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Enseignements élémentaire et secondaire
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BACCALAURÉAT
Programme de littérature de la classe terminale littéraire - année scolaire 2006 - 2007
NOR : MENE0601125N
RLR :
524-7
NOTE DE SERVICE N° 2006-072 DU 20-4-2006
MEN
DESCO A4
Réf. : arrêté du 20 juillet 2001
Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie, au directeur du service interacadémique des examens et concours d'Ile-de-France ; aux inspectrices et inspecteurs d'académie ; aux inspectrices et inspecteurs pédagogiques régionaux ; aux proviseures et proviseurs ; aux professeurs et professeures de Lettres.
Pour l'année 2006-2007, la liste des objets d'étude et des œuvres obligatoires inscrits au programme de littérature de la classe terminale de la série littéraire, publié au JORF du 4 août 2001 et au B.O. hors-série n° 3 du 30 août 2001, est :
A. Domaine : Grands modèles littéraires-Modèles antiques
Œuvre : Les Métamorphoses d'Ovide (Livre X, Livre XI, Livre XII). L'étude de ces trois livres sera accompagnée de la lecture complémentaire de quelques épisodes choisis librement par le professeur en fonction de leurs échos dans la littérature et les arts. Un document d'accompagnement est mis en ligne sur Eduscol, (http://www.eduscol.education.fr).
B. Domaine : Langage verbal et images- Littérature et langage de l'image
Œuvre : Contes de Charles Perrault illustrés par Gustave Doré : Grisélidis, Peau d'Âne, Les Souhaits ridicules, La Belle au bois dormant, Le Petit Chaperon rouge, La Barbe bleue, Le Maître Chat ou Le Chat botté, Les Fées, Cendrillon ou La Petite Pantoufle de vair, Riquet à la houppe, Le Petit Poucet. Une note d'accompagnement figure en annexe.
C. Domaine : Littérature et débats d'idées - Invention romanesque et débat philosophique
Œuvre : Jacques le fataliste de Denis Diderot.
D. Domaine : Littérature contemporaine - Œuvres contemporaines françaises ou de langue française
Œuvre : Les Planches courbes de Yves Bonnefoy (Sections "Dans le leurre des mots", "La maison natale", "Les planches courbes" ). L'étude de ces sections sera accompagnée de la lecture complémentaire de la section "La voix lointaine". Un bref document suggérant quelques pistes d'étude est mis en ligne sur Eduscol
( http://www.eduscol.education.fr).
Pour le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche et par délégation, Le directeur de l'enseignement scolaire Roland DEBBASCH
Annexe Pour l'étude des Contes de Perrault illustrés par Gustave Doré
Dans le cadre d'une entrée du programme intitulée "Langage verbal et images", il est entendu qu'aucune question à l'examen ne pourra porter sur une analyse de l'image qui ne viserait pas sa relation au texte. Il est rappelé en effet que l'objectif est de permettre aux élèves de réfléchir aux problèmes posés par les relations entre un texte littéraire et les choix opérés par un artiste qui, en imaginant de l'illustrer, crée sa propre œuvre.
Cette notion d'"illustration" appelle par elle- même une problématisation qui pourra se construire, au fur et à mesure des séances, dans une double direction, sensible et historique : on prendra en compte le retentissement et la fascination provoqués chez le lecteur par les images (ou "tableaux" ) de Gustave Doré, tout en replaçant celles-ci dans leur contexte, esthétique et éditorial, sans entrer dans des recherches spécialisées sur les graveurs, leurs techniques et le statut de leurs images dans la hiérarchie des genres.
On ne visera pas une analyse exhaustive de toutes les illustrations des Contes réalisées par Gustave Doré, et proposées sur divers sites. On s'attachera à confronter méthodiquement images et textes, en s'intéressant par exemple aux éléments narratifs et descriptifs qu'elles privilégient ou qu'elles omettent, au point de vue adopté par l'illustrateur, à la place assignée au spectateur, aux choix de mise en page, de composition, d'échelle, aux contrastes chromatiques, aux registres, aux publics visés, etc. Le programme est une invitation, en effet, à lire les Contes de Charles Perrault illustrés par Gustave Doré, et non à analyser comme une fin en soi la lecture que celui-ci en a suggérée.
Les Contes eux-mêmes s'inscrivent dans une histoire de la sensibilité, dans un contexte de débats littéraires et intellectuels qui en font des récits subtilement codés, emboîtant dans leur apparente limpidité plusieurs niveaux de sens. L'étude du texte de Perrault ne se limitera donc pas aux seuls éléments pris en compte par l'illustrateur, qui propose une lecture parmi d'autres possibles et qui n'a pas vocation à restituer l'ensemble des interprétations dont le texte littéraire est virtuellement porteur.
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