Confinement : un investissement scolaire important des élèves du second degré, essentiellement différencié selon leur niveau scolaire

Pendant la période de confinement, près de quatre élèves du second degré sur dix ont déclaré avoir consacré en moyenne au moins trois heures par jour à leur travail scolaire.

Note d'Information n° 20.42, novembre 2020

Les élèves qui ont travaillé le plus sont plus nombreux parmi ceux qui, selon leurs parents, sont de bons ou excellents élèves. Les filles, et les élèves de milieux très favorisés, ont également travaillé davantage. Outre la quantité, la nature du travail effectué a également différé, selon le niveau scolaire. Un quart des élèves du second degré a été entièrement autonome pour travailler et parmi ceux qui ne l’étaient pas, la majorité était aidée par la famille (85 %). En l’absence d’autonomie, l’accompagnement des parents dans la réalisation du travail scolaire a été plus fréquent chez les élèves ayant des difficultés scolaires (92 %) que chez les élèves d’excellent niveau (79 %), chez les garçons (69 %) que chez les filles (58 %) et dans une moindre mesure chez les élèves de milieu favorisé (89 %) que chez ceux de milieu défavorisé (81 %). Selon les parents, ce travail scolaire a mieux profité aux meilleurs élèves et aux filles. Par ailleurs, à niveau scolaire équivalent, les parents d’élèves de milieu très favorisé déclarent moins souvent que ceux des élèves de milieu défavorisé que le travail scolaire a été utile à leur enfant.

Auteure : Meriam Barhoumi, DEPP-B1

Mise à jour : novembre 2020