Si les activités sportives se sont généralement pratiquées, à l’origine, dans des lieux divers, non spécifiques, celles qui nécessitent un espace circonscrit ont rapidement exigé la création d’infrastructures spécialement conçues pour leur exercice (stades, piscines, terrains de sport, gymnases, etc.).
À l’inverse, aujourd’hui, de nouveaux sports se pratiquent volontairement sur la voie publique, parfois au cœur des agglomérations urbaines ou rurales et à la vue des passants.
Ces pratiques variées relèvent, pour la plupart, des sports de glisse, des jeux de balle ou de ballon, ou sont dérivées de la gymnastique. Certaines sont directement inspirées de sports institutionnels.
En anglais, la dénomination de plusieurs de ces disciplines débute par le mot street : street basketball, street hockey, street golf, street football, etc. La voie publique et le mobilier urbain étant les éléments communs à ces sports, l’expression « de rue » et l’adjectif « urbain, -e » paraissent les mieux adaptés en français pour les qualifier. On parlera ainsi de basket de rue, de hockey de rue, de golf de rue, de football de rue, etc. De la même manière, le pratiquant sera nommé basketteur de rue, hockeyeur de rue, golfeur de rue, footballeur de rue, etc. Dans le cas des sports de glisse, on utilisera l’adjectif « urbain, -e » et on parlera de sports de glisse urbaine, ou, plus simplement, de glisse urbaine. Plus généralement, on parlera de sports urbains ou de sports de rue.
La Commission d’enrichissement de la langue française recommande donc d’ajouter les mentions « de rue » ou « urbain, -e » aux noms des sports concernés, en fonction du type de pratique ou du contexte.
Attention : Cette publication annule et remplace celle de la recommandation sur l’équivalent français à donner à l’expression street [sport] au Journal officiel du 7 avril 2013.