Colloque scientifique "Quels professeurs au XXIe siècle ?"
Dans le cadre du Grenelle de l’éducation, le Conseil scientifique de l’éducation nationale organise le colloque "Quels professeurs au XXIe siècle ?" mardi 1er décembre 2020. Il offre un regard croisé de la recherche sur l’avenir du métier des professeurs : comment évoluent leurs missions ? Comment les manières d’enseigner se transforment ? Comment former demain les professeurs et comment promouvoir un environnement garantissant la reconnaissance, la coopération et le bien-être au travail ?
Rapport de synthèse - Colloque scientifique "Quels professeurs au XXIème siècle"
Le colloque scientifique « Quels professeurs au 21ème siècle ? » s’est tenu à distance le 1er décembre 2020 dans le cadre du Grenelle de l’éducation.
Il a offert un regard croisé de la recherche et des retours d’expériences à l’international autour de cinq thématiques : Pourquoi l’éducation et les professeurs sont-ils l’investissement du 21ème siècle ? Quelles nouvelles connaissances et compétences pour les élèves, et quelles pratiques pédagogiques pour les professeurs ? Quelles formations ? Quelles nouvelles conditions de travail et d’enseignement ? Et enfin, quels nouveaux modes de gouvernance ?
Téléchargez le rapport rédigé sous la direction de Yann Algan à la suite du colloque et la note synthétique qui présente les principales recommandations.
Un colloque international pour réfléchir en profondeur sur l’avenir du métier des professeurs
Les professeurs portent haut l’idéal de transmission des savoirs, des valeurs et de la citoyenneté au cœur d’une société durable et inclusive au XXIe siècle. Face aux grandes ruptures de notre temps, il est nécessaire d’appréhender les évolutions du métier des professeurs pour les accompagner au mieux dans cette mission au service de leur bien-être, de la réussite et de l’émancipation de tous les élèves.
Ethique et citoyenneté, révolution numérique de l’accès au savoir, évolutions des attentes des élèves et de leurs parents, évolution du rapport des professeurs à leur propre métier, innovations et progrès des techniques pédagogiques et de transmission, apparition de nouveaux métiers et de nouvelles compétences requises : rarement dans l’histoire le métier de professeur a été affecté par une telle conjonction de transformations.
Dans ce contexte, il importe de mener une réflexion profonde sur l’avenir du métier des professeurs, pour comprendre comment :
- évoluent leurs missions
- les manières d’enseigner se transforment
- former demain les professeurs
- promouvoir un environnement garantissant la reconnaissance, la coopération et le bien-être au travail
C’est la raison pour laquelle le Conseil scientifique de l’éducation nationale organise le colloque international "Quels professeurs au XXIe siècle ?", mardi 1er décembre 2020. Ce colloque scientifique s’inscrit dans le cadre du Grenelle de l’éducation sur les questions de reconnaissance, d’ouverture et de coopération.
Il offre les regards croisés de la recherche et des retours d’expériences à l’international autour de quatre thématiques principales :
- Les professeurs au XXIe siècle, nouvelles pratiques, nouvelles missions ?
- Quels recrutements, quelles mobilités, quelles formations pour le professeur du XXIe siècle ?
- Numérique et enseignement, collectifs et apprentissages : vers de nouvelles conditions de travail ?
- Les gouvernances des systèmes éducatifs à l’épreuve, pour quelles transformations ?
En savoir plus sur les intervenants du colloque
Le programme du colloque
- 9h-9h30 : Introduction par Yann Algan, professeur d’économie à Sciences Po et co-responsable scientifique du colloque
L’éducation et les professeurs, l’investissement du XXIe siècle pour une société résiliente et confiante
- 9h30 – 11h15 : Les professeurs au XXIe siècle, nouvelles pratiques, nouvelles missions ?
Dans quelle mesure l’évolution des besoins en connaissances et compétences au XXIe siècle appelle à repenser les missions des professeurs, les contenus des curricula ainsi que les pratiques pédagogiques ? Comment transmettre des valeurs et enseigner la citoyenneté ? Trois thématiques sont explorées pendant cette première partie :
- Quels contenus/ curricula face aux enjeux de la société du XXIe siècle ?
- Quelles formes d’apprentissage des connaissances ? Quelles pratiques pédagogiques et méthodes d’évaluation ?
- Comment enseigner la citoyenneté ? Comment enseigner en tenant compte de la diversité et pour une École inclusive ?
Introduction de la problématique dans le contexte français du Grenelle pour l’éducation :
Aziz Jellab, inspecteur général de l’éducation, du sport et de la recherche et secrétaire général de l’atelier "Écoute et proximité" du Grenelle de l’éducation
Intervenants :
- Élise Huillery, professeure d’économie, université Dauphine-PSL (France)
De nouvelles pratiques pour une nouvelle mission : développer la motivation et la persévérance des élèves grâce aux compétences sociales et comportementales
- Céline Darnon, professeure de psychologie sociale, université Clermont Auvergne (France)
Pratiques sélectives et compétitives : quels risques pour les élèves les plus fragilisés ?
Les travaux issus de la psychologie sociale montrent qu’indépendamment des caractéristiques individuelles des apprenants, et toutes choses égales par ailleurs, un élève appartenant à un groupe de bas statut (par exemple, un élève d’origine sociale modeste) a plus de probabilités de ne pas se « sentir à sa place » à l’Ecole, de développer un faible sentiment d’efficacité personnelle et des formes délétères de motivation (par exemple, être motivé par l’évitement de l’échec) qu’un élève appartenant à un groupe de statut plus élevé. Ces effets ont été mis en évidence à la fois au sein d’études corrélationnelles et d’études expérimentales où le statut est manipulé en plaçant temporairement les individus dans une position plus ou moins élevée dans la hiérarchie. En outre, les recherches ont montré que certains contextes sont particulièrement susceptibles d’accentuer ces écarts. C’est le cas des contextes rendant saillants la compétition entre élèves ou l’enjeu de sélection. Céline Darnon tente d’expliciter ici pourquoi cet enjeu de sélection représente un frein à la promotion de l’égalité à l’Ecole
- Serge Guimond, professeur de psychologie sociale, université Clermont Auvergne (France)
Transmission des valeurs à l'École et apprentissage de la citoyenneté
En histoire, en philosophie politique ou en sociologie, les analyses du modèle français de citoyenneté ont très bien décrit les principes politiques et les valeurs qui sont au cœur de ce modèle mais elles ont rarement dépassé la réflexion théorique. Dans la France d’aujourd’hui, quelle conception les gens ont-ils de la laïcité et des valeurs qui caractérisent l’universalisme républicain ? L’Ecole réussit-elle à transmettre ces valeurs ? Si oui, quelles conséquences en émanent pour le vivre ensemble ? L’idéal républicain est-il un moyen de lutter efficacement contre les préjugés et la xénophobie, ou est-ce en réalité un facteur d’intolérance à l’égard des différences ? Au cours des dix dernières années, un programme de recherche en psychologie sociale a été élaboré et mis en œuvre au laboratoire CNRS de Clermont-Ferrand afin de répondre à ces questions. Serge Guimond présente quelques résultats importants découlant de ces recherches.
- Francois Héran, sociologue et démographe, Collège de France (France)
Comment réfléchir en toute liberté sur la liberté d’expression ?
- 11h15 - 11h30 : Pause
- 11h30-13h : Quels recrutements, quelles mobilités, quelles formations pour les professeurs du XXIe siècle ?
Dans quelle mesure l’évolution des missions des professeurs appelle à repenser la fluidité et la mobilité des parcours ainsi que la formation comme vecteur de développement individuel et collectif ? La deuxième séquence est aussi l’occasion d’étudier dans quelle mesure la formation constitue l’opportunité de promouvoir des communautés apprenantes en lien avec la recherche et la société.
Trois dimensions sont abordées :
- Quels recrutements et accompagnements des professeurs pour ces nouvelles missions ? Quelles implications sur la fluidité et la mobilité des carrières ?
- Quelles implications pour le contenu de la formation des enseignants, notamment sur le numérique ? Quel rôle de la formation tout au long de la vie comme développement individuel et collectif ?
- Comment développer des communautés apprenantes en lien avec la recherche et la société ?
Introduction de la problématique dans le contexte français du Grenelle pour l’éducation :
Sophie Tardy, inspectrice générale de l’éducation, du sport et de la recherche et secrétaire général de l’atelier "Collectifs pédagogiques" du Grenelle de l’éducation
Intervenants :
- Alain Frugière, professeur des universités et président du Réseau des INSPE (France)
Comment penser le développement professionnel du professeur du XXIe siècle, de la formation initiale à la formation continue ?
Il faut donner l'envie de faire ce métier de professeur qui est l'un des plus beaux qui soit. Cela passe par différentes voies, une d’entre elle est la formation. Les critères pour une formation réussie sont :
- Un continuum de formation. Le cursus doit s’initier en licence, se spécifier dans les masters Métiers de Enseignement, de l’Éducation et de la Formation et se poursuivre d’abord pendant les trois années qui suivent la réussite au concours puis bien sûr tout au long de la carrière ;
- Une formation, et donc un recrutement, qui doivent se faire à partir de compétences clairement définies ;
- Une formation qui doit être adossée à la recherche. Cet adossement doit leur donner des méthodes pour être capables tout au long de leur vie professionnelle d’adapter leur pratique en fonction de l’évolution des connaissances et de leurs besoins ;
- Une formation qui doit lutter contre le déterminisme social qui exclut de la vie culturelle et artistique un nombre encore trop grand de nos concitoyens.
- Elena Pasquinelli, chercheuse en philosophie et sciences cognitives, École normale supérieure (France)
Recherche translationnelle en éducation : quelles compétences pour l’enseignant du XXIe siècle ?
À une époque où de nouveaux défis et de nouvelles attentes viennent solliciter l’Ecole, la recherche translationnelle peut jouer un rôle fondamental pour identifier des pratiques efficaces et adaptées aux différents besoins des acteurs de l’éducation.
Il n'existe pas de modèle unique de recherche translationnelle, la seule condition étant la nécessité de rigueur et de méthode. Aucune forme de recherche n’est rejetée, mais le but est l’application, donc la capacité de répondre à des besoins réels.
L’enseignent a un rôle fondamental à jouer dans ce type de recherche, afin de faire surgir les questions, d’imaginer les solutions, de participer en bonne entente avec les chercheurs à la mise en œuvre de la recherche dans la classe.
Quelles compétences la recherche translationnelle permet-elle de développer pour les enseignants et pour les chercheurs ? Et quelles compétences requiert-elle ?
La présentation entend aborder en particulier deux conditions fondamentales pour que la recherche translationnelle porte ses fruits : l’implication des enseignants à tous les stades de la recherche et la formation des enseignants à et par la recherche.
- Franck Ramus, professeur de sciences cognitives, École normale supérieure (France)
Quel référentiel de compétences pour le professeur du XXIe siècle ?
L’intervention consiste à présenter les propositions issues du groupe de travail n°2 du Conseil scientifique de l’éducation nationale, « Formations et ressources » concernant l’élaboration d’un nouveau référentiel de compétences pour les enseignants français.
- 13h - 14h : pause
- 14h - 15h30 : Numérique et enseignement, collectifs et apprentissages : vers de nouvelles conditions de travail ?
L’enjeu de la troisième partie est d’évaluer les conditions dans lesquelles évoluent les professeurs du XXIe siècle pour assurer une qualité de service ainsi que leur bien-être.
- Quelles conditions de travail pour améliorer le bien-être et la coopération des professeurs, des élèves et des acteurs de l’éducation ? Quel est le rôle de l’écoute, de la reconnaissance et de la GRH de proximité ?
- Quels sont les espaces d’apprentissage du futur ? Quels équipements et quelles conditions d’accueil ? Comment repenser les espaces au profit de tous les acteurs de l’Ecole pour le développement de la coopération et du collectif pédagogique ?
- Comment les nouvelles technologies transforment-elles les conditions et méthodes d’enseignement ?
Introduction de la problématique dans le contexte français du Grenelle pour l’éducation :
Brigitte Hazard, inspectrice générale de l’éducation, du sport et de la recherche et secrétaire général de l’atelier "Numérique" du Grenelle de l’éducation
Intervenants :
- Stanislas Dehaene, professeur de psychologie cognitive expérimentale, Collège de France et co-responsable scientifique du colloque (France)
Sciences cognitives et outils numériques : de nouveaux appuis au service des enseignants
Grâce au développement de la recherche translationnelle en éducation, l’enseignant du XXIème siècle sera entouré d’une panoplie d’outils nouveaux, qui viendront à l’appui de son action et lui permettront de suivre et d’améliorer son efficacité pédagogique. Stanislas Dehaene détaille les actions que le Conseil scientifique de l’éducation nationale aide à mettre en place pour mieux outiller les enseignants, notamment :
- les synthèses théoriques pour la formation initiale et continue ;
- les guides pédagogiques fondés sur la recherche ;
- les outils d’évaluation et de suivi des progrès des élèves ;
- et l’utilisation de logiciels en fond de classe, en complément du cours.
- Andy Hargreaves, professeur de sciences de l’éducation, université d'Ottawa et Boston College (Canada et États-Unis)
Capital professionnel au XXIe siècle
L’importance du concept de capital dans la vie économique et sociale au XXIème siècle a été mondialement mise en évidence par le professeur français Thomas Piketty. Le concept de capital professionnel est également très prometteur – pour transformer notre façon de penser et notre stratégie politique en vue d’améliorer l’éducation pour tous. Andy Hargreaves présente ici les trois composantes du capital professionnel : l’investissement dans le capital humain qu’incarnent des personnes qualifiées et compétentes ; le développement du capital décisionnel que représente le jugement professionnel pour garantir que la qualité de l’enseignement s’améliore avec le temps, et la construction du capital social parmi les communautés d’enseignants qui collaborent au sein de leurs écoles et entre elles. La présentation conclut en soulignant comment l’impact du capital social peut être maximisé en développant de puissantes stratégies de professionnalisme collaboratif qui renforcent à dessein la précision ou la solidité des pratiques collaboratives, et la solidarité de la confiance et des relations des enseignants.
- Maryse Lassonde, présidente du Conseil Supérieur de l’éducation (Gouvernement du Québec, Canada)
Santé et bien-être du personnel enseignant : portrait de la situation et pistes de solutions
De nombreuses recherches tendent à démontrer que l’enseignement se classe parmi les professions les plus stressantes. Mais qu’en est-il réellement ? La communication de Maryse Lassonde permet de faire la lumière sur cette question, en examinant certaines conditions inhérentes au travail enseignant et susceptibles d’avoir une incidence sur la santé mentale du personnel. Un portrait du bien-être et de la santé mentale des enseignantes et des enseignants est ensuite brossé, et ce, à la fois au Québec et à l’international. Les diverses données statistiques présentées permettent de prouver l’importance de miser sur les facteurs de protection, notamment grâce au développement des compétences sociales et émotionnelles des membres du corps enseignant.
- 15h30 - 16h : Pause
- 16h-17h30 : Les gouvernances des systèmes éducatifs à l’épreuve, pour quelles transformations ?
La dernière partie offre le regard de la recherche sur les évolutions de l’organisation du système éducatif, afin de permettre aux professeurs d’assurer au mieux leurs missions, d’évoluer dans des parcours professionnels valorisants, et dans des modes d’organisation de l’École pensés au service d’un collectif. La discussion est organisée autour de trois thématiques principales :
- Quels collectifs et modes d’organisation pour l’École du XXIe siècle ? Comment développer des collectifs pédagogiques ? Quelle gouvernance ? Quel encadrement ? Quel rôle des cadres et directeurs, quel niveau de déconcentration et d’autonomie ?
- Quelles politiques pour la reconnaissance des professeurs et la valorisation de leurs compétences ? Quelles évaluations, valorisations financières, responsabilités pédagogiques et d’encadrement ?
- Quel mode d’animation de l’écosystème autour du professeur et de l’École (collectivité, associations, réseau d’école/ établissements, opérateurs de l’éducation) ? Quelles relations entre les professeurs, les parents et les différents acteurs ?
Introduction de la problématique dans le contexte français du Grenelle pour l’éducation :
- Marc Foucault, inspecteur général de l’éducation, du sport et de la recherche et secrétaire général de l’atelier "Déconcentration et autonomie" du Grenelle de l’éducation
Intervenants :
- Richard Elmore, professeur d’Educational Leadership, université d’Harvard (Etats-Unis)
L'avenir de l'apprentissage et du système scolaire
Apprendre, en tant qu'activité humaine, deviendra de plus en plus central pour la survie et le développement de l'espèce humaine à l'avenir. Or, pour permettre d’apprendre, l’Ecole, en tant qu'institution va se trouver confrontée à un défi croissant. A la fois étudiant et praticien du "changement" et de la "réforme" de l'Ecole au cours des vingt dernières années, Ricard Elmore est devenu de plus en plus sceptique à l'égard de l'Ecole en tant qu'agent institutionnel central de l'apprentissage dans la société. Notre avenir exige que nous réfléchissions plus largement à la science de ce qu’est apprendre pour un être humain, à la manière dont elle influencera l'organisation sociale de l’acte d’apprendre à l'avenir, et que nous concevions, développions et construisions de nouveaux environnements pour ce faire tout au long de la vie humaine. Les écoles, telles qu'elles sont actuellement conçues et construites, pourront ou non être au centre de ce plus large projet.
- Béatrice Gille, présidente du Conseil d’évaluation de l’École (France)
Évaluer pour renforcer la place de l’établissement, ses résultats et la réussite collective de ses acteurs : un enjeu pour l'éducation du XXIe siècle
La France s’est engagée dans une évaluation institutionnelle et exhaustive des établissements scolaires, constituée d’une auto-évaluation suivie d’une évaluation externe. La démarche d’auto-évaluation porte un regard global sur l’établissement et fait appel à la participation de tous, équipe de direction, ensemble des personnels, élèves et parents, partenaires, pour améliorer collectivement la réussite des élèves et le bien-être de tous les acteurs dans l’établissement. L’établissement, qui construit ainsi son projet propre, devient dès lors une organisation apprenante, capable d’analyser son contexte, les choix spécifiques qu’il opère, d’en évaluer les effets et l’impact sur la réussite et le devenir des élèves, et de proposer des évolutions stratégiques et opérationnelles portées au regard d’évaluateurs externes. Cet examen est susceptible de faire évoluer en profondeur le regard collectif des enseignants et de tous les personnels sur leur activité, l’impact de leurs actions, sur leur responsabilité individuelle et collective dans la performance globale de l’établissement. La démarche engagée doit conduire à un développement des compétences en matière de coopération et d’évaluation, notamment chez les enseignants. Elle devrait également susciter des évolutions dans la gouvernance propre à l’établissement, dans son management, ainsi que plus généralement dans le pilotage de notre système éducatif.
- Andreas Schleicher, directeur de l’Éducation et des Compétences, OCDE
Enseignement perturbé : repenser l’enseignement
- 17h30-18h : conclusion
- Yann Algan, professeur d’économie et doyen de l’École d’affaires Publiques de Sciences Po (France)
- Stanislas Dehaene, professeur de psychologie cognitive expérimentale au Collège de France et président du Conseil scientifique de l’éducation
Conclusion du colloque par Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports (France)
Le comité scientifique du colloque
Le comité scientifique du colloque est composé de :
- Yann Algan, professeur d’économie et doyen de l’Ecole d’affaires publiques de Sciences Po, co-responsable scientifique du colloque
- Stanislas Dehaene, professeur de science cognitive au Collège de France, président du CSEN et co-responsable scientifique du colloque
- Céline Darnon, professeure de psychologie sociale à l’université Clermont Auvergne
- Elise Huillery, professeure d’économie à l’université Dauphine-PSL
- Maryse Lassonde, présidente du Conseil Supérieur de l’éducation du Gouvernement du Québec
Des groupes-tests dans les régions académiques
Des groupes-tests constitués des personnels de l’Éducation nationale ont été mis en place dans les régions académiques en collaboration avec les opérateurs du ministère : IH2EF, Réseau Canopé, Réseau des INSPE, IFE de Lyon et FEI. Leur mission est de croiser les interventions des chercheurs avec leur propre expérience de terrain. Leur participation lors du colloque prend la forme d’un échange avec les intervenants pendant le temps de discussion des panels et d’une contribution aux conclusions du colloque.
Mise à jour : janvier 2021
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