[ARCHIVE] Baccalauréat : tout savoir sur la session 2017

Retrouvez l'ensemble des informations utiles à savoir sur la session du baccalauréat 2017 : les chiffres-clés, les effectifs, le calendrier des épreuves, les conseils aux candidat.e.s et les résultats du baccalauréat.

 Information importante à l'attention des élèves des séries technologiques du baccalauréat 2017
 




Baccalauréat 2017 : " bonne chance à toutes et à tous pour le bac" - Jean-Michel Blanquer par EducationFrance


Edito

Depuis sa création en 1808, le baccalauréat est un repère essentiel de notre système éducatif et de la société tout entière.
Comme chaque année il mobilise, depuis de longs mois, l’énergie du ministère, des académies, des lycées, des professeurs afin que les 719 000 candidates et candidats de cette année puissent passer leurs épreuves dans de bonnes conditions. Elles ont d’ailleurs déjà commencé, notamment pour le baccalauréat professionnel.
4 411 centres d’examens en France et dans 91 pays étrangers, 2 900 sujets élaborés, 4 millions de copies à corriger par 170 000 correcteurs, voilà quelques chiffres qui donnent une idée de l’ampleur de cette mobilisation collective pour assurer le bon déroulement des épreuves et des corrections.
Le baccalauréat est un tremplin vers la réussite de chaque élève. Il ouvre les portes des études supérieures, inaugure une carrière professionnelle et constitue à ce titre une étape importante dans la vie de chaque lycéen.

C’est dans cet esprit que je souhaite à toutes les candidates et tous les candidats du courage et du succès. Je les assure de tout mon soutien.

 Jean-Michel Blanquer
Ministre de l'Éducation nationale
Consulter le dossier de presse "Baccalauréat 2017"
  • L'essentiel
  • Les effectifs
  • Le calendrier des épreuves
  • Les conseils aux candidat.e.s
  • Les résultats du baccalauréat

Consulter le dossier de presse "Baccalauréat 2017"

Les chiffres-clés

À savoir pour la session 2017

La conservation des notes

À la session 2017, les candidat.e.s ajourné.e.s aux examens des baccalauréats général, professionnel et technologique peuvent demander à conserver les notes égales ou supérieures à 10 qu’elles.ils ont obtenues, lorsqu’elles.ils se présentent à l’examen dans la même série ou la même spécialité et dans la limite des cinq sessions suivantes.

La session de remplacement de septembre

En 2017, si un.e candidat.e ne peut pas se présenter à une ou plusieurs épreuves du baccalauréat pour cause de force majeure, elle.il ne repasse que celle/celles-ci en septembre et elle.il conserve le bénéfice de son classement APB jusqu’aux délibérations et résultats en septembre.

Les 5 filières rénovées du baccalauréat professionnel

Les spécialités de baccalauréat professionnel suivantes auront leur première session d’examen en 2017 :

  • maintenance des véhicules à trois options : voitures particulières, véhicules de transport routier, motocycles ;
  • techniques d’interventions sur installations nucléaires ;
  • métiers de la sécurité ;
  • réalisations de produits imprimés et plurimédia à deux options : productions graphiques, productions imprimées ;
  • artisanat et métiers d’art, option facteur d’orgues-organier et option facteur d’orgues-tuyautier.

23 langues étrangères proposées aux épreuves obligatoires et facultatives

En 2017, le coréen s’ajoute aux 22 autres langues déjà proposées au baccalauréat général et technologique : allemand, anglais, arabe, arménien, cambodgien, chinois, danois, espagnol, finnois, grec moderne, hébreu, italien, japonais, néerlandais, norvégien, persan, polonais, portugais, russe, suédois, turc, vietnamien.

Les travaux pratiques encadrés (TPE)

Afin de lutter contre le risque de plagiat lors de l’épreuve de TPE, une modification de la note de service du 16 juin 2011 les concernant a été publiée au Bulletin officiel du 2 mars 2017. Désormais, tout au long du déroulement des TPE, les professeur.e.s prennent soin de sensibiliser les élèves au respect du droit d’auteur, veillent à définir clairement les conditions d’utilisation des ressources documentaires et présentent aux élèves une définition du plagiat. Le non-respect des consignes relatives à la citation et à l’analyse des sources documentaires peut être doublement sanctionné lors de l’évaluation du TPE, d’une part au titre de la composante évaluant la démarche personnelle et l’investissement de la.du candidat.e au cours de l’élaboration du TPE, d’autre part au titre de la composante évaluant la pertinence de la réponse à la problématique.

Des épreuves aménagées pour les candidat.e.s en situation de handicap

Pour la session 2017, plus de 40 967 candidat.e.s (+ 8 258 candidat.e.s soit 25,2 % de plus qu’en 2016) sont concerné.e.s par des aménagements d’épreuves qui peuvent être de plusieurs ordres, parmi lesquels :

  • un temps d’épreuves majoré ;
  • une répartition des épreuves sur la session normale et la session de remplacement ;
  • pour les épreuves obligatoires de langue vivante à l’oral, une possibilité de dispense ;
  • une assistance humaine ou l’utilisation d’outils informatiques adaptés ;
  • pour les candidat.e.s malvoyant.e.s, une transcription des sujets en braille ou en gros caractères avec fort contraste ;
  • des épreuves orales obligatoires par visioconférence ou webconférence.

De plus, les candidat.e.s concerné.e.s peuvent demander la conservation pendant cinq ans des notes de leur choix obtenues à l’examen (quelle que soit leur valeur). Les autorités académiques ont par ailleurs la possibilité d’ouvrir des centres d’examen adaptés si certain.e.s élèves, accueilli.e.s dans des établissements hospitaliers pour des séjours de longue durée ou recevant des soins en liaison avec ces établissements, ne peuvent aller composer dans des centres ouverts dans les établissements scolaires.

Pour bénéficier de ces mesures, les candidat.e.s doivent adresser une demande à l’un.e des médecins désigné.e.s à cet effet par la commission départementale des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH). Au vu de la situation particulière de la.du candidat.e, la.le médecin rend un avis sur lequel s’appuie le rectorat pour décider des aménagements ou des adaptations d’épreuves. L’avis de la.du médecin ne préjuge pas de la décision de la.du recteur.rice.

Le baccalauréat à l'heure du numérique

Des possibilités de visioconférence et de webconférence

Certain.e.s candidat.e.s peuvent désormais passer à distance leurs épreuves orales obligatoires grâce à des visioconférences ou des webconférences. Ce dispositif s’adresse à des candidat.e.s au profil très spécifique : géographiquement éloigné.e.s des centres d’examen, handicapé.e.s, hospitalisé.e.s, incarcéré.e.s, et dans l’impossibilité de se déplacer jusqu’au centre d’examen. Ces candidat.e.s sont averti.e.s par la.le recteur.rice. de leur académie qui est la.le garant.e du principe d’égalité entre tou.te.s les candidat.e.s à l’examen. La.le recteur.rice s’assure de la qualité, de la sécurité et de la confidentialité des échanges entre la.le candidat.e et l’examinateur.rice. Un.e surveillant.e est présent.e auprès de la.du candidat.e pour contrôler le bon déroulement de l’épreuve. Par ailleurs, des réunions de jurys peuvent également se tenir en visioconférence ou en webconférence.

La dématérialisation du livret scolaire

Entreprise depuis 2015, la dématérialisation du Livret scolaire du lycée (LSL), outil d’aide à la décision des jurys du baccalauréat, concerne toutes les séries technologiques (sauf STHR et TMD) et la série générale L dans toutes les académies, ainsi que les séries générales ES et L dans quatre académies pilotes (Besançon, Rouen, Reims, Toulouse), soit un total de 224 266 candidat.e.s scolarisé.e.s.

La généralisation de ce dispositif pour les séries générales et technologiques est prévue pour la session 2018 du baccalauréat. Son déploiement dans la voie professionnelle devrait être amorcé dès la rentrée 2017, dans la perspective d’une généralisation pour la session 2021 du baccalauréat professionnel.

La dématérialisation de la correction des copies des centres à l'étranger

Dans les centres de baccalauréat à l’étranger, une procédure de dématérialisation des copies a été progressivement mise en oeuvre depuis la session 2011 par l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (Aefe) en liaison avec les services académiques. Ce dispositif permet aux correcteur.rice.s de corriger les copies directement sur un ordinateur. Il en ressort un déroulement des épreuves écrites mieux sécurisé, des coûts inhérents aux frais de déplacement des correcteur.rice.s maîtrisés et une meilleure optimisation du traitement des informations (remontée automatique des notes, accès aux moyennes en temps réel, etc.). Depuis la session 2016, ce dispositif concerne tous les centres de baccalauréat ouverts à l’étranger, à l’exception du centre d’examen de Pondichéry.

Les actions de prévention des fraudes

Dispositif de lutte contre la fraude

Depuis 2013, toutes les académies sont équipées de détecteurs de téléphones portables dont le nombre et l’emplacement sont confidentiels. Les recteur.rice.s répartissent ces appareils de façon aléatoire et veillent à les faire circuler entre les centres d’examen, tout au long des épreuves. Ce dispositif a pour but de lutter préventivement contre l’utilisation frauduleuse des nouvelles technologies.

Par ailleurs, tou.te.s les candidat.e.s sont informé.e.s des consignes à respecter et des sanctions encourues en cas de fraude ou de tentative de fraude, grâce à une notice d’information affichée à la porte de chaque salle d’examen et lue par les surveillant.e.s au début de chaque épreuve.

Constituent une fraude :

  • toute communication entre les candidat.e.s pendant les épreuves ;
  • toute utilisation d’informations, de documents ou de matériels non autorisés par le sujet ou la réglementation ;
  • toute substitution de personne.

Tous les appareils non autorisés doivent être impérativement éteints, puis rangés dans le sac de la.du candidat.e. Les surveillant.e.s de salle doivent veiller à ce que les candidat.e.s ne puissent y avoir accès pendant la durée de l’épreuve.

Être réactif.ve en cas d'incident : la procédure en veille et d'alerte

Le ministère de l’Éducation nationale met en place un dispositif de veille et d’alerte tout au long des épreuves écrites des baccalauréats général, technologique et professionnel qui se déroulent en métropole, dans les départements et régions d’outre-mer, dans les collectivités d’outre-mer et à l’étranger.

Ce dispositif vise à permettre une gestion optimale des incidents qui pourraient se produire, grâce à une circulation des informations la plus rapide possible entre les centres d’examen, les services académiques concernés et le ministère.

Ainsi, une cellule de veille et d’alerte nationale mobilise la direction générale de l’enseignement scolaire et les inspecteur.rice.s généraux.ales de l’éducation nationale concerné.e.s pour traiter les incidents éventuels dans les meilleurs délais.

Les services des examens et concours de chaque académie sont, eux aussi, mobilisés avec les corps d’inspection concernés pour répondre aux diverses sollicitations émanant des centres d’examen.

Instruction d'une suspicion de fraude

En cas de flagrant délit de fraude ou de tentative de fraude, la.le surveillant.e responsable de la salle prend les mesures nécessaires pour y mettre fin. La.le candidat.e pris en flagrant délit poursuit sa composition, sauf dans le cas précis de substitution de personne ou de trouble affectant le déroulement de l’épreuve.

Un procès-verbal est dressé et contresigné par les autres surveillant.e.s et par l’auteur.e des faits.

Sur la base des faits constatés, la.le chef.fe de centre adresse le procès-verbal de suspicion de fraude à la.au recteur.rice afin que ce.tte dernier.ère puisse saisir la commission académique de discipline du baccalauréat. Cette commission est présidée par un.e enseignant.e-chercheur.e, président.e de jury du baccalauréat, et composée de sept membres nommée.s par la.le recteur.rice, dont un.e élève membre du conseil académique de la vie lycéenne et un.e étudiant.e élu.e au sein du conseil d’administration d’une université.

Le jury du baccalauréat délibère sur les résultats de la.du candidat.e suspecté.e de fraude mais aucun certificat de réussite ou relevé de notes ne peut lui être délivré avant la décision de la commission académique. La.le recteur.rice d’académie engage ou non les poursuites devant la commission académique de discipline qui devra statuer dans un délai de deux mois après la proclamation des résultats. La.le candidat.e peut contester la décision de cette commission devant la.le juge administratif.ve territorialement compétent.e.

Sanctions encourues

Les sanctions encourues sont de deux ordres :

  • administratives et/ou
  • pénales.

En vertu de l’indépendance des procédures pénales et disciplinaires, un même acte de fraude peut faire l’objet d’une condamnation à une peine par le tribunal correctionnel et d’une sanction disciplinaire prononcée par la commission académique de discipline. Néanmoins, les sanctions pénales concernent spécifiquement les cas de fraude les plus graves, tels que la divulgation de sujets et la substitution de personne.

Sanctions administratives :

Les sanctions encourues par les fraudeur.euse.s sont les suivantes (article D. 334-32 du code de l’éducation) :

1° le blâme ;
2° la privation de toute mention portée sur le diplôme délivré à la.au candidat.e admis.e ;
3° l’interdiction de subir tout examen conduisant à l’obtention du baccalauréat pour une durée maximum de cinq ans ou d’un titre ou diplôme délivré par un établissement public dispensant des formations post-baccalauréat pour une durée maximum de cinq ans. Cette sanction peut être prononcée avec sursis si l’interdiction n’excède pas deux ans ;
4° l’interdiction de prendre toute inscription dans un établissement public dispensant des formations postbaccalauréat pour une durée maximum de cinq ans.

Toute sanction prononcée entraîne, pour l’intéressé.e, la nullité de l’épreuve au cours de laquelle la fraude ou la tentative de fraude a été commise. La commission de discipline du baccalauréat peut, en outre, décider de prononcer à l’égard de l’intéressé.e, la nullité du groupe d’épreuves ou de la session d’examen.

Sanctions pénales :

Le délit de fraude aux examens et concours est réprimé par la.le juge pénal.e (article L. 331-3 du code de l’éducation) sur la base de la loi du 23 décembre 1901 réprimant les fraudes dans les examens et concours publics.

Dans le cas d’une divulgation de sujets d’épreuves ou de substitution de personne, l’article 2 prévoit une condamnation à « un emprisonnement de trois ans et à une amende de 9 000 euros ou à l’une de ces peines seulement ». L’article 3 prévoit que les mêmes peines sont prononcées contre les complices du délit.

Fraudes et sanctions à la session 2016

Concernant la fraude à la session 2016 du baccalauréat, plusieurs éléments sont à souligner :

  • Sur les 695 642 candidat.e.s, tous baccalauréats confondus, 911 cas de fraudes ont été recensés en 2016, contre 860 cas en 2015, soit une hausse de 5,93 %. Mais par rapport à l’augmentation du nombre de candidat.e.s inscrit.e.s à la session 2016, le nombre de fraudeur.euse.s est proportionnellement moins important qu’à la session 2015. À titre comparatif, l’augmentation des fraudes suspectées entre 2014 et 2015 était de 24 %.
  • Concernant le type de sanctions, l’interdiction d’un an assortie de sursis connait une hausse de 19 % ; le nombre de blâmes se stabilise à 32 %.

Cas de fraude :

On relève cinq grands groupes de fraudes :

  • utilisation de nouvelles technologies (téléphones portables, lecteur mp3, etc.) : 34 % des cas (en augmentation par rapport à 2015 : 31,74 %) ;
  • antisèches : 28,04 % des cas (en hausse par rapport à 2015 : 23,26 %) ;
  • falsification de dossiers d’épreuves pratiques (notamment plagiat) : 19,44 % des cas (stable par rapport à 2015 : 19,77 %) ;
  • falsification de copies (plagiat de documents tel que copie du manuel, de copie, du cours ou Internet) : 3,12 % (en nette baisse par rapport à 2014 : 8,14 %) ;
  • communication entre candidat.e.s : 6,97 % des cas (stable par rapport à 2015 : 6,63 %).

Sanctions prononcées :

Pour la session 2016, sur 911 suspicions de fraude, 485 sanctions ont été prononcées (contre 464 en 2015). Seules 9 décisions ont fait l’objet d’un recours auprès du tribunal administratif.

La dimension internationale du baccalauréat

91 pays organisateurs

À l’étranger, les baccalauréats général et technologique sont organisés dans 91 pays, pour un total de 18 852 candidat.e.s aux épreuves terminales et 20 487 candidat.e.s aux épreuves anticipées.

Les épreuves se déroulent dans 152 centres d’examen ouverts dans les établissements de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (Aefe) et de la mission laïque française.

Les calendriers des sessions à l’étranger s’échelonnent d’avril à novembre, selon les pays :

  • Pondichéry : du 24 au 28 avril 2017.
  • Liban : du 30 mai au 5 juin 2017.
  • Amérique du Nord : du 19 mai au 6 juin 2017.
  • Pays étrangers du groupe 1 (pays européens, pays d’Afrique et du Proche-Orient, Madagascar et île Maurice) : du 7 au 14 juin 2017.
  • Asie : du 19 au 22 juin 2017.
  • Amérique du sud : du 21 au 25 novembre 2017.

Une ouverture à l'international

Le baccalauréat, c’est aussi une large ouverture à l’international, notamment à travers :

  • l’option internationale du baccalauréat (3 766 candidat.e.s) ;
  • les sections européennes ou de langues orientales (environ 40 000 candidat.e.s) ;
  • l’Abibac, le Bachibac et l’Esabac (respectivement 1 614, 1 124 et 715 candidat.e.s) ;
  • le baccalauréat franco-américain ;
  • le baccalauréat franco-allemand.

Le choix des options

Enseignement de spécialité

Pour les séries générales, un enseignement de spécialité, doté d’un coefficient spécifique, est proposé :

  • langue vivante 1 ou 2 approfondie : série L ;
  • langue vivante 3 : série L ;
  • langues et cultures de l’Antiquité (latin, grec) : série L ;
  • droit et grands enjeux du monde contemporain : série L ;
  • arts : série L (au choix : arts plastiques, cinéma-audiovisuel, arts du cirque, danse, histoire des arts, musique, théâtre) ;
  • mathématiques : séries S, ES, L ;
  • sciences sociales et politiques : série ES ;
  • économie approfondie : série ES ;
  • physique-chimie : série S ;
  • sciences de la vie et de la Terre : série S ;
  • informatique et sciences du numérique : série S ;
  • écologie, agronomie et territoires : série S (dans les lycées dépendant du ministère chargé de l’Agriculture et de l’Alimentation).

Langues vivantes

Séries générales technologiques :

59 langues vivantes étrangères, régionales ou des signes :

  • 23 langues vivantes étrangères pour les épreuves obligatoires et facultatives : allemand, anglais, arabe, arménien, cambodgien, chinois, coréen, danois, espagnol, finnois, grec moderne, hébreu, italien, japonais, néerlandais, norvégien, persan, polonais, portugais, russe, suédois, turc, vietnamien ;
  • 23 autres langues au titre des épreuves facultatives uniquement : albanais, amharique, bambara, berbère, bulgare, croate, estonien, haoussa, hindi, hongrois, indonésien-malais, laotien, lituanien, macédonien, malgache, peul, roumain, serbe, slovaque, slovène, swahili, tamoul, tchèque ;
  • 12 langues régionales : basque, breton, catalan, corse, créole, occitan-langue d’oc, tahitien, wallisien-et-futunien, langues mélanésiennes, gallo, langues régionales d’Alsace, langues régionales des pays mosellans ;
  • langue des signes française (LSF) au titre des épreuves facultatives.

Baccalauréat professionnel :

  • 22 langues possibles pour la langue vivante 1 obligatoire pour toutes les spécialités : allemand, anglais, arabe littéraire, arménien, cambodgien, chinois, danois, espagnol, finnois, grec moderne, hébreu, italien, japonais, néerlandais, norvégien, persan, polonais, portugais, russe, suédois, turc, vietnamien.
  • 39 langues possibles pour la langue vivante 2 obligatoire pour certaines spécialités : allemand, anglais, arabe littéraire, arménien, cambodgien, chinois, danois, espagnol, finnois, grec, hébreu, italien, japonais, néerlandais, norvégien, persan, polonais, portugais, russe, suédois, turc, vietnamien, basque, breton, catalan, corse, créoles (guadeloupéen, guyanais, martiniquais, réunionnais), langues mélanésiennes, langues d’oc (auvergnat, gascon, languedocien, limousin, nissart, provençal, vivaroalpin), tahitien.
  • 45 langues possibles pour l’épreuve facultative : allemand, amharique, anglais, arabe, arménien, berbère, bulgare, cambodgien, chinois, croate, danois, espagnol, finnois, grec moderne, hébreu, hongrois, islandais, italien, japonais, laotien, malgache, néerlandais, norvégien, persan, polonais, portugais, roumain, russe, serbe, suédois, tchèque, turc, vietnamien, basque, breton, catalan, corse, créole, gallo, occitan, tahitien, langues régionales d’Alsace, langues régionales des pays mosellans, langues mélanésiennes, langue des signes française.

Quelle que soit l’épreuve de langue, l’évaluation est uniquement orale.

Epreuves facultatives :

Séries générales technologiques :

Dans les séries générales et technologiques, l’élève peut choisir au maximum deux options facultatives parmi :

  • deux options de langues et cultures de l’Antiquité (latin, grec ancien), pour les séries générales ;
  • six enseignements artistiques (au choix : arts plastiques, cinéma, danse, histoire des arts, musique, théâtre), pour les séries générales et technologiques ;
  • plusieurs disciplines en éducation physique et sportive, pour les séries générales et technologiques.

Seuls comptent les points au-dessus de la moyenne. Pour la première option facultative choisie par l’élève, les points au-dessus de la moyenne sont multipliés par deux. Si ce choix porte sur une langue ancienne (latin ou grec ancien), les points au-dessus de la moyenne sont multipliés par trois.

Baccalauréat professionnel :

Les candidat.e.s à l’examen du baccalauréat professionnel peuvent choisir une ou deux épreuves facultatives parmi les choix possibles. Ces choix incluent : une épreuve facultative de langue vivante (voir supra), une épreuve facultative de mobilité et une épreuve facultative d’éducation physique et sportive.

  • Épreuve facultative de mobilité transnationale

Cette épreuve, créée à titre expérimental dans le diplôme du baccalauréat professionnel, vise à valider les acquis obtenus lors d’une période de formation effectuée dans un État membre de l’Union européenne, de l’Espace économique européen ou de l’Association européenne de libre-échange. Une partie de l’épreuve est évaluée dans le pays d’accueil, en entreprise ou dans un établissement de formation professionnelle. Une seconde partie est évaluée à l’oral dans l’établissement d’origine. Le référentiel des compétences professionnelles et générales, ainsi que l’épreuve attachée, sont définis par l’arrêté du 27 juin 2014.

  • Épreuve facultative d’éducation physique et sportive (EPS)

Cette épreuve est définie dans l’arrêté du 7 juillet 2015 créant une unité facultative d’éducation physique et sportive dans le diplôme du baccalauréat professionnel. Elle consiste en une prestation physique et un entretien. Le choix de la discipline support de l’épreuve est réalisé à partir d’une liste nationale pouvant être complétée au plan académique, le principe s’applique également pour les baccalauréats général et technologique.

  • Épreuve facultative de langue vivante

L’épreuve a pour but de vérifier la capacité de la.du candidat.e à comprendre une langue vivante parlée et sa capacité à s’exprimer de manière intelligible pour un.e interlocuteur.rice n’exigeant pas de particularités linguistiques excessives sur un sujet d’intérêt général.

Les sujets d'épreuves

La confidentialité des sujets

La confection et la diffusion des sujets sont soumises à un ensemble de règles strictes qui visent à garantir la confidentialité à chaque étape :

  • répartition confidentielle entre les académies pour l’élaboration des sujets de l’année suivante ;
  • signature d’une charte de déontologie pour tous les personnels impliqués ;
  • composition confidentielle des commissions d’élaboration des sujets ;
  • travail des commissions dans des conditions hautement sécurisées ;
  • transmission des sujets de façon dématérialisée par les académies conceptrices, grâce à un réseau hautement sécurisé, propre à l’Éducation nationale ;
  • impression et mise sous pli des sujets dans des locaux académiques sécurisés ;
  • double conditionnement des sujets ;
  • diffusion des sujets au plus près possible, dans le temps des épreuves concernées ;
  • stockage sécurisé dans les centres d’examen avec accès limité à la.au chef.fe d’établissement et son adjoint.e ;
  • ouverture des enveloppes contenant les sujets uniquement avant l’épreuve concernée, en présence des candidat.e.s.

2 900 sujets principaux et de secours

Lors de chaque session, environ 2 900 sujets d’épreuves de baccalauréat sont élaborés.

Pour chaque épreuve, un nombre de sujets est retenu en fonction des destinations concernées (métropole, Dom-Com, regroupements de pays à l’étranger).

À côté des sujets principaux, des sujets de secours sont élaborés afin de répondre à tout type d’incident qui nécessiterait de changer de sujet au cours de la session de baccalauréat. Ils sont conçus de la même façon que les autres.

Ainsi, en philosophie par exemple, 80 sujets sont élaborés chaque année pour les différentes séries.

L'élaboration des sujets : un processus d'une année

Le baccalauréat, et après ?

Admission Post-Bac : les nouveautés de la session 2017

Le dispositif APB permet aux futur.e.s bachelier.ère.s d’exprimer leurs voeux pour une entrée dans l’enseignement supérieur. Il propose plus de 12 000 formations. Certaines mesures initiées lors de la session 2016 pour mieux informer les élèves et permettre à davantage de jeunes d’obtenir une formation de leur choix, ont été reconduites. Des évolutions ont été apportées en 2017 pour simplifier les démarches des candidat.e.s et mieux répondre à la spécificité des formations en apprentissage.

Favoriser des choix de filières par la formulation de "candidatures groupées" sur une filière donnée d'un territoire :

Il existe de nombreux cas où un.e étudiant.e ne réalise pas son voeu n° 1 au sein d’un établissement donné mais où elle.il pourrait obtenir une filière identique ou compatible dans un autre établissement au sein de la même académie. Or, elle.il ne candidate pas toujours. C’est également vrai pour les antennes d’une même université. Pour répondre à cette problématique, le dispositif de « candidatures groupées » a été expérimenté en 2016 sur les filières en tension (Droit, PACES, Psychologie et STAPS).

La.le candidat.e choisit en priorité une filière et le système APB lui propose alors de classer l’ensemble des mentions de licences associées à cette filière sur un périmètre qui est prioritairement l’académie. L’ensemble de ces licences est alors considéré comme un voeu unique. Cette mesure a été aménagée lors de la session 2017, en permettant aux candidat.e.s d’interclasser librement les différentes formations constitutives de la candidature groupée afin de leur permettre de prendre en compte dans l’ordonnancement de leurs choix l’éloignement géographique.

Une application pour un meilleur suivi de son dossier sur APB :

Une application pour smartphone, permettant d’adresser des messages d’alerte aux candidat.e.s qui l’ont téléchargée, a été mise à disposition. Elle permet d’inciter les candidat.e.s à consulter leur dossier APB et de leur rappeler les éléments-clés de la procédure (dates limites de formulation, de confirmation des voeux, de réponse aux propositions d’admission faites...)

Une somplication des démarches pour les candidat.e.s :

Pour éviter aux candidat.e.s d’envoyer des dossiers par courrier puis de s’assurer de la bonne réception de ces dossiers par les établissements une fois qu’ils ont terminé de compléter les informations demandées dans leur dossier APB, les dossiers de candidature ont été dématérialisés cette année pour la quasi-totalité des formations sélectives.

La prise en compte de la spécificité de l'apprentissage :

L’entrée en apprentissage pouvant se réaliser bien après la rentrée scolaire et la signature d’un contrat, souvent à l’automne, étant une condition nécessaire à l’entrée dans une formation en apprentissage, le calendrier des candidatures pour ce type de formation a été étendu jusqu’à la fin du mois de septembre. Il n’est pas demandé aux candidat.e.s de hiérarchiser ces formations, qui sont dans une liste de candidatures distincte de la liste des candidatures pour des formations sous statut scolaire.

Des places réservées pour les meilleur.e.s bachelier.ère.s :

Le dispositif Meilleurs bacheliers, généralisé en 2015, qui permet aux 10 % des meilleur.e.s bachelier.ère.s par filière de chaque lycée (terminales S, ES, L, technologique et professionnelle) de bénéficier, si elles.s’ils le souhaitent, d’un droit d’accès dans une formation sélective publique de l’enseignement supérieur :

  • classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) ;
  • classes préparatoires à l’enseignement supérieur (CPES) ;
  • cycles universitaires préparatoires aux grandes écoles (CUPGE) ;
  • sections de technicien supérieur (STS) ;
  • mises à niveau en arts appliqués (MANAA) et en hôtellerie (MANH) ;
  • formations préparant au DCG, au DMA ou au DTS ;
  • instituts universitaires de technologie (IUT) ;
  • DEUST ;
  • diplômes d’université post-baccalauréat ;
  • mentions complémentaires ;
  • instituts d’études politiques (IEP) non parisiens ;
  • écoles d’ingénieurs publiques qui recrutent après le baccalauréat, comme le réseau des instituts nationaux de sciences appliquées (Insa), écoles d’ingénieurs polytechniques des universités, etc.

Participent également au dispositif trois écoles privées : EM Normandie, ESC Troyes et l’Edhec.

L’objectif de ce dispositif est de récompenser le mérite partout sur le territoire et de lutter contre l’autocensure de certain.e.s jeunes dans leur orientation.

Au 15 septembre 2016, la population de candidat.e.s éligibles au dispositif Meilleurs bacheliers prévu à l’article L. 612.3.1. du code de l’éducation s’élevait à 10 286 bachelier.ère.s (contre 15 410 bachelier.ère.s en 2015). Cette baisse du vivier est principalement due à l’évolution des règles introduites cette année qui exclut du dispositif les candidat.e.s ayant déjà eu une proposition en procédure normale (PN) sur une filière sélective publique (FSP).

Sur les 10 286 bachelier.ère.s éligibles, 2 621 candidat.e.s ont souhaité participer au dispositif, soit ¼ du contingent (contre 5 871 en 2015, soit 37 %).

Parmi ces 2 621 candidat.e.s :

  • 941 candidat.e.s ont eu une proposition de FSP, mais elles.ils ne sont que 877 à avoir accepté cette proposition, 488 filles, 389 garçons ;
  • Parmi eux, on compte 333 mentions TB, 410 mentions B, 132 mentions AB et 2 mentions satisfaisant.

186 sont boursier.ère.s de l’enseignement secondaire.

Renforcement et valorisation des filières professionnelles et technologiques

Un pourcentage minimal de bachelier.ère.s technologiques accueilli.e.s dans les instituts universitaires de technologie (IUT) et un pourcentage minimal de bachelier.ère.s professionnel.le.s accueilli.e.s dans les sections de techniciens supérieurs (STS) sont fixés dans chaque académie. Cette démarche est accompagnée par la création de 2 000 places supplémentaires de STS par an pendant cinq ans. À terme, l’objectif est que l’admission en STS devienne de droit pour tous les titulaires d’un baccalauréat professionnel qui le souhaitent et qui disposent d’un niveau de maîtrise attesté par l’équipe pédagogique de terminale.

Pour inciter les élèves à faire des choix de poursuites d’études leur offrant les meilleures chances de réussite, les candidat.e.s de terminale technologique ont eu cette année un message d’alerte dans leur dossier APB tant qu’elles.ils n’avaient pas enregistré au moins une candidature pour un DUT ; ceux de terminale professionnelle ont eu un message d’alerte tant qu’elles.ils n’avaient pas enregistré au moins une candidature pour un BTS.

Bien se préparer au baccalauréat

Le site du ministère de l'Education nationale

Pour accompagner les candidat.e.s durant leurs révisions, le ministère de l’Éducation nationale, a lancé le site quandjepasselebac.education.fr.

Cette plateforme fournit des conseils pour réviser le baccalauréat ainsi que des informations essentielles aux lycéens pour préparer l’après-bac et l’entrée à l’université, dans des formats adaptés aux codes des lycéen.ne.s.

Le ministère a également fait appel à trois Youtubeur.euse.s pour donner des conseils, encourager et motiver les lycéen.ne.s.

En parallèle, et toujours pour mobiliser et encourager un maximum de futur.e.s bachelier.ère.s, des conseils pratiques et des encouragements sont prodigués quotidiennement sur le compte Snapchat officiel du ministère.




Mise à jour : mai 2022