis
les horaires de travail, de manière que la durée totale du
travail soit conforme sur l'année à la durée de référence
de 1 600 heures.
Le cycle peut
être hebdomadaire, pluri-hebdomadaire ou annuel. Il est défini
par service ou nature de fonction et les conditions de sa mise en œuvre
(et des horaires en découlant) sont définies pour chaque
service ou établissement après consultation du CTP ou de
l'instance en tenant lieu.
Toutefois la
définition des cycles auxquels peuvent avoir recours les services
et les établissements est faite par un arrêté ministériel,
déterminant en particulier les bornes quotidiennes et hebdomadaires
ainsi que les modalités de repos et de pause.
3.2.2 Les
dispositions propres à l'éducation nationale
C'est en ce
domaine que les spécificités des différents services
et établissements peuvent le mieux être prises en compte.
L'arrêté éducation nationale fixe des cadres généraux
et des bornes qui, à la fois, protègent les agents et prennent
en compte les intérêts du service public et des usagers.
Il convient
de distinguer :
- les services
déconcentrés ;
- les EPLE ;
- l'enseignement
supérieur (universités, IUFM, œuvres universitaires, grands
établissements) et les EPN.
3.2.2.1 Organisation
des cycles
Qu'il s'agisse
des services déconcentrés ou des établissements, l'organisation
retenue tient compte de la distinction entre temps de présence des
élèves ou étudiants et temps hors présence
des élèves ou étudiants.
En fonction
des variations de l'activité et selon les métiers, le cycle
comprend des semaines d'amplitude variable, les unes à durée
plus élevée et les autres à durée plus faible.
Les modalités d'organisation du cycle et les horaires applicables
aux semaines le composant feront obligatoirement l'objet d'une concertation
avec les personnels en début d'année scolaire et universitaire.
Ils seront arrêtés sous la forme d'un calendrier prévisionnel
annuel qui leur sera communiqué et qui ne sera pas modifié,
sauf en cas de travaux ou de charges imprévisibles.
Les horaires
devront être organisés dans le souci de permettre le meilleur
accueil de l'usager. Peuvent être par exemple aménagés
les horaires d'ouverture au public, aux élèves et aux étudiants
(à l'heure du repas notamment), des services de scolarité,
de bourses, d'orientation, d'accueil social et de santé, de bibliothèques...
Ces horaires peuvent être différents suivant les périodes
de l'année.
3.2.2.2 Organisation
de la journée et de la semaine
L'amplitude
quotidienne de travail ne pourra dépasser 11 heures.
La durée
de la semaine, définie à l'intérieur du cycle, ne
pourra être inférieure à 32 heures ni supérieure
à 44 heures. Ces fourchettes sont variables suivant les filières
et s'établissent ainsi :
- filières
administrative, bibliothèques, de recherche et de formation : 32
h - 40 h ;
- filières
ouvrière et de laboratoire : 35 h - 40 h, avec une marge de variation
possible de 3 heures en plus ;
- filière
sociale et de santé : 32 h - 44 h.
Au sein de chaque
semaine, le temps de travail se répartira sur cinq jours, à
l'exception des personnels bénéficiant d'une autorisation
de travail à temps partiel pour une quotité égale
ou inférieure à 80 % d'un temps plein.
Toutefois, il
pourra être dérogé à cette règle des
cinq jours dans le cas des semaines les plus basses d'un cycle plurihebdomadaire
(inférieures à 34 heures), ainsi naturellement que dans l'organisation
du service durant les périodes hors présence des élèves
(par exemple deux jours seulement travaillés dans la semaine).
3.2.2.3 Dépassements
horaires
Sont considérées
comme heures supplémentaires les heures effectuées au-delà
du plafond hebdomadaire défini pour la semaine considérée
dans le cycle.
Des textes réglementaires
fixeront les conditions d'indemnisation et/ou de récupération
de ces heures, ainsi que les personnels y ayant droit.
Fiche 3.3 Les contraintes diverses (dispositions propres à l'éducation nationale)
Il convient de
reconnaître par des dispositifs particuliers, les contraintes diverses
auxquelles peuvent être assujetties certaines catégories de
personnels, de par leur statut ou les conditions d'organisation de leur
travail.
Pour clarifier
ce champ, on distinguera :
- les sujétions
particulières ;
- les astreintes
;
- les horaires
d'équivalence.
3.3.1 Les
sujétions particulières
Les sujétions
liées à la nature des missions de certaines catégories
de personnels pourront donner lieu, lors de l'établissement de l'emploi
du temps annuel, à valorisation des heures concernées :
- la onzième
demi-journée travaillée, dès lors que les dix demi-journées
précédentes consécutives l'auront été
(en général, le samedi matin) : valorisation à 1,2
;
- le samedi
après-midi, le dimanche ou le jour férié travaillé
: valorisation à 1,5 ;
- le travail
en horaire décalé avant 7h et/ou après 19h : valorisation
à 1,2, sous réserve d'un travail de 2h minimum ;
- les interventions
de nuit (telle que définie dans l'article 3.I. du décret
du 25 août 2000) : valorisation à 1,5.
Par ailleurs,
et dans certains services, les périodes correspondant à des
pics d'activité, clairement identifiées dans l'organisation
des services, et permettant un meilleur service aux usagers seront valorisées
à 1,1 de l'heure effectuée en dépassement du plafond
hebdomadaire prévu dans le cycle de travail.
Concernant les
sujétions spécifiques à certains personnels des EPCSCP,
la liste des emplois concernés et les modalités de prise
en compte seront fixées par le président de l'université,
après avis des organismes paritaires compétents. En ce qui
concerne les personnels travaillant dans des unités mixtes de recherche,
il est souhaitable qu'une concertation d'ensemble ait d'abord lieu entre
la CPU et les organismes de recherche, et particulièrement le CNRS.
3.3.2 Les
astreintes
Pour les personnels
soumis à astreinte et logés par nécessité absolue
de service, la fourniture du logement par l'administration compense l'astreinte.
Pour les personnels de catégorie B et C soumis à astreinte
et non logés, l'astreinte fera l'objet d'une récupération
en temps ou d'une indemnisation spécifique. Un décret fixera
les modes de récupération et/ou d'indemnisation.
Conformément
au décret du 25 août 2000 (article 5), l'intervention effectuée
durant le temps d'astreinte est du temps de travail (y compris le déplacement
du domicile au lieu d'intervention). Ce temps de travail est valorisé
à 1,5.
3.3.3 Les
horaires d'équivalence
Pour les personnels
d'accueil des établissements logés par nécessité
absolue de service, pour lesquels les missions impliquent un temps de présence
supérieur au temps de travail tel que défini en 2.1.2 ci-dessus,
il sera institué, par décret en Conseil d'État, une
durée équivalente à la durée légale.
Cette durée
sera égale à :
- 1 723 heures
pour un poste simple ;
- 1 903 heures
pour un poste double.
FICHE 4 - LE COMPTE ÉPARGNE TEMPS
Il fera l'objet
d'une négociation d'ensemble conduite par le ministère de
la fonction publique. Un décret ad hoc est en préparation.
Il constitue
en effet l'un des instruments pour la mise en place de l'ARTT, en conciliant
les nécessités du service, la recherche du meilleur service
et les intérêts ou les contraintes individuelles des agents.
Les principes
suivants devraient permettre son organisation :
4.1 Les ayants droit
Le CET est ouvert à l'ensemble des agents, dès leur date de titularisation et/ou dès lors qu'ils peuvent justifier d'une ancienneté minimale d'une année d'équivalent temps plein.
4.2 Les modes d'alimentation
Le CET sera alimenté
par le report partiel des jours de congés ainsi que par le report
d'une partie des repos compensateurs.
Le total annuel
maximal cumulé est fixé à 22 jours.
4.3 La liquidation des droits
L'accumulation du temps épargné se fera sur un maximum de 5 ans (6 ans pour les emplois fonctionnels). Son utilisation pourra être soit globale, soit en périodes fractionnées.
FICHE 5 - DISPOSITIONS PARTICULIÈRES
Des organisations
particulières de travail peuvent être mises en place pour
les personnels dont l'activité relève d'une organisation
de travail par projet, ou qui exercent des fonctions d'encadrement ou de
conception à large autonomie, leur interdisant de s'inscrire dans
le cycle de travail défini pour leur service (article 10 du décret
du 25 août 2000).
De la même
manière, et compte tenu des spécificités des fonctions
et des responsabilités exercées, des dispositions particulières
devront être trouvées pour les personnels de la filière
sociale et de santé, les veilleurs de nuit et les conducteurs d'automobile.
5.1 L'encadrement
En dehors du
recours au compte épargne-temps, avec des dispositions spécifiques
relatives aux modalités d'alimentation, à la période
et aux modalités d'utilisation du temps épargné, les
dispositions envisageables pourraient intégrer une modulation de
l'horaire de travail, sous la responsabilité de l'agent.
Par ailleurs,
il conviendra de poursuivre et d'achever avec les personnels les réflexions
en cours sur leurs missions.
Cette réflexion
d'ensemble sera l'objet d'un groupe de travail spécifique, réuni
après la rentrée 2001, et associant des représentants
des organisations syndicales représentatives de l'encadrement.
5.2 Les personnels de la filière sociale et de santé
Il est nécessaire
de distinguer, dans le service des personnels, les tâches directement
liées à la présence physique des élèves,
décomptées sous la forme d'un horaire correspondant à
90 % de l'horaire annuel tel que défini en 2.2 ci-dessus, et d'autres,
diverses et plus difficilement quantifiables.
Seront ainsi
pris en compte, compte tenu de la diversité des métiers considérés
et sous la forme d'un forfait de 10 % de l'horaire annuel tel que défini
en 2.2. ci-dessus :
- la participation
aux instances et réunions diverses en dehors des horaires de travail
définis dans le cadre du cycle considéré ;
- la réalisation
de bilans et rapports ;
- les éventuelles
interventions d'urgence en dehors de l'horaire consacré aux élèves
;
- la documentation
personnelle ainsi que la réalisation de travaux personnels à
vocation professionnelle.
L'organisation
de ce temps forfaitaire de travail est laissée à l'initiative
de l'agent, et il sera rendu compte de son utilisation dans le cadre général
de l'élaboration des bilans d'activité individuels et/ou
collectifs (bilan du service).
Par ailleurs,
la réflexion doit se poursuivre sur l'organisation des internats
et le service de l'ensemble des personnels concernés par l'internat.
Un groupe de travail inter-directions sera constitué à cette
fin après la rentrée 2001.
L'objectif est
de réduire le nombre de nuits d'astreinte à 3 nuits par agent
et par semaine, de prendre en compte les contraintes particulières
aux fonctions d'infirmier d'internat et de prévoir la mise en œuvre
des protocoles qui assureront en toute circonstance la sécurité
des élèves et des étudiants.
5.3 Veilleurs de nuit et conducteurs d'automobile
Des dispositions particulières devront être prises pour ces personnels. Un groupe de travail ad hoc sera constitué après la rentrée 2001.
FICHE 6 - LE CALENDRIER DE MISE EN ŒUVRE ET LES MODALITÉS DE SUIVI
6.1 Date d'effet
La date d'effet
retenue est celle fixée par le décret du 25 août 2000,
soit le 1er janvier 2002.
Dès la
rentrée 2002 (1er septembre 2002), l'organisation annuelle du travail
se fera à nouveau dans le cadre habituel de l'année scolaire
et universitaire.
6.2 L'accompagnement
Au-delà
de l'aspect réglementaire du dispositif, un certain nombre de mesures
d'accompagnement, de communication, de suivi et de formation seront prévues.
Elles se déploieront
durant le trimestre septembre-décembre 2001 et devront aboutir à
une réflexion approfondie, au sein de chaque service et établissement,
sur la nouvelle organisation du travail à mettre en place. Le cadre
dans lequel sera mené cette réflexion fera l'objet de précisions
données du niveau national.
Un groupe national
de suivi sera constitué, de même que des groupes académiques.
Ils associeront, en nombre égal, des responsables de l'administration
et des membres des organisations syndicales qui seraient signataires de
ces propositions.
Fait à
Paris, le 16 octobre 2001
Le ministre
de l'éducation nationale
Jack LANG
Pour l'intersyndicale
IATOSS (A&I, SNAEN, SNASEN, SNIES, SNMSU, SNPTES de l'UNSA Éducation,
UN-CGT-CROUS, UN-SGEPEN-CGT, SGEN-CFDT)
Jean-Yves ROCCA
Pour le syndicat
de l'administration et de l'intendance (A & I - UNSA Éducation)
Jean-Yves ROCCA
Pour le Syndicat
national des agents de l'éducation nationale (SNAEN - UNSA Éducation)
Robert ANDRÉ
Pour le Syndicat
national des assistantes sociales de l'éducation nationale (SNASEN
- UNSA Éducation)
Catherine CUNAT
Pour le Syndicat
national des infirmières conseillères de santé (SNICS
- FSU)
Brigitte Le
CHEVERT
Pour le Syndicat
national des infirmières et infirmiers éducateurs de santé
(SNIES - UNSA Éducation)
Anne-Marie GIBERGUES
Pour le Syndicat
national des médecins scolaires et universitaires (SNMSU - UNSA
Éducation)
Marie-Lucie
GOSSELIN
Pour le Syndicat
national du personnel technique de l'enseignement supérieur et de
la recherche (SNPTES - UNSA Éducation)
Gérard
MARIEN
Pour le Syndicat
national unitaire des assistants sociaux de la fonction publique (SNUASFP
- FSU)
Danièle
ATLAN
Pour l'Union
nationale des agents techniques, ouvriers et de service de l'éducation
nationale et de l'enseignement supérieur (UNATOS - FSU)
Georges POLI
Pour l'Union
nationale des syndicats CGT des CROUS (UN - CGT - CROUS)
Gérard
MAROUZE
Pour l'Union
nationale des syndicats généraux des personnels ATOSS de
l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de
la jeunesse (UN - SGEPEN - CGT)
Émile
RECHE
Pour la Fédération
des syndicats généraux de l'éducation nationale et
de la recherche publique (SGEN-CFDT)
Jean-Luc VILLENEUVE
Pour l'Union
nationale des syndicats autonomes éducation (UNSA - Éducation)
Jean-Paul ROUX
Annexe au cadrage national
Les négociations
conduites avec l'intersyndicale IATOSS et les syndicats soussignés,
sur la mise en œuvre de l'ARTT à l'éducation nationale ont
témoigné d'une amélioration du dialogue social dans
notre ministère. Celui-ci peut et doit maintenant se poursuivre
; il permettra d'améliorer notre service public dans le respect
des droits syndicaux, en associant l'ensemble des personnels aux différents
niveaux.
Ces négociations
ont mis en évidence des questions directement liées à
l'emploi et à sa gestion.
Prenant en compte
la demande des personnels et de leurs organisations syndicales , ainsi
que les besoins du service public, les signataires du document de cadrage
national et son annexe conviennent de travailler sur les sujets suivants
:
- la résorption
de l'emploi précaire ;
- les suppléances
et les remplacements ;
- les régimes
indemnitaires (dont IHTS et IFTS) ;
- l'organisation
des services et établissements ;
- la gestion
prévisionnelle des emplois, des compétences et des qualifications
;
- la mise en
place d'instances locales de concertation (en particulier, des CTP locaux
dans les services académiques).
Un calendrier
de travail sera établi d'ici la fin de la présente année
civile.
Fait à
Paris, le 16 octobre 2001
Le ministre
de l'éducation nationale
Jack LANG
Pour l'intersyndicale
IATOSS (A&I, SNAEN, SNASEN, SNIES, SNMSU, SNPTES de l'UNSA Éducation,
UN-CGT-CROUS, UN-SGEPEN-CGT, SGEN-CFDT)
Jean-Yves ROCCA
Pour le syndicat
de l'administration et de l'intendance (A & I - UNSA Éducation)
Jean-Yves ROCCA
Pour le Syndicat
national des agents de l'éducation nationale (SNAEN - UNSA Éducation)
Robert ANDRÉ
Pour le Syndicat
national des assistantes sociales de l'éducation nationale (SNASEN
- UNSA Éducation)
Catherine CUNAT
Pour le Syndicat
national des infirmières conseillères de santé (SNICS
- FSU)
Brigitte Le
CHEVERT
Pour le Syndicat
national des infirmières et infirmiers éducateurs de santé
(SNIES - UNSA Éducation)
Anne-Marie GIBERGUES
Pour le Syndicat
national des médecins scolaires et universitaires (SNMSU - UNSA
Éducation)
Marie-Lucie
GOSSELIN
Pour le Syndicat
national du personnel technique de l'enseignement supérieur et de
la recherche (SNPTES - UNSA Éducation)
Gérard
MARIEN
Pour le Syndicat
national unitaire des assistants sociaux de la fonction publique (SNUASFP
- FSU)
Danièle
ATLAN
Pour l'Union
nationale des agents techniques, ouvriers et de service de l'éducation
nationale et de l'enseignement supérieur (UNATOS - FSU)
Georges POLI
Pour l'Union
nationale des syndicats CGT des CROUS (UN - CGT - CROUS)
Gérard
MAROUZE
Pour l'Union
nationale des syndicats généraux des personnels ATOSS de
l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de
la jeunesse (UN - SGEPEN - CGT)
Émile
RECHE
Pour la Fédération
des syndicats généraux de l'éducation nationale et
de la recherche publique (SGEN-CFDT)
Jean-Luc VILLENEUVE
Pour l'Union
nationale des syndicats autonomes éducation (UNSA - Éducation)
Jean-Paul ROUX
Sommaire |
B.O.
spécial n° 4 du 7 février 2002
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|
© Ministère de l'Education nationale - Ministère de la Recherche |
http://www.education.gouv.fr/bo/2002/special4/texte.htm
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