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ACTION ÉDUCATIVE EUROPEENNE Appel à propositions relatif au programme d’action communautaire Leonardo da Vinci - année 2005 NOR : MENC0401880N
RLR : 601-3
NOTE DE SERVICE N°2004-135 DU 11-8-2004
MEN
DRIC - DESCO - DES - DPMA
Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie, chancelières etchanceliers des universités ; aux présidentes et présidents d’université ; aux directrices et directeurs des instituts universitaires de formation des maîtres ; aux directrices et directeurs d’établissements d’enseignement supérieur ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie, directrices et directeurs des services départementaux de l’éducation nationale ; aux délégué(e)s académiques à l’enseignement technique ; aux délégué(e)s académiques à la formation continue ; aux chefs des services académiques d’information et d’orientation ; aux délégué(e)s académiques aux relations internationales et à la coopération ; aux chefs d’établissement
La présente note de service souligne les priorités françaises en matière d’enseignement et de formation professionnels ; elle expose et précise les informations contenues dans l’appel à propositions 2005-2006 du programme Leonardo da Vinci qui a paru au Journal officiel des Communautés européennes le 29 avril 2004. Je remercie les rectrices et recteurs d’académie, qui trouveront dans le programme Leonardo un précieux allié pour développer leur dispositif d’ouverture internationale dans le domaine de l’enseignement et de la formation professionnels, de bien vouloir diffuser ces informations auprès de tous les personnels concernés et veiller à ce que les délégués académiques aux relations internationales et à la coopération soient à même de fournir une assistance technique aux candidats. Dotée d’un budget prévisionnel de 1,15 milliard d’euros, la deuxième phase du programme d’action communautaire en matière de formation professionnelle Leonardo da Vinci a débuté le 1er janvier 2000 et s’achèvera le 31 décembre 2006. Le programme Leonardo da Vinci a pour mission non seulement de contribuer à la création d’un espace européen de coopération dans le domaine de l’enseignement et de la formation professionnels mais encore de soutenir les politiques des États membres en faveur de l’éducation et de la formation tout au long de la vie en vue d’accroître la capacité d’insertion professionnelle des citoyens européens. L’Union européenne s’efforce de mettre en œuvre une politique de formation professionnelle commune dont le programme Leonardo da Vinci est l’un des instruments privilégiés. Or cette politique a connu récemment des développements importants qui ne sont pas sans conséquences sur le programme Leonardo. C’est ainsi qu’en novembre 2002, dans la foulée des Conseils européens de Lisbonne (mars 2000) et de Barcelone (mars 2002) - au cours desquels la décision a été prise, respectivement, de doter l’Europe de “l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde” et de faire des systèmes européens d’éducation et de formation “une référence de qualité mondiale” à l’horizon 2010 - la Déclaration de Copenhague, qui vise à améliorer la qualité et l’attrait de l’enseignement et de la formation professionnels, a été adoptée par 31 ministres de l’éducation, les partenaires sociaux et la Commission européenne.
Étroitement liée au suivi des “objectifs communs des systèmes européens
d’éducation et de formation” qui sont le fer de lance de la stratégie
de Lisbonne et de Barcelone, la Déclaration de Copenhague entend favoriser la
transparence des compétences et des qualifications (le cadre unique Europass
entrera en vigueur en 2005 (1), la
qualité en matière d’enseignement et de formation professionnels (développement
d’un cadre commun d’assurance de la qualité), les transferts de crédits
(adaptation à l’enseignement et à la formation professionnels du système
de transfert de crédits mis en place dans l’enseignement supérieur), la
validation de l’apprentissage non formel et informel (2), l’orientation
tout au long de la vie, le développement des compétences et des qualifications
au niveau sectoriel (branches professionnelles), la prise en compte des besoins
des enseignants et des formateurs et la dimension européenne de l’enseignement
et de la formation professionnels.
(1) Le cadre unique pour la transparence
des qualifications et des compétences Europass, dont l’adoption
par le Parlement européen est prévue pour la fin de l’année
ou le début de l’année prochaine, existera principalement
sous la forme d’un portail européen offrant un service
interactif permettant au citoyen intéressé ou à l’autorité correspondante
-selon la nature du document considéré- de remplir en
ligne ou de télécharger les documents qui pourront être
intégrés au portfolio Europass, à savoir : le
CV européen, le portfolio des langues (version simplifiée
du portfolio élaboré par le Conseil de l’Europe),
l’Europass Mobilité (extension de l’attestation
Europass-Formation à tous les stages de formation accomplis
en Europe, hors du pays d’origine), le supplément au diplôme
ou au certificat.
(2) Apprentissage formel : dispensé par un établissement d’enseignement ou de formation, il est structuré, intentionnel et débouche
sur une validation ; apprentissage non formel : bien que n’étant pas dispensé par un établissement d’enseignement ou de formation, il est structuré et
intentionnel ; apprentissage informel : il découle des activités de la vie quotidienne liées au travail, à la famille ou aux loisirs, n’est pas structuré, n’est en général validé par aucun titre et peut avoir un caractère intentionnel ou non (aléatoire).
Le dernier appel à propositions (2005-2006) du programme Leonardo pour la période en cours (2000-2006) est en passe de devenir l’un des principaux terrains d’expérimentation de la Déclaration de Copenhague dont il a adopté les objectifs. Soucieux de l’impact des projets innovants qu’il suscitera, il se donne les moyens de veiller à la diffusion et à l’exploitation de leurs résultats (plan de valorisation), à la qualité des stages effectués dans le cadre de la mesure Mobilité (préparation et encadrement des stagiaires, puis reconnaissance des compétences acquises durant le stage), mais aussi, quelle que soit la mesure considérée, à une plus grande participation du niveau sectoriel (branches professionnelles) dont le rôle dans le renforcement de la coopération européenne en matière d’enseignement et de formation professionnels grandit à mesure que se développe la mobilité académique et professionnelle des citoyens européens.
Le processus de Copenhague, dans sa volonté d’améliorer la qualité et l’attrait de l’enseignement et de la formation professionnels, fait écho à la valorisation de la voie professionnelle entreprise par la France. Si l’on ajoute à cela la
nécessité pour notre pays de prendre part à la construction d’un espace européen de l’enseignement et de la formation professionnels, comme il s’y est volontairement engagé, en réponse aux défis nouveaux qu’entraîne l’émergence d’une Europe dont les frontières éducatives, économiques et professionnelles ne sont plus exclusivement nationales, on comprend tout l’intérêt qu’il y a à tirer pleinement parti des différentes mesures du programme Leonardo. Il y va de la réussite de notre système d’enseignement et de formation professionnels dans l’espace commun à tous les Européens auquel il appartient désormais.
1 - Les priorités stratégiques et spécifiques du programme
Le dernier appel à propositions (2005-2006) du programme Leonardo da Vinci a pour ambition de contribuer : - au développement d’un marché du travail européen ; - à la transformation, à la modernisation et à l’adaptation des systèmes d’éducation et de formation. Ces priorités stratégiques, qui peuvent faire l’objet d’une approche sectorielle explicite (3), tant il est vrai que le processus de Copenhague a besoin des branches professionnelles et des partenaires sociaux pour atteindre ses objectifs (en termes de transparence, de reconnaissance et de qualité), se déclinent en priorités spécifiques : 1) promouvoir la transparence des qualifications (cf. priorité stratégique n° 1) ; 2) améliorer la qualité des systèmes et des pratiques en matière d’enseignement et de formation professionnels (cf. priorité stratégique n° 2) ; 3) développer un contenu pertinent et innovant en matière de e-learning (cf. priorité stratégique n° 2) ;
4) formation continue des enseignants et des formateurs (cf. priorité stratégique n° 2) ;
5) transfert de crédits en matière d’enseignement et de formation professionnels (cf. priorités stratégiques n° 1 et 2) ; 6) validation de l’apprentissage non formel et informel (cf. priorités stratégiques n° 1 et 2).
(3) Les secteurs ou branches professionnelles sont
invités à utiliser - directement ou par le biais d’une participation
active à des projets à caractère sectoriel - le programme
Leonardo da Vinci pour analyser leurs besoins en matière d’éducation
et de formation et y répondre en expérimentant et en appliquant
des solutions pertinentes attentives au développement des compétences
et des qualifications professionnelles dans le contexte de la construction d’un
marché du travail européen.
2 - Les priorités nationales du programme
Ces priorités communautaires s’articulent avec des
priorités nationales dont les promoteurs de projets Leonardo, intéressés par
la mesure relevant de la procédure de sélection A (voir 3.2), sont également
invités à tenir compte :- Développer la mobilité à tous les niveaux du système éducatif
et dans toutes ses composantes : formation initiale scolaire ou apprentissage,
formation continue et validation des acquis, orientation.
Chaque fois que cela sera possible, l’articulation entre le projet de mobilité et la délivrance de l’attestation Europass Mobilité, et donc de l’Europass1, ou de l’attestation Europro sera recherchée et la mise en œuvre d’un système européen de transfert de crédits favorisée. La participation au programme des lycées professionnels (notamment de ceux qui ont mis en place un dispositif de sections européennes) sera encouragée. - Professionnaliser les acteurs de la formation (enseignants et formateurs, chefs d’établissement, gestionnaires, tuteurs en entreprise, etc.) par l’intermédiaire de la mobilité afin de préparer la relève des prochaines années, notamment dans les domaines des langues, des technologies de l’information, de la communication et les divers champs professionnels. - Développer les échanges entre lycées professionnels ainsi qu’entre établissements d’enseignement supérieur. Dans tous les cas, l’accent sera mis sur les projets portés par les établissements eux-mêmes ou, au niveau académique, par les nouveaux GIP formation continue et insertion professionnelle.
3 - Les mesures du programme
3.1 Détail des mesures
Sept types de mesures sont envisageables :
3.1.1 Mobilité : placements
(stages se déroulant dans une entreprise du pays d’accueil européen) de personnes en formation professionnelle initiale, d’étudiants, de jeunes travailleurs et de diplômés récents ;
échanges
entre des entreprises et des organismes de formation professionnelle ou des universités destinés à des responsables des ressources humaines, des planificateurs et des gestionnaires de programmes de formation professionnelle (et en particulier des formateurs), des spécialistes de l’orientation professionnelle, des formateurs et des tuteurs en langues ;
visites d’études
pour des responsables de la formation professionnelle ; priorité est donnée aux projets qui garantissent une mobilité de qualité (préparation linguistique et culturelle, encadrement pédagogique et tutorat, reconnaissance des compétences acquises) ; par ailleurs, toute personne bénéficiant de la mesure Mobilité du programme Leonardo se verra remettre, à sa demande, un document Europass Mobilité, nom sous lequel sera délivrée, en 2005, l’attestation Europass-Formation qui fera alors partie intégrante du cadre unique européen pour la transparence des qualifications et des compétences Europass (1).
3.1.2 Projets pilotes transnationaux
visant à développer la qualité et l’innovation dans la formation professionnelle (par exemple, dans le cadre de la priorité spécifique n° 1 : élaboration de qualifications ou de modules de formation communs ; dans le cadre de la priorité n° 2 : conception d’indicateurs de qualité ; priorité n° 3 : promotion de l’apprentissage assisté par les technologies de l’information et de la communication ; priorité n° 4 : recensement des compétences nouvelles dont ont besoin les formateurs dans un contexte d’apprentissage tout au long de la vie et développement d’offres de formation adaptées).
3.1.3 Actions thématiques :
projets transnationaux autour de thèmes présentant un intérêt particulier au niveau communautaire (par exemple, dans le cadre de la priorité spécifique n° 5 : nouvelles approches en matière de transferts de crédits, définition de niveaux de référence et d’objectifs de validation communs en vue de l’instauration d’un cadre européen de crédits et de qualifications reposant sur une typologie partagée des connaissances et des compétences ; priorité n° 6 : élaboration de méthodologies de qualité et amélioration de l’orientation et du conseil dans le domaine de la validation de l’apprentissage non formel et informel (2) ;
3.1.4 Projets pilotes transnationaux
visant à développer les
compétences linguistiques et culturelles
(par exemple : utilisation de méthodes fiables dans le cadre de la préparation linguistique à la mobilité ; développement et diffusion de méthodes permettant l’apprentissage d’une discipline non linguistique dans une langue étrangère ; mise en place de réseaux d’enseignants et de formateurs en vue du partage des compétences et des techniques indispensables à l’enseignement des langues dans le cadre de la formation professionnelle ; élaboration d’outils et de méthodologies permettant l’évaluation et la reconnaissance des compétences linguistiques acquises sur le lieu de travail, et ce, sur la base du Portfolio européen des langues (1) ; organisation d’activités de sensibilisation à l’importance des langues au sein des entreprises, élaboration de référentiels de compétences et de modules de formation communs pour les évaluateurs en langues et en communication des entreprises et des secteurs) ;
3.1.5 Développement de réseaux transnationaux
de coopération pluridisciplinaires destinés à échanger expériences et bonnes pratiques (par exemple, dans le cadre de la priorité spécifique n° 4 : mise en place de réseaux thématiques visant à collecter, analyser et diffuser des méthodes et des outils d’apprentissage innovants et des bonnes pratiques) ;
3.1.6 Élaboration et diffusion d’outils de référence
relatifs aux dispositifs de formation professionnelle (par exemple, dans le cadre de la priorité spécifique n° 1 : développement de critères de qualité en faveur de la transparence des diplômes et des qualifications, mise en place d’instruments et de services conformes au cadre unique pour la transparence des qualifications et des compétences Europass (1), notamment en matière d’orientation et de conseil ; priorité n° 2 : comparaison et évaluation des différents systèmes d’assurance de la qualité ; priorité n° 4 : élaboration d’un cadre commun de référence pour les compétences et les qualifications des enseignants et des formateurs) ;
3.1.7 Actions conjointes
avec les programmes communautaires Socrates et Jeunesse (N.B. : ces actions font l’objet, le cas échéant, d’appels à propositions spécifiques que l’on trouvera à l’adresse suivante :
http://europa.eu.int/comm/education/jointact_fr.html).
3.2 Détail des procédures
La date limite de dépôt des dossiers de candidature est fixée, pour les projets relatifs à la procédure de sélection A (cf. tableau ci-dessous et 3.1.1), au 11 février 2005, et, pour les projets relatifs aux procédures de sélection B (cf. tableau ci-dessous et 3.1.2, 3.1.4, 3.1.5) et C (cf. tableau ci-dessous et 3.1.3, 3.1.6, 3.1.7), au 1er octobre 2004, le cachet de la poste faisant foi.
Seules les versions papier, dûment visées par l’autorité responsable, seront
recevables. Cependant, il est vivement recommandé aux promoteurs de prévoir également
une version électronique de leur dossier en ayant recours au site internet suivant
: http://leonardo.cec.eu.int (toute
question relative à la soumission électronique des propositions peut faire
l’objet d’un mél qui devra être envoyé à
leonardo-helpdesk@cec.eu.int ou leonardo-helpdesk@socleoyouth.be). Les promoteurs de projets (procédure A) issus d’établissements du second degré relevant de l’éducation nationale devront impérativement adresser pour avis, par la voie hiérarchique, un exemplaire de leur dossier de candidature au rectorat de leur académie. Tous les candidats enverront directement à l’Agence nationale Socrates-Leonardo da Vinci (cf . 4.4) et dans le respect des délais imposés : - l’original et deux copies de leur dossier de candidature, s’agissant des projets relevant des procédures A et B ; - la copie de leur dossier de candidature, s’agissant des projets relevant de la procédure C. Par ailleurs, ils enverront directement à la Commission européenne, via le bureau d’assistance technique Socrates, Leonardo et Jeunesse (cf. 4.4), aux mêmes conditions que précédemment, l’original et trois copies de leur dossier de candidature, s’agissant des projets relevant de la procédure C. Les DARIC (délégués aux relations internationales et à la coopération) des rectorats mettront leur expérience en matière de montage des dossiers à la disposition des promoteurs de projets. Ils devront avoir reçu les dossiers transmis par la voie hiérarchique
au plus tard le 11 février 2005
(procédure A), de manière à permettre à l’administration de porter une
appréciation sur la cohérence des projets au regard des priorités académiques.
La commission nationale de sélection des projets tiendra le plus grand compte
de ces avis qui auront été communiqués par les rectorats à l’Agence nationale
Socrates- Leonardo da Vinci avant le début du processus de sélection proprement
dit.
Mesures |
Durée
maximale |
FINANCEMENT
(contribution en % et/ou plafond) |
Procédure (1) |
|
du
contrat Leonardo |
du
séjour à l’étranger |
|
|
MOBILITÉ :
placements
|
2
ans |
|
5
000 euros maximum par bénéficiaire |
A |
-
personnes en formation professionnelle
initiale |
|
3 à 36
semaines |
- étudiants (enseignement supérieur) |
|
13 à 52
semaines |
-
jeunes travailleurs et diplômés récents |
|
9 à 52
semaines |
MOBILITÉ : échanges
- responsables des ressources humaines, spécialistes
de l’orientation professionnelle et formateurs
|
2
ans |
1 à 6
semaines
|
5
000 euros maximum par bénéficiaire |
A
|
MOBILITÉ :
visites
d’études
- responsables de formation |
|
2,5 à 5
jours |
|
CEDEFOP
(2) |
PROJETS
PILOTES |
2
ans |
75
% des dépenses
et 200 000 euros
par an maxi. |
B |
ACTIONS
THÉMATIQUES |
2
ans |
75
% des dépenses
et 300 000 euros
par an maxi. |
C |
COMPÉTENCES
LINGUISTIQUES |
2
ans |
75
% des dépenses
et 200 000 euros
par an maxi. |
B |
RÉSEAUX
TRANSNATIONAUX |
2
ans |
50
% des dépenses
et 150 000 euros
par an maxi. |
B |
OUTILS
DE RÉFÉRENCE |
2
ans |
50 à 100
% des dépenses et de
200 000 à 300 000 euros par an maxi. |
C |
ACTIONS
CONJOINTES |
2
ans |
75
% des dépenses
et 200 000 à 250 000 euros par projet maxi |
C |
(1) Procédure A = présentation, évaluation et sélection des propositions au niveau des pays participants. Procédure B = présentation des pré-propositions, évaluation et présélection au niveau national ; présentation des propositions complètes et évaluation aux niveaux national et communautaire, sélection au niveau communautaire après avis du Comité Leonardo. Procédure C = présentation des pré-propositions et propositions et sélection au niveau communautaire.
(2) Centre européen pour le développement de la formation professionnelle (adresse
postale : PO Box 22427, GR-55102 Thessaloniki (Pylea) - tél. (30)23 10 49 01
11 - fax (30)23 10 49 00 49 - Mél. : info@cedefop.eu.int - Page d’accueil
: www.cedefop.gr -
Site web interactif permettant, notamment, d’effectuer des recherches
bibliographiques ou de dresser un état des lieux sur un thème ou une problématique
: www.trainingvillage.gr).
Remarques
- Compte tenu de l’imminence de la fin de la deuxième phase du programme, la durée maximale des projets, quelle que soit la mesure considérée, est limitée à deux ans. - Pour les projets relevant des procédures B et C, l’attribution de subventions ne peut se faire que sur la base du co-financement. - Le double financement n’étant pas autorisé, les promoteurs ne pourront pas recevoir le soutien financier, pour une même proposition, à la fois du programme Leonardo da Vinci et d’autres programmes ou initiatives communautaires. - Un même projet ne peut être financé plus d’une fois par le programme Leonardo da Vinci.
4 - La participation au programme
4.1 Conditions générales de participation
Des appels communautaires à propositions pluriannuels définissent les conditions de présentation des projets et les priorités de ces appels. Le premier appel, d’une validité de trois ans, couvrait la période 2000-2002. Le deuxième appel, d’une validité de deux ans, concernait la période 2003-2004. Enfin, le troisième et dernier appel de la deuxième phase du programme, dont cette note de service fait l’objet, englobe les années 2005-2006.
Toute proposition doit être présentée par un partenariat transnational impliquant
au moins trois pays (deux seulement dans le cas des mesures de “Mobilité “ et
de “Compétences linguistiques”), dont au moins un État membre de
l’Union européenne. Les pays auxquels ce programme est ouvert sont les
25 États membres de l’Union européenne (Allemagne, Autriche, Belgique,
Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Italie,
Irlande, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal,
République slovaque, République tchèque, Royaume-Uni, Slovénie, Suède), les pays
de l’AELE, membres de l’EEE (Islande, Liechtenstein, Norvège), la
Turquie et deux pays en voie d’adhésion : la Bulgarie et la Roumanie. Si
besoin est, la recherche de partenaires européens peut se faire sur le site http://leonardo.cec.eu.int/psd/ En tout état de cause, seuls les institutions et organismes publics, privés ou parapublics intervenant dans des actions de formation professionnelle, dotés d’une personnalité juridique et implantés dans les pays participants au programme Leonardo da Vinci, peuvent présenter une proposition (les personnes physiques n’en ont donc pas la possibilité).
4.2 Valorisation
En outre, dans le cadre du présent appel à propositions,
l’accent est clairement mis sur la valorisation des projets relevant des
procédures B et C (cf . 3.2), c’est-à-dire sur la diffusion et l’exploitation
des produits (4) innovants dont ils permettent la réalisation. C’est ainsi
que les promoteurs de projets antérieurs à 2005 dont les résultats n’ont
fait l’objet d’aucun processus de valorisation peuvent, s’ils
le souhaitent, présenter des activités de transfert de l’innovation dans
le cadre d’appels à propositions spécifiques qui seront lancés en 2005
et 2006 (sur le modèle de ceux qui ont été lancés en 2003 et 2004) ou encore
sous la forme de propositions relevant de la mesure "Réseaux transnationaux".
(4) Les produits ou résultats des projets sont soit de nature tangible, tels que les produits de formation, le matériel pédagogique, etc, soit de nature intangible, tels que les méthodes, les procédés ou les expériences pédagogiques.
Quant aux projets déposés en 2005 et 2006, ils devront impérativement comporter
un "plan de valorisation" dûment budgété qui indiquera notamment :
- les besoins des secteurs (branches professionnelles), des domaines et des
utilisateurs finaux concernés ;
- qui sont, aussi précisément que possible, les utilisateurs finaux des résultats
du projet ;
- la manière dont les utilisateurs finaux seront consultés tout au long de la mise en œuvre du projet et celle dont les partenaires du projet seront associés en coresponsabilité à la réalisation des actions de valorisation programmées
;
- la façon dont les résultats, sur la base d’objectifs échelonnés dans le temps, seront diffusés et exploités pendant et après la réalisation
du projet.
D’une manière générale, les promoteurs s’engagent à créer un site internet portant à la connaissance du public les résultats des projets, à participer à des activités de suivi thématique regroupant tous les promoteurs d’un même
domaine et à prendre part à des conférences de valorisation - une par projet en phase de lancement - destinées à mettre en présence
promoteurs et utilisateurs finaux potentiels.
4.3 Complémentarité
Par ailleurs, seront appréciés les projets dont les résultats, dans un souci de complémentarité, sont susceptibles d’accroître l’efficacité des autres instruments communautaires au service de la réalisation d’une Europe de la connaissance, et, notamment, du Fonds social européen ou FSE. Les projets ayant un lien avec les “lignes directrices pour l’emploi” devront avoir une dimension transnationale marquée - tout en respectant les priorités nationales en matière d’emploi - et promouvoir la connaissance des “bonnes pratiques” (sur le FSE, consulter la circulaire parue au B.O. n° 25 du 21 juin 2001, qui sera prochainement actualisée,
et le site
http://europa.eu.int/comm/dgs/employment_social/index_fr.htm).
4.4 Informations complémentaires
Les projets présentés dans le cadre des appels à propositions pluriannuels font l’objet d’une sélection annuelle obéissant à des procédures distinctes selon le type de mesures (cf. 3.2). Les modalités de candidature (critères d’éligibilité, d’exclusion, de sélection et d’attribution) et le cycle de vie des projets sélectionnés (contractualisation, gestion et exécution du programme de travail, suivi, diffusion et valorisation des projets) sont détaillés dans le Guide général du promoteur et dans les guides spécifiques à chaque mesure. Ces documents ainsi que le Règlement financier applicable au budget général des Communautés européennes et le Manuel administratif et financier (règles de fonctionnement financier et budgétaire des projets), les formulaires de candidature, de contrat et d’identification bancaire, les modèles de rapport, et, plus généralement, toutes les informations sur le programme sont disponibles sur le site Internet de l’Union européenne, au bureau d’assistance technique, à la Commission européenne, à l’Agence nationale en charge des programmes Socrates et Leonardo da Vinci (voir infra) et dans les délégations académiques aux relations internationales et à la coopération
(DARIC) des rectorats.
Agence nationale Socrates-Leonardo da Vinci,
25, quai des Chartrons, F-33 080 Bordeaux cedex,
tél. 05 56 00 94 00, fax 05 56 00 94 81, site internet : www.socrates-leonardo.fr,
mél.
: contact@socrates-leonardo.fr
Bureau d’assistance technique Socrates,
Leonardo et Jeunesse,
service Leonardo, appel à propositions 2005-2006,
procédure B/C (préciser), 59-61, rue de Trèves, B-1040 Bruxelles, mél.
: leonardo-helpdesk@socleoyouth.be
Règlement du Conseil n° 1605/2002 (25 juin 2002)
établissant le règlement financier applicable au budget général des communautés européennes et règlement de la commission n° 2342/2002 (23 décembre 2002) relatif aux modalités d’exécution dudit règlement
financier :
http://europa.eu.int/eur-lex
Texte complet de l’appel à propositions
2005-2006,
Guide général du promoteur et guides spécifiques à chaque mesure, Plan de valorisation/Guide du promoteur, formulaires de candidature, formulaire d’identification bancaire, formulaires de contrat, modèles de rapport, Manuel administratif et financier et informations générales
:
http://europa.eu.int/comm/education/programmes/leonardo/new/leonardo2_fr.html
http://www.socrates-leonardo.fr
- sur demande : leonardo@socleoyouth.be (bureau d’assistance technique) ; leonardo-helpdesk@cec.eu.int (Commission européenne),
contact@socrates-leonardo.fr (Agence nationale Socrates-Leonardo da Vinci).
Pour le ministre de l’éducation nationale,
de l’enseignement supérieur et de la recherche
et par délégation,
Le directeur des relations internationaleset de la coopération
Daniel VITRY
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