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Enseignements élémentaire et secondaire
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ACTIVITÉS
ÉDUCATIVES
Journée de la mémoire de l’Holocauste et de la prévention
des crimes contre l’humanité
NOR : MENE0302682N
RLR : 554-9
NOTE DE SERVICE N°2003-211 DU 3-12-2003
MEN
DESCO A9
Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie
; aux inspectrices et inspecteurs d’académie, directrices et directeurs
des services départementaux de l’éducation nationale
Le
18 octobre 2002, les ministres européens de l’éducation réunis à
Strasbourg au Conseil de l’Europe ont adopté à l’unanimité
la Déclaration instituant la journée de la mémoire de l’Holocauste
et de la prévention des crimes contre l’humanité dans les établissements
scolaires des États membres.
La France a retenu la date du 27 janvier, anniversaire de la libération
du camp d’Auschwitz, pour cette journée de la mémoire.
Selon les termes de la Conférence de Cracovie : “Cette journée n’a
pas pour but de perpétuer la mémoire de l’horreur, mais d’apprendre
aux élèves à être vigilants, à défendre les valeurs démocratiques et à
combattre l’intolérance”.
Chaque année, à cette date anniversaire, les directrices et directeurs
d’école ainsi que les chefs d’établissement inciteront les
enseignants à engager une réflexion avec leurs élèves sur l’Holocauste
et les génocides reconnus. Celle-ci s’effectuera en liaison avec
les programmes scolaires à l’école, au collège et au lycée. Dans
les collèges et les lycées, l’objet de cette journée pourra donner
lieu à un travail interdisciplinaire entre, par exemple, les professeurs
d’histoire, de lettres, d’enseignement artistique, de philosophie.
Cette journée de la mémoire devra faire prendre conscience que le mal
absolu existe et que le relativisme n’est pas compatible avec les
valeurs de la République. En même temps, il faut montrer que l’horreur
s’inscrit dans une histoire qu’il convient d’approcher
avec méthode, sans dérive ni erreur. Ainsi appartient-il à notre institution
de faire réfléchir les élèves à l’Europe du XXème siècle, avec ses
guerres et ses tragédies, mais aussi à ses tentatives de synthèse autour
des valeurs des droits de l’homme et à sa marche vers l’unité.
Il est nécessaire de montrer aux jeunes que ces valeurs ne sont pas de
simples mots. Leur respect dans tous les pays du monde est fondamental
et nécessite de la part de chacun d’être attentif à ce qui menace
ces valeurs et actif pour les défendre.
Pour le ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de
la recherche
et par délégation,
Le directeur de l’enseignement scolaire
Jean-Paul de GAUDEMAR
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