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CONVENTION TYPE CONCERNANT
LES PÉRIODES DE FORMATION EN MILIEU PROFESSIONNEL À L'ÉTRANGER DES ÉLÈVES
EN FORMATION PROFESSIONNELLE DE NIVEAUX V ET IV
C. n° 2003-203 du 17-11-2003
NOR : MENE0302367C
RLR : 523-3a
MEN- DESCO A7
Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie
; aux déléguées et délégués académiques aux enseignements techniques ; aux
déléguées et délégués académiques aux relations internationales et à la
coopération
La
présente circulaire a pour objet de vous présenter la convention type
ci-jointe (avec sa traduction en anglais, allemand, espagnol et italien),
et de situer cette convention dans le contexte plus large de la mobilité
professionnelle des élèves à l’étranger.
À l’heure où l’on assiste à un fort développement de l’ouverture
internationale, et notamment européenne, de nos formations, il a semblé
en effet opportun de proposer aux établissements un cadrage national de
ces périodes à l’étranger, qui puisse en faciliter l’accomplissement
et permettre ainsi de favoriser au mieux les conditions de mobilité des
élèves.
Ce cadrage est évidemment susceptible d’aménagements en fonction
du public concerné et des spécificités locales et régionales en France
et dans le pays d’accueil, tout en respectant les dispositions juridiques
applicables aux périodes de formation à l’étranger.
La circulaire présente également en annexe les références des textes réglementaires
cités, ainsi que des ressources documentaires signalées dans le texte
par un astérisque (*).
I - La convention type relative
aux périodes de formation en milieu professionnel à l’étranger des
élèves en formation professionnelle de niveaux V et IV
Cette convention est une adaptation
pour l’étranger de la convention type relative à la formation en
milieu professionnel des élèves de lycées professionnels du 15 octobre
1996.*
Le champ géographique concerné recouvre l’Europe, communautaire
et non communautaire, ainsi que tous les autres pays étrangers par rapport
à la France.
Le public visé par la convention est celui des élèves qui suivent une
formation professionnelle dans un établissement public ou privé sous contrat
en vue de l’obtention d’un diplôme, ou de la reconnaissance
d’une qualification de niveaux V et IV.
Sous réserve d’adaptations relatives à leur statut, la convention
type peut-être applicable aux étudiants des sections de technicien supérieur
en stage en entreprise, ainsi qu’aux élèves préparant un diplôme
de l’enseignement technologique qui comporte une période de formation
en milieu professionnel obligatoire.
Il est rappelé que tous les élèves qui suivent une formation professionnelle,
diplômante ou non, comportant obligatoirement une période de formation
en entreprise, peuvent effectuer celle-ci en tout ou partie à l’étranger,
dès lors qu’elle répond aux critères fixés par l’article D.
412-6 * du code de la sécurité sociale (le stage doit figurer au programme
de l’enseignement et mettre en pratique, hors de l’établissement,
l’enseignement dispensé par celui-ci).
Si la période à l’étranger ne relève pas d’une politique de
l’établissement (dans le cadre des programmes européens ou des sections
européennes par exemple), mais du choix personnel d’un élève, celui-ci,
ou sa famille s’il est mineur, doit demander au chef d’établissement
l’autorisation d’effectuer ce stage.
La période à l’étranger n’est donc pas une obligation, mais
une possibilité soumise à certaines conditions spécifiques au domaine
international, que la convention type s’efforce de prendre en compte.
Les conditions juridiques de travail
(articles 4,5,6,7 de la convention type)
Tous les élèves en stage à l’étranger sont soumis à la législation
du travail en vigueur dans le pays d’accueil.
En ce qui concerne les mineurs, il faut distinguer les pays de l’Union
européenne des autres pays :
- au sein de l’Union européenne : les élèves mineurs (moins de dix-huit
ans) sont soumis aux dispositions de la directive européenne 94/33/CE
du 22 juin 1994* sur la protection des jeunes au travail, en matière de
durée et d’horaires de travail et en matière de sécurité ;
- dans les autres pays, l’élève considéré comme mineur dans le pays
d’accueil est soumis à la législation de ce pays relative aux mineurs,
lorsqu’elle existe.
En l’absence de toute réglementation protectrice du pays d’accueil,
des dispositions protectrices doivent être prises par
voie conventionnelle entre l’établissement
scolaire et l’entreprise ou l’organisme d’accueil. Ainsi,
comme la procédure de dérogation par l’inspection du travail à l’interdiction
d’utiliser des machines ou produits dangereux n’est pas applicable
à l’étranger, la convention peut interdire l’utilisation de
certains d’entre eux si l’établissement scolaire le juge nécessaire
(à préciser dans l’annexe pédagogique).
Tous ces points sont mentionnés dans les articles 4, 5 et 6 (relatifs
aux mineurs) et 7 de la convention type.
La couverture accidents du travail
(article 8)
Les stagiaires continuent à bénéficier de la législation française sur
les accidents du travail dans les conditions définies par la note de service
n° 88-021 du 26 janvier 1988 *, à condition que le stage n’excède
pas six mois.
Le chef d’établissement scolaire doit faire une demande de maintien
du droit aux prestations françaises auprès de la caisse primaire d’assurance
maladie dont il relève, accompagnée de la convention de stage dûment remplie.
Après vérification de la demande, la caisse primaire délivre à l’établissement
une attestation de prise en charge, immatricule l’élève stagiaire
et lui fournit une “feuille de soins dispensés à l’étranger”.
Il est à noter que le règlement des soins dispensés à l’étranger
est à avancer par l’élève. Les chefs d’établissement devront
en informer les élèves et leur famille.
Les stages à l’étranger étant assimilés à une mission professionnelle
par la lettre du ministre des affaires sociales et de l’emploi,
reprise par la circulaire du 26 janvier 1988 précitée, les élèves stagiaires
pourront bénéficier de la législation sur les accidents du travail dans
tous les cas où ils peuvent être considérés, au regard de la jurisprudence
applicable en la matière, comme étant “sous la subordination de
l’employeur”. Ce sera notamment le cas des élèves hébergés
sur le lieu de stage, pour tout accident lié aux activités de l’entreprise.
Les dommages ne répondant pas à ce critère de “subordination”
(accident survenant alors que l’élève, à l’intérieur de l’entreprise
où il est hébergé, ne se livre à aucune activité liée à la profession),
ne sont pas couverts par la législation sur les accidents du travail.
Les assurances (article
9)
a) Dommages liés aux activités professionnelles
Les dommages matériels que les élèves pourraient
causer dans l’entreprise d’accueil sont normalement couverts
par l’assurance responsabilité civile prise par le chef d’établissement
scolaire, à condition que cette assurance couvre également les activités
de l’élève à l’étranger qui s’exercent :
- soit au sein de l’entreprise ou de l’organisme d’accueil
ou de façon itinérante hors du lieu d’accueil ;
- soit dans le cadre d’activités organisées par l’établissement
lors du séjour (regroupements d’élèves par les professeurs par exemple,
sur un lieu autre que celui du stage
).
Le chef d’établissement doit informer l’assureur de cette
extension de l’assurance à l’étranger, et acquitter éventuellement
une prime complémentaire correspondante.
b) Dommages causés ou subis en dehors
des activités professionnelles
Ni la responsabilité de l’entreprise
d’accueil ni celle de l’établissement scolaire ne sauraient
être engagées pour les dommages survenant en dehors des activités professionnelles.
Les assurances nécessaires doivent donc être souscrites par les familles.
Cette assurance doit être mentionnée dans l’annexe financière à
la convention.
L’attention des familles doit être attirée sur l’intérêt de
souscrire une assurance couvrant non seulement le risque de dommage causé
par l’élève mais également le risque de dommage subi par lui. À
cet égard, les parents, pour connaître le degré réel de couverture des
risques dont ils peuvent bénéficier au titre d’une éventuelle police
d’assurance “multirisques familiale” dont ils seraient
par ailleurs déjà titulaires, ont intérêt à vérifier attentivement avec
leur assureur habituel les conditions prévues dans de tels contrats, notamment
la couverture des risques de dommages encourus à l’étranger.
N.B. -
Les dispositions relatives aux dommages (corporels ou matériels) causés
ou subis par les élèves en dehors de leurs activités professionnelles
ne concernent pas l’entreprise ou l’organisme d’accueil.
Il paraît néanmoins utile de les mentionner dans la convention (articles
8 et 9) pour en informer le responsable de l’entreprise ou de l’organisme
d’accueil de l’élève.
La discipline
(article 10)
Le comportement de l’élève est un élément important de la réussite
de son stage.
Lorsque ce comportement s’avère incompatible avec le maintien de
l’élève dans l’entreprise ou l’organisme d’accueil,
l’établissement scolaire devra procéder dans les meilleurs délais
à son rapatriement en France. Il appartient à l’établissement scolaire
de prendre en charge les frais afférents à ce retour anticipé, à charge
ensuite pour lui de se retourner le cas échéant contre les parents pour
le remboursement des frais exposés. L’attention des familles doit
être particulièrement attirée sur ce point, préalablement au départ de
l’élève.
Les conditions pédagogiques
(annexe pédagogique)
L’établissement scolaire dont les élèves effectuent une période
de formation en milieu professionnel à l’étranger doit être en mesure
de mettre en œuvre les conditions d’encadrement des élèves
à l’occasion de leur séjour à l’étranger dans le respect des
dispositions de la circulaire du 26 juin 2000 sur l’encadrement
des élèves de niveaux V et IV des lycées.*
J’attire spécialement votre attention sur l’importance particulière
que revêt la préparation pédagogique de l’élève à son séjour à l’étranger,
tant sur le plan de l’information à lui donner sur le contexte économique,
social, culturel... du pays d’accueil, que sur le plan du comportement
qu’il doit adopter lors de son séjour. Quelques conseils et mises
en garde dans ce domaine permettraient sans doute d’éviter les problèmes
évoqués au point 10 de la convention (discipline).
Il importe également de remplir l’annexe pédagogique de la convention
en précisant les activités suivies par l’élève dans l’entreprise
ou l’organisme d’accueil, et les modalités du suivi de l’élève
et de reconnaissance de la période, éventuellement sous forme d’une
évaluation de l’élève par son ou ses professeurs et par le tuteur
de stage étranger.
En cas d’impossibilité de visites de suivi de l’élève par
les professeurs de son établissement, pour des raisons financières ou
de trop grand éloignement, le suivi et l’évaluation éventuelle peuvent
être réalisés par un professeur d’un établissement relais dans le
pays d’accueil, ce qui suppose des contacts préalables et un partenariat
inter-établissements à mettre en place (voir point II).
Le suivi de l’élève peut en outre être assuré à distance, au moyen
des technologies de l’information et de la communication.
L’évaluation de la période peut prendre diverses formes, selon la
nature de la formation suivie ou la place de la période à l’étranger
dans le cursus de l’élève. Lorsqu’il s’agit d’évaluation
certificative réalisée en milieu professionnel (par exemple au baccalauréat
professionnel), celle-ci doit répondre aux critères définis dans le règlement
d’examen du diplôme considéré.
Il y a donc lieu de mesurer au préalable les difficultés éventuelles de
mise en œuvre d’une telle évaluation, qui pourraient justifier
le choix de la période en milieu professionnel à l’étranger à un
autre moment de l’année scolaire, dans le respect de la réglementation
en vigueur.
Je vous rappelle en outre que les périodes effectuées dans l’Union
européenne peuvent donner lieu à deux types d’attestation :
- l’Europass-Formation, document communautaire attestant que son
détenteur a accompli un ou plusieurs parcours européens de formation professionnelle
(dispositions réglementaires publiées dans le B.O. n° 33 du 23 septembre
1999 - il existe également un site Europass consultable en ligne* ) ;
- l’attestation Europro, jointe aux diplômes professionnels à la
suite d’une évaluation organisée par l’établissement scolaire
à l’issue de la période à l’étranger, qui valide les acquis
des élèves au cours de leur mobilité européenne (arrêté du 16 avril 2002*).
La perspective de ces attestations, qui sont une forme de reconnaissance
de la période à l’étranger, peut être prise en compte dans l’annexe
pédagogique.
Les conditions financières
(annexe financière)
Les conditions financières sont précisées dans l’annexe financière,
en matière de conditions de prise en charge des frais d’hébergement,
de restauration et de transport des élèves, et en matière d’assurances,
avec les coordonnées des polices d’assurances de l’établissement
scolaire et des familles à indiquer.
N.B. -
Dans le secteur de l’hôtellerie-restauration, les élèves stagiaires
sont nourris et, le cas échéant, hébergés par l’entreprise ou l’organisme
d’accueil, ou aux frais de celle-ci.
II - Le contexte de la mobilité
: conditions générales de séjour à l’étranger
En dehors des activités professionnelles
des élèves en milieu professionnel formalisées par la convention, la préparation
et le séjour des élèves à l’étranger nécessitent un certain nombre
de démarches de la part de l’établissement scolaire et de l’élève
ou de sa famille.
Les quelques indications ci-après visent donc à faciliter la mise en œuvre
de la mobilité sur les points suivants :
Les modalités de sortie du territoire
français
Il y a lieu de respecter très attentivement
les formalités préalables, afin d’éviter les difficultés au moment
du passage de la frontière. Il convient en particulier de s’assurer
avant le départ que l’élève stagiaire est en possession des documents
nécessaires qui lui permettent de franchir les différentes étapes du voyage
(entrée dans le pays de destination, passage par les pays de transit,
retour en France).
S’agissant plus spécifiquement des mineurs, leur sortie du territoire
français est subordonnée à une autorisation expresse des parents. Le tableau
annexé à la circulaire du 20 mars 2002 relative aux modalités d’inscription
et de scolarisation des élèves de nationalité étrangère * fait le point
sur les documents requis, dans le cadre de la réglementation actuelle,
en matière de circulation transfrontalière en fonction, d’une part
de leur nationalité (ressortissants ou non d’un pays de l’Union
européenne) et, d’autre part, des pays de destination.
Pour les visas, il faut se renseigner auprès du consulat du pays de destination
sur les exigences d’entrée et de séjour pour la nationalité considérée.
Le financement de la mobilité
Les périodes à l’étranger ne bénéficient
pas d’un financement spécifique de la part de l’État. Il appartient
donc à l’établissement scolaire de rechercher les diverses sources
de financement possibles, en commençant par mobiliser les crédits disponibles
dans son établissement.
Les principaux financements viennent des fonds européens, par le biais
du programme Leonardo da Vinci,* qui donne une contribution financière
aux établissements sélectionnés à l’issue d’une procédure
de candidatures faisant l’objet d’un appel à propositions
pluriannuel. Une note de service ministérielle relative à cet appel à
propositions est publiée tous les ans au B.O. au moment de la rentrée
scolaire (la dernière note est parue au B.O. n° 31 du 28 août 2003).
En complément ou indépendamment de ces fonds européens, d’autres
financements peuvent être recherchés auprès des collectivités locales
ou régionales, ou auprès des entreprises ou des branches professionnelles
partenaires de l’établissement. Ces financements auraient intérêt
à être pérennisés par des conventions ou accords de partenariats avec
les conseils régionaux, ou le milieu professionnel environnant.
Des bourses sont également accessibles dans le cadre de coopération bilatérale
entre deux pays.
Les établissements relais à l’étranger
Pour assurer l’accompagnement pédagogique
de l’élève en entreprise, et éventuellement son évaluation, il conviendrait
de s’appuyer sur des établissements scolaires de référence dans
le pays d’accueil. Des renseignements peuvent être demandés à ce
sujet auprès d’un réseau “Euroguidance”, consultable
en ligne*, réunissant des centres nationaux de ressources pour l’orientation
professionnelle en Europe et chargé notamment de promouvoir la mobilité
européenne.
Les entreprises d’accueil étrangères
Les établissements peuvent orienter leurs
recherches vers les organismes consulaires, en particulier les chambres
de commerce et d’industrie “franco-étrangères”, ou entreprendre
des démarches auprès d’entreprises françaises bien implantées à
l’étranger. Ils peuvent également identifier des entreprises étrangères
situées dans leur région, susceptibles de les aider à trouver un stage
dans leur pays d’origine.
Sur tous ces points relatifs aux recherches de financements, d’entreprises
ou d’établissements scolaires à l’étranger, ainsi que sur
les conditions de participation au programme Leonardo, les établissements
peuvent s’adresser aux délégués académiques aux relations internationales
et à la coopération (DARIC) implantés dans les rectorats, qui sont les
mieux à même de leur fournir tous renseignements et conseils utiles.
Sur les mêmes thèmes, peut en outre être consulté sur les sites académiques
un “guide des programmes et des aides à la mobilité” élaboré
par la direction des relations internationales et de la coopération,*
qui réunit un maximum d’informations sur les différents organismes
susceptibles d’aider les établissements dans leurs démarches.
La mise en place d’un centre de ressources au niveau académique,
tel qu’il en existe déjà dans quelques académies, contribuerait
également à faciliter la mise en œuvre de la mobilité.
* Références signalées en annexe.
Pour le ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de
la recherche
et par délégation,
Le directeur de l’enseignement scolaire
Jean-Paul de GAUDEMAR
Annexe
Textes de référence
- Décret n° 85-1045 du 27
septembre 1985 relatif à la couverture
des accidents du travail des élèves et étudiants - JO du 29-9-1985 (codifié
sous l’article D. 412-6 du code de la sécurité sociale).
- Directive 94/33/CE du Conseil du
22 juin 1994 relative à la protection des
jeunes au travail (cf. article 7.3 sur les interdictions de travail et
articles 8, 9,10 sur les temps de travail et de repos), publiée au JO
des Communautés européennes du 20-8-1994.
Pour accéder au JO : faire http://www.legifrance.gouv.fr
rubrique “les publications officielles - le JO de l’Union
européenne”, puis site europa (eur-lex) : rechercher le type de
document (directive), l’année (1994) et le numéro (33).
- Note de service n° 88-021 du 26 janvier
1988 relative à la couverture des accidents
du travail survenant aux élèves et étudiants qui effectuent un stage non
rémunéré à l’étranger - B.O. du 25 février 1988.
- Note de service n° 96-241 du 15 octobre
1996 relative à une convention-type sur
la formation en milieu professionnel des élèves de lycées professionnels
- B.O. du 24-10-1996 (une version actualisée de la convention est consultable
sur le site Éduscol du ministère de la jeunesse, de l’éducation
nationale et de la recherche).
- Circulaire du 26 juin 2000
relative à l’encadrement des périodes en
entreprise dans les formations professionnelles des niveaux V et IV des
lycées - B.O.
du 29 juin 2000.
- Note de service n° 99-132 du 15-9-1999
relative au parcours européen de formation “Europass-formation”
- B.O.
du 23-9-1999.
- Arrêté du 16 avril 2002
relatif à la création de l’attestation Europro - JO des 29 et 30
avril 2002.
- Circulaire n° 2002-063 du 20-3-2002
relative aux modalités d’inscription et
de scolarisation des élèves de nationalité étrangère des premier et second
degrés, et tableau annexé -B.O.
du 28 mars 2002.
Documents et informations
consultables en ligne
- Documents (et toutes informations)
sur le programme Leonardo sur le site
de l’Agence nationale Socrates-Leonardo da Vinci : www.socrates-leonardo.fr
- Site Europass-Formation :
www.europass-France.org
- Réseau Euroguidance pour la recherche
d’établissements scolaires partenaires :
www.euroguidance-France.org
- Guide d’aide à la mobilité
réalisé par la DRIC : consultable sur les sites académiques.
CONVENTION
PÉRIODES DE FORMATION EN MILIEU PROFESSIONNEL À L’ÉTRANGER DES ÉLÈVES
EN FORMATION PROFESSIONNELLE DE NIVEAUX V ET IV
Entre l’entreprise
(ou l’organisme) ci-dessous désigné(e)
Nom de l’entreprise
ou de l’organisme d’accueil : |
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Adresse du lieu d’accueil de
l’élève : |
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Pays : |
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Domaine d’activités de l’entreprise
: |
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N° tél. |
n° télécopieur : |
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N° d’immatriculation de l’entreprise
(si nécessaire) : |
mél. : |
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Représenté(e) par : nom |
Fonction : |
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et l’établissement
Nom et adresse : |
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N° tél. |
n° télécopieur : |
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représenté par son chef d’établissement
: |
mél. : |
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CPAM dont relève l’établissement
: |
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Concernant l’élève
Prénom : |
Nom : |
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Date de naissance : |
Nationalité : |
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Section : |
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Adresse personnelle : |
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Pour la durée
Article
I - Objet de la convention
La présente convention a pour objet la
mise en œuvre, au bénéfice de l’élève désigné, de périodes
de formation en milieu professionnel réalisées à l’étranger dans
le cadre de l’enseignement professionnel.
La convention comprend des dispositions générales et des dispositions
particulières constituées par les annexes pédagogique et financière.
Article 2 - Modalités
Les modalités pédagogiques de la période
de formation en milieu professionnel sont définies dans l’annexe
pédagogique.
Les modalités de prise en charge des frais afférents à la période, ainsi
que les modalités d’assurances, sont définies dans l’annexe
financière.
La convention accompagnée de ses annexes est signée par le chef d’établissement
et le représentant de l’entreprise ou de l’organisme d’accueil
de l’élève. Elle est également visée par l’élève et, s’il
est mineur, par son représentant légal. Elle doit en outre être portée
à la connaissance des enseignants et du tuteur en entreprise chargés du
suivi de l’élève.
La convention est ensuite adressée à la famille pour information.
Article 3 - Statut de l’élève
L’élève stagiaire demeure sous statut
scolaire durant sa formation en milieu professionnel. Il reste sous l’autorité
et la responsabilité du chef de l’établissement scolaire.
Il ne peut prétendre à aucune rémunération de l’entreprise. Une
gratification peut lui être versée.
L’élève stagiaire est associé aux activités de l’entreprise
ou de l’organisme d’accueil concourant directement à l’action
pédagogique. Il est tenu au respect du secret professionnel.
Il est soumis aux règles générales en vigueur dans l’entreprise
ou l’organisme d’accueil, notamment en matière de sécurité,
de discipline et d’horaires sous réserve des dispositions des articles
4 et 5 de la présente convention.
Article 4 - Durée de travail
Tous les élèves stagiaires sont soumis
aux durées quotidienne et hebdomadaire légales en vigueur dans le pays
d’accueil.
Article 5 - Durée et horaires de travail
des mineurs
Pour les élèves stagiaires mineurs dans
un pays de l’Union européenne, sont appliquées les dispositions
relatives aux temps de travail et de repos de la directive européenne
94/33/CE du 22 juin 1994 sur la protection des jeunes au travail.
Dans les autres pays, lorsque sont définies des durées quotidienne et
hebdomadaire de travail pour les mineurs, l’entreprise ou l’organisme
d’accueil doit appliquer ces durées aux stagiaires considérés comme
mineurs dans le pays d’accueil.
Les heures supplémentaires et le travail de nuit leur sont interdits.
Ils doivent bénéficier d’un repos hebdomadaire de 2 jours, si possible
consécutifs.
Article 6 - Sécurité-travaux interdits
aux mineurs
En cas d’utilisation de machines,
appareils ou produits dangereux par des élèves stagiaires, l’entreprise
est tenue de demander les autorisations nécessaires selon la réglementation
du pays d’accueil.
Pour les élèves stagiaires dans un pays de l’union européenne, sont
appliquées les dispositions relatives aux travaux interdits de la directive
européenne 94/33/CE du 22 juin 1994 sur la protection des jeunes au travail.
Les élèves autorisés à utiliser des machines, appareils ou produits dangereux
ou à effectuer des travaux qui leur sont normalement interdits ne doivent
réaliser ces tâches qu’avec l’autorisation et sous le contrôle
permanent du tuteur.
En l’absence de toute réglementation protectrice du pays d’accueil,
les stagiaires de moins de dix-huit ans ne peuvent effectuer de travaux
mettant en jeu leur santé et leur sécurité.
Article 7 - Sécurité électrique
Les élèves stagiaires ayant à intervenir
au cours de leur période sur des installations et des équipements électriques
ou à leur voisinage, y sont autorisés selon la réglementation en vigueur
dans le pays d’accueil.
Outre la formation aux risques électriques assurée par l’établissement
scolaire, une information doit être donnée par l’entreprise d’accueil
sur les risques relatifs à ses installations, préalablement à toute intervention
des stagiaires sur les équipements en question.
Article 8 - Couverture accidents du
travail
Les stagiaires continuent à bénéficier
à l’étranger de la législation française sur les accidents du travail.
En cas d’accident à l’étranger, l’élève stagiaire ou,
en cas d’impossibilité, le tuteur, avise dans les meilleurs délais
le chef de l’établissement scolaire ou la personne de contact. Dès
réception, le chef d’établissement établit la déclaration d’accident
et l’envoie à la caisse primaire d’assurance maladie compétente.
Dans l’hypothèse d’un hébergement de l’élève sur le
lieu de stage, tout accident lié aux activités de l’entreprise d’accueil
sera couvert au titre de la législation sur les accidents du travail.
Cette couverture ne joue pas, en revanche, pour les accidents dénués de
tout lien avec l’activité de l’entreprise.
Article 9 - Responsabilité et assurances
Le chef d’établissement scolaire
contracte une assurance couvrant la responsabilité civile de l’élève
pour les dommages qu’il pourrait causer pendant la durée ou à l’occasion
de son stage dans l’entreprise étrangère.
Les dommages survenant en dehors de l’entreprise d’accueil
et lors d’activités extérieures à la profession ne sont couverts
ni par la législation sur les accidents du travail ni par l’assurance
susvisée souscrite par le chef d’établissement scolaire. En conséquence,
il appartient aux familles de souscrire une assurance qui doit couvrir
aussi bien les dommages causés que ceux subis par les élèves.
Article 10 - Discipline
Le chef d’établissement et le représentant
de l’entreprise ou de l’organisme d’accueil de l’élève
se tiendront mutuellement informés des difficultés (notamment liées aux
absences de l’élève) qui pourraient naître de l’application
de la présente convention et prendront, d’un commun accord et en
liaison avec l’équipe pédagogique, les dispositions nécessaires
pouvant aller jusqu’au retour de l’élève, notamment en cas
de manquement à la discipline. Il appartiendra à l’établissement,
dans cette hypothèse, de prendre en charge les frais afférents au retour,
à charge ensuite pour lui d’en réclamer le cas échéant le remboursement
aux parents.
Article 11 - Périodes de formation
pendant les vacances
Les présentes dispositions sont applicables
aux périodes de formation en milieu professionnel effectuées en partie
durant les vacances scolaires antérieures à l’obtention du diplôme,
dans les conditions définies par le règlement particulier du diplôme.
Article 12 - Durée de la convention
La présente convention est signée pour
la durée de la période en milieu professionnel définie dans l’annexe
pédagogique.
Article 13 - Visa du conseil d’administration
La présente convention est conforme à la convention type approuvée par
le conseil d’administration de l’établissement du....
Annexe
PÉDAGOGIQUE (1 page, 24 Ko)
FINANCIÈRE
(1 page, 25 Ko)
VERSION ANGLAISE (4 pages, 29 Ko)
VERSION
ALLEMANDE (4 pages, 30 Ko)
VERSION
ESPAGNOLE (4 pages, 28 Ko)
VERSION
ITALIENNE (4 pages, 29 Ko)
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