Cyclone Chido à Mayotte : le ministère de l’Éducation nationale se mobilise. Consultez les dernières informations

[ARCHIVE] Baccalauréat : tout savoir sur la session 2018

Retrouvez toutes les informations sur la session du baccalauréat 2018 : les chiffres-clés, les effectifs, le calendrier des épreuves, les conseils aux candidats et les résultats du baccalauréat.


Édito du ministre

Le baccalauréat est un repère important pour les Français et une étape essentielle dans la scolarité des élèves. Tout le ministère est mobilisé pour que cette nouvelle session soit une réussite et qu'elle permette aux lycéens de se projeter vers leur avenir.
Chaque année, les professeurs, les établissements et les académies réalisent un travail remarquable pour que les 750 000 candidats, partout sur le territoire, passent leur baccalauréat dans les meilleures conditions. 3 000 sujets ont été réalisés, 4 millions de copies vont être corrigées en un temps très court. Je veux donc remercier tous les personnels, aussi diverses soient leurs missions, pour leur engagement et la qualité du travail qu'ils accomplissent.
J'adresse tous mes voeux de réussite aux élèves. Je leur souhaite de donner le meilleur d'eux-mêmes durant cette semaine d'examens
qui exige concentration et confiance en soi. C'est l'occasion pour eux de montrer l'étendue de leurs connaissances et des compétences acquises, notamment grâce aux équipes éducatives qui les ont préparés tout au long de l'année.
Pour renforcer et pérenniser le baccalauréat, il est nécessaire de le faire évoluer. À la session 2021, ce sera chose faite avec un examen à la fois plus simple dans son organisation, plus lisible et en même temps plus juste.
Tous mes encouragements vont donc aux candidats et toute ma gratitude à ceux qui permettent, chaque année, au baccalauréat d'avoir lieu.

 Jean-Michel Blanquer
Ministre de l'Éducation nationale
Dossier de présentation "Baccalauréat 2018"

SOMMAIRE

  • L'essentiel
  • Les effectifs
  • Le calendrier des épreuves
  • Conseils aux candidats

Télécharger le dossier de présentation "Baccalauréat 2018"

Les chiffres-clés

À savoir pour la session 2018

Une banque nationale numérique pour la série scientifique

À compter de la session 2018, les banques des situations d'évaluation des compétences expérimentales de physique-chimie et de SVT, soit 80 situations pour chacune des deux disciplines, sont mises en ligne sur Eduscol. Pour chaque académie, 20 situations sont retenues, trois semaines avant les épreuves qui se dérouleront entre le 4 et le 8 juin. Cette mise en ligne permet aux candidats comme aux professeurs de préparer au mieux ces épreuves pratiques, qui comptent pour 4/20 dans la note de chacune des deux disciplines (chacune des épreuves écrites étant sur 16 points).

Une nouvelle épreuve de philosophie pour la filière STHR (Sciences et technologies de l'hôtellerie et de la restauration)

Pour la première fois, les 2 617 candidats de la série STHR, filière rénovée depuis la rentrée 2015, passeront la nouvelle épreuve de philosophie. Celle-ci proposera au choix : une dissertation, une composition (dissertation dont le cheminement est balisé par une série de questions, la succession de réponses à ces questions aboutissant à un argument dissertatif) ou une explication de texte (sous forme de questions permettant de rédiger un commentaire).

La nouvelle option "Informatique et création numérique" (ICN) pour les filières ES et L

Pour la première fois, les élèves des filières ES et L ayant choisi cette option passeront les épreuves du baccalauréat. Les candidats travaillent sur un projet de création numérique réalisé tout au long de l'année. Seule la soutenance de ce projet est évaluée. Cet oral préfigure l'épreuve orale terminale du baccalauréat rénové en 2021.

Deux nouvelles filières du baccalauréat professionnel

Baccalauréat professionnel "Métiers et arts de la pierre" rénové
Baccalauréat professionnel "Métiers du cuir" avec création d'une option "Sellerie garnissage"

Déploiement de la dématérialisation

Livret scolaire pour l'enseignement général et technologique

Entreprise depuis 2015, la dématérialisation du « Livret Scolaire du Lycée (LSL) », outil d'aide à la décision des jurys du baccalauréat, est généralisée depuis la rentrée 2018 et concerne désormais toutes les séries générales et technologiques (sauf STHR et TMD) dans toutes les académies, soit environ 465 000 candidats scolarisés. Le « Livret Scolaire du Lycée » permet une remontée automatique des données personnelles et des notes dans le livret, facilitant le remplissage par les équipes pédagogiques ; il est également plus accessible que le livret papier pour les élèves et les familles, par l'intermédiaire du téléservice.

Son déploiement dans la voie professionnelle a été amorcé dans la perspective d'une généralisation pour la session 2021 du baccalauréat professionnel.

Corrections des copies

Dans les centres de baccalauréat à l'étranger, une procédure de dématérialisation des copies a été progressivement mise en œuvre depuis la session 2011 par l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE) en liaison avec les services académiques. Ce dispositif a été étendu à quelques épreuves de métropole, notamment pour des épreuves de langues à faibles effectifs afin de limiter les transports de copies, à Mayotte et en Nouvelle-Calédonie.

Service d'attestation numérique des diplômes (SAND)

Ce service mettra progressivement à disposition les résultats de l'ensemble des examens du second degré dont le baccalauréat. Il a un triple objectif :

  • simplifier la relation à l'usager par la mise en place d'un service innovant de numérisation et certification des diplômes, qui prévoit la possibilité de les transmettre aux tiers intéressés (recruteurs, administrations, etc.) sous forme numérique, sécurisée et faisant foi, ainsi que d'en faire état sur les réseaux sociaux professionnels ;
  • automatiser les demandes pour l'administration ;
  • garantir l'authenticité des diplômes produits et lutter contre la fraude.

Des épreuves aménagées pour les candidats en situation de handicap

Pour la session 2018, 43 592 candidats sont concernés par des aménagements d'épreuves qui peuvent être de plusieurs ordres, parmi lesquels :

  • un temps d'épreuves majoré ;
  • une répartition des épreuves sur la session normale et la session de remplacement ;
  • pour les épreuves obligatoires de langue vivante à l'oral, une possibilité de dispense ;
  • une assistance humaine ou l'utilisation d'outils informatiques adaptés ;
  • pour les candidats malvoyants, une transcription des sujets en braille ou en gros caractères avec fort contraste ;
  • des épreuves orales obligatoires par visioconférence ou webconférence.

Retrouvez toute l'information sur "Des épreuves aménagées pour les candidats en situation de handicap" à la page 10 du dossier de présentation

Des possibilités de visioconférence et de webconférence

Certains candidats peuvent passer à distance leurs épreuves orales obligatoires grâce à des visioconférences ou des webconférences. Ce dispositif s'adresse à des candidats au profil très spécifique : géographiquement éloignés des centres d'examen, handicapés, hospitalisés, incarcérés, et dans l'impossibilité de se déplacer jusqu'au centre d'examen. Ces candidats sont avertis par le recteur de
leur académie, qui est le garant du principe d'égalité entre tous les candidats à l'examen. Le recteur s'assure de la qualité, de la sécurité et de la confidentialité des échanges entre le candidat et l'examinateur. Un surveillant est présent auprès du candidat pour contrôler le bon déroulement de l'épreuve. Par ailleurs, des réunions de jurys peuvent également se tenir en visioconférence ou en webconférence.

Les actions de prévention des fraudes

Dispositif de lutte contre la fraude

Tous les candidats sont informés des consignes à respecter et des sanctions encourues en cas de fraude ou de tentative de fraude, grâce à une notice d'information affichée à la porte de chaque salle d'examen et lue par les surveillants au début de chaque épreuve.

Constituent une fraude :

  • toute communication entre les candidats pendant les épreuves ;
  • toute utilisation d'informations, de documents ou de matériels non autorisés par le sujet ou la réglementation ;
  • toute substitution de personne.

Tous les appareils non autorisés doivent être impérativement éteints, puis rangés dans le sac du candidat. Les surveillants de salle doivent veiller à ce que les candidats ne puissent y avoir accès pendant la durée de l'épreuve.

Être réactif en cas d'incident : la procédure en veille et d'alerte

Le ministère de l'Éducation nationale met en place un dispositif de veille et d'alerte tout au long des épreuves écrites des baccalauréats général, technologique et professionnel qui se déroulent en métropole, dans les départements et régions d'outre-mer, dans les collectivités d'outre-mer et à l'étranger.

Ce dispositif vise à permettre une gestion optimale des incidents qui pourraient se produire, grâce à une circulation des informations la plus rapide possible entre les centres d'examen, les services académiques concernés et le ministère.

Instruction d'une suspicion de fraude

En cas de flagrant délit de fraude ou de tentative de fraude, le surveillant responsable de la salle prend les mesures nécessaires pour y mettre fin. Le candidat pris en flagrant délit poursuit sa composition, sauf dans le cas précis de substitution de personne ou de trouble affectant le déroulement de l'épreuve.

Sanctions encourues

Les sanctions encourues sont de deux ordres :

  • administratives et/ou
  • pénales.

Des fraudes davantage sanctionnées

Concernant la fraude à la session 2016 du baccalauréat, plusieurs éléments sont à souligner :

  • Sur les 695 642 candidat.e.s, tous baccalauréats confondus, 911 cas de fraudes ont été recensés en 2016, contre 860 cas en 2015, soit une hausse de 5,93 %. Mais par rapport à l’augmentation du nombre de candidat.e.s inscrit.e.s à la session 2016, le nombre de fraudeur.euse.s est proportionnellement moins important qu’à la session 2015. À titre comparatif, l’augmentation des fraudes suspectées entre 2014 et 2015 était de 24 %.
  • Concernant le type de sanctions, l’interdiction d’un an assortie de sursis connait une hausse de 19 % ; le nombre de blâmes se stabilise à 32 %.

Cas de fraude :

On relève 5 grands groupes de fraude :

  • utilisation de nouvelles technologies (téléphones portables, lecteur mp3, etc.) :40,38 % des cas (en augmentation par rapport à 2016 : 34 %) ;
  • antisèches : 29,54 % des cas (en hausse par rapport à 2016 : 28,04 %) ;
  • falsification de dossiers d'épreuves pratiques (notamment plagiat) :17,66 % des cas (en baisse par rapport à 2016 : 19,44 %) ;
  • falsification de copies (plagiat de documents tel que copie du manuel, de copie, du cours ou Internet) : 1,73% (en nette baisse par rapport à 2016 : 3,12 %) ;
  • communication entre candidats : 4,55 % des cas (en baisse par rapport à 2016 : 6,97 %).

Sanctions prononcées :

Pour la session 2017, sur 975 suspicions de fraude, 566 sanctions ont été prononcées (contre 485 en 2016). Seules 5 décisions ont fait l'objet d'un recours auprès du tribunal administratif.

Retrouvez toute l'information sur "Les actions de prévention des fraudes" à partir de la page 11 du dossier de présentation

La dimension internationale du baccalauréat

91 pays organisateurs

À l'étranger, les épreuves du baccalauréat général et technologique sont organisés dans 91 pays, pour un total de 19 872 candidats aux épreuves terminales et 20 127 candidats aux épreuves anticipées. Les épreuves se déroulent dans 153 centres d'examen ouverts dans les établissements de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE) et de la mission laïque française.

Les calendriers des sessions à l'étranger s'échelonnent d'avril à novembre, selon les pays :

  • Pondichéry : du 4 au 9 mai 2018
  • Liban : 21, 22, 23, 28, 29 mai et 1er juin 2018
  • Amérique du Nord : du 22 au 25 mai et du 29 au 31 mai 2018
  • Pays étrangers du groupe 1 (Pays européens, pays d'Afrique et du Proche-Orient, Madagascar et Île Maurice) : du 5 au 12 juin 2018
  • Asie : du 18 au 22 juin 2018
  • Amérique du sud : le 9 novembre 2018, et du 12 au 16 novembre 2018

Une ouverture à l'international

Le baccalauréat, c’est aussi une large ouverture à l’international, notamment à travers :

  • l’option internationale du baccalauréat (3 985 candidats) ;
  • les sections européennes ou de langues orientales (environ 40 000 candidats) ;
  • l’Abibac, le Bachibac et l’Esabac (respectivement 1 620, 1 320 et 805 candidats) ;
  • le baccalauréat franco-américain ;
  • le baccalauréat franco-allemand.

Le choix des options

Des enseignements de spécialités dotés d'un coefficient spécifique sont proposés en fonction des séries.

Dans les séries générales et technologiques, l'élève peut choisir au maximum deux options facultatives.

En séries générales et technologiques, 60 langues vivantes étrangères, régionales sont proposées : 23 langues vivantes étrangères, 24 autres langues au titre des épreuves facultatives et 12 langues régionales

En enseignement professionnel, 22 langues possibles pour la LV1, 39 langues possibles pour la LV2 et 45 langues possibles pour l'épreuve facultative.
L'évaluation prend la forme d'une épreuve orale, qu'il s'agisse de la langue obligatoire ou facultative.

Retrouvez toute l'information sur "Le choix des options" à partir de la page 16 du dossier de présentation

Les sujets d'épreuves

Lors de chaque session, environ 2900 sujets d'épreuves de baccalauréat sont élaborés.

Pour chaque épreuve, un nombre de sujets est retenu en fonction des destinations concernées (métropole, Dom-Com, regroupements de pays à l'étranger).

À côté des sujets principaux, des sujets de secours sont élaborés afin de répondre à tout type d'incident qui nécessiterait de changer de sujet au cours de la session du baccalauréat. Ils sont conçus de la même façon que les autres.

En philosophie par exemple, 92 sujets sont élaborés pour les différentes filières. 

Retrouvez toute l'information sur "Les sujets d'épreuves" à partir de la page 19 du dossier de présentation

Le baccalauréat, et après ?

Pour améliorer les conditions d'accès à l'enseignement supérieur et réduire le taux d'échec trop important en 1re année de licence, un Plan étudiants, porté par la loi Orientation et réussite des étudiants du 8 mars 2018, a été mise en place pour la rentrée 2018.

Les candidats et les voeux pour la session 2018

810 957 candidats ont confirmé au moins un voeu sur Parcoursup (hors apprentissage), contre 808 566 en 2017, soit une hausse de 0,3 %. Parmi les candidats qui ont confirmé au moins un voeu, on compte en 2018 : 629 769 lycéens de terminale (soit 78 %), 98 490 candidats en réorientation (soit 12 %) et 82 698 candidats suivant une scolarité à l'étranger ou non scolarisés cette année (soit 10 %).

À l'issue de la phase d'inscription, ces 810 957 candidats ont confirmé près de 6,3 millions de voeux (hors apprentissage) dans une ou plusieurs des 13 000 formations disponibles sur Parcoursup. Les candidats ont formulé et confirmé en moyenne 7,7 voeux (contre 9,4 l'année dernière).

Du 22 mai au 5 septembre, la phase d’admission

Depuis le 22 mai se déroule la phase principale d'admission dans l'enseignement supérieur sur Parcoursup. Les candidats reçoivent désormais une réponse à chacun de leurs voeux, ce qui leur permet de choisir sereinement la formation qu'ils souhaitent poursuivre.

Parcoursup pendant les épreuves du baccalauréat

Pour que les lycéens puissent se concentrer pleinement sur les épreuves du baccalauréat, la phase d'admission Parcoursup est suspendue du lundi 18 au lundi 25 juin inclus.
Cela signifie concrètement que pendant cette période :

  • les lycéens ne recevront pas de proposition d'admission de la part des formations,
  • l'actualisation des dossiers est suspendue : les listes d'attente ne sont pas mises à jour,
  • les délais de réponse sont suspendus : quand un délai de réponse pour une proposition d'admission arrive à son terme pendant cette période (pour les propositions d'admission reçues entre le 12 et le 17 juin), ce délai est décalé pour tenir compte des 8 jours des épreuves,
  • pendant cette période, les lycéens qui le souhaitent ont la possibilité d'agir sur la plateforme : répondre aux propositions d'admission reçues avant le 18 juin, renoncer à des voeux en attente, etc.

La phase principale d'admission reprendra son cours à compter du mardi 26 juin au matin. À cette même date s'engagera la phase complémentaire permettant aux candidats de formuler des voeux sur des places restées vacantes.



Les calendriers des épreuves

Les épreuves du baccalauréat se déroulent sur une semaine, du lundi au vendredi. Cette année, les épreuves du baccalauréat se déroulent à partir du 18 juin, date qui s'inscrit dans la "reconquête du mois de juin" pour les candidats et plus globalement pour les lycéens.

Découvrez le calendrier des épreuves du baccalauréat général

Découvrez le calendrier des épreuves du baccalauréat technologique

Découvrez le calendrier des épreuves du baccalauréat professionnel

Bien se préparer au baccalauréat avec Quand je passe le bac

Cette année encore, le site quandjepasselebac.education.fr fournit des conseils pour réviser le baccalauréat ainsi que des informations essentielles aux lycéens pour préparer l'après bac et l'entrée à l'université. 

Le ministère a également fait appel au Youtubeur Cyrus North, à travers sa chaîne L'Antisèche dédiée aux lycéens, pour leur donner des conseils, les encourager et les motiver.

D'anciens lycéens ont également répondu à l'appel du ministère pour partager leur propre expérience de révision et conseiller les bacheliers 2018.

Découvrez toutes les vidéos #Bac2018 sur Youtube

En parallèle, et toujours pour mobiliser et encourager un maximum de futurs bacheliers, des conseils pratiques et des encouragements sont prodigués quotidiennement sur le compte Snapchat officiel du ministère.

Mise à jour : mai 2022