Lutte contre le cyberharcèlement : Les harceleurs bannis des réseaux sociaux

Le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Gabriel Attal, se félicite de l’adoption par les députés des amendements des groupes de la majorité présidentielle donnant la possibilité au juge d’interdire à l’élève harceleur l'accès aux réseaux sociaux pour une durée de 6 mois maximum.

Dans le cadre du projet de loi Sécuriser et Réguler l’Espace Numérique, actuellement débattu en séance publique à l’Assemblée nationale, des amendements, reprenant les mesures du plan interministériel de lutte contre le harcèlement à l’école présenté le 27 septembre dernier, viennent en effet d’être adoptés.

En cas de cyberharcèlement entre élèves, il sera désormais permis au juge de prononcer, dès le début de la procédure et avant toute sanction au fond, à l’encontre de ou des élèves harceleurs une interdiction de réseaux sociaux pour une durée de 6 mois maximum. Cette mesure, qui pourra être mise en œuvre dans le cadre d’une mesure éducative judiciaire provisoire, d’une mesure éducative judiciaire ou d’un contrôle judiciaire, représente une véritable protection pour les élèves victimes de harcèlement. Elle pourra s’appliquer pour tous les élèves mineurs qui sont auteurs de cyber-harcèlement dès l’âge de 10 ans.  

Gabriel Attal : "Dès l’adoption définitive de ce texte, les élèves harceleurs pourront être bannis des réseaux sociaux qu’ils ont utilisés pour s’en prendre à d’autres élèves.  La peur doit disparaître. Par cette mesure, nous assurons la sécurité numérique des élèves victimes de harcèlement."

En accompagnant ces amendements, deux sous-amendements de la Rapporteure du texte Louise Morel prévoient, par le juge des enfants, le tribunal pour enfants, le juge d’instruction ou le juge des libertés et de la détention, d’adresser systématiquement à la victime un avis l’informant de cette interdiction. Si la victime est partie civile, cet avis est également adressé à son avocat. 

Gabriel Attal : "L’information des victimes est notre priorité. Désormais, le juge informera systématiquement la victime ainsi que son avocat du bannissement numérique du harceleur."

Mise à jour : octobre 2023