L’essentiel
- Les classes de collège voient leurs effectifs s’élever de 15 900 élèves. Cette hausse résulte d’un effet démographique lié à la taille des générations. Elle est atténuée par la diminution des taux de redoublement de la sixième à la troisième et par la baisse continue des effectifs de l’enseignement général et professionnel adapté (SEGPA).
- Le second cycle général et technologique accueille 5 600 élèves de moins qu’en 2009. Cette baisse, moins prononcée qu’au cours des quatre années précédentes, est due pour l’essentiel à un effet démographique. Elle est partiellement compensée par un taux de redoublement en terminale plus élevé qu’en 2009 du fait d’une moindre réussite au bac.
- Après quatre années consécutives de baisse, le lycée professionnel connaît une augmentation sensible de ses effectifs (+ 11 200 élèves). La génération entrée en deuxième année de CAP se trouve être plus nombreuse que la génération sortante. La hausse des effectifs en baccalauréat professionnel s’explique du fait de la généralisation de cette formation en trois ans, tandis que s’éteignent les BEP en deux ans. S’y ajoute un effet conjoncturel lié au passage en première professionnelle de près d’un élève de terminale BEP sur deux.
- Le secteur public accueille 79 % des élèves du second degré. La part du secteur privé s’accroît légèrement, principalement à l’entrée au collège et dans les lycées généraux et technologiques.
- Plus des deux tiers des académies voient croître leurs effectifs, à l’exception des académies d’Aix-Marseille, de Caen, de Nancy-Metz, de Reims, de Guadeloupe et de Martinique.
Chiffres-clés
5 353 200
élèves du second degré public et privé
3 222 000
élèves en collège
1 425 700
élèves en lycée général et technologique
705 500
élèves en lycée professionnel
L’infographie
Variations des effectifs du second degré dues à la démographie et à la scolarisation
Note de lecture : L’effet démographique dépend de la variation de taille des générations. Il est positif lorsque les générations entrant dans un niveau d’enseignement donné sont plus nombreuses que celles qui en sortent.
L’effet scolarisation mesure l’impact des politiques éducatives : évolution des taux de passage et de redoublement, réforme du lycée... Selon le cas, il peut atténuer, compenser, ou renforcer l’effet démographique.
Notions-clés
L’objectif central du collège
Dans la continuité de l'école élémentaire, la formation dispensée au collège vise à instruire et éduquer, intégrer et promouvoir. Elle a pour objectif de garantir à tous les élèves les moyens de la maîtrise du socle commun. Elle est sanctionnée par le diplôme national du brevet, qui intègre une évaluation de la maîtrise de ces compétences depuis la rentrée 2010.
La réforme du lycée
Elle s’applique aux élèves entrés en seconde générale et technologique en 2010. Le nouveau lycée propose aux élèves un parcours plus progressif et individualisé. La réforme instaure notamment un accompagnement personnalisé et introduit deux enseignements d’exploration pour aider les élèves à préparer leurs choix d’orientation futurs.
La rénovation de la voie professionnelle
Généralisé depuis la rentrée 2009, le baccalauréat professionnel en 3 ans vise l'élévation du niveau de qualification des jeunes, leur insertion professionnelle, leur poursuite d'études dans l'enseignement supérieur et la réduction du nombre de sortants sans diplôme. La mise en œuvre de cette rénovation prévoit un dispositif d'accompagnement personnalisé, ainsi que des passerelles au sein de la voie professionnelle et avec la voie générale et technologique.
Approfondissement
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Note d’information n° 11.10, juin 2011
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Note d’information n° 10.03, février 2010
Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2010
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