Concours national de la Résistance et de la Déportation : cérémonie de remise des prix et annonce officielle du thème pour 2023-2024
Pap Ndiaye, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, et Patricia Miralles, secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire, ont reçu ce jeudi 30 mars 2023 au CNAM les lauréats 2021 et 2022 des prix du Concours national de la Résistance et de la Déportation (CNRD). Exceptionnellement, trois sessions étaient en effet mises à l’honneur, le contexte sanitaire n’ayant pas permis d’organiser de remise des prix depuis 2019.
Présentation du concours
Lancé en 1961 par Lucien PAYE, ministre de l'Éducation nationale, à la suite d'initiatives d'associations d'anciens Résistants et Déportés, le CNRD est l’un des concours scolaires les plus anciens et les plus fédérateurs. On estime ainsi que près d’1,5 million d’élèves y auraient participé depuis sa création. Présidé par le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, le CNRD est co-piloté par le ministère des Armées. Chaque année, un thème national est défini.
Pour l’édition 2022-2023, les élèves travaillent sur : "L’École et la Résistance. Des jours sombres aux lendemains de la Libération (1940 - 1945)".
S’il s’appuie largement sur l’enseignement de l’histoire en classe, le concours dépasse ce cadre et s’aborde de manière interdisciplinaire : il vise à encourager la réflexion autour de questions civiques et patriotiques, en se basant sur les valeurs qui fondent la République. Le CNRD s’inscrit dans une démarche citoyenne, vecteur essentiel de la transmission de la mémoire de la Seconde guerre mondiale pour les jeunes générations.
Le concours s’adresse aux classes de 3e des collèges et aux lycéens, ainsi qu’à de nombreux autres élèves de niveaux équivalents, dans des structures ne relevant pas de l’éducation nationale (lycées agricoles, centres EPIDE, services éducatifs des hôpitaux et des maisons d’arrêt, etc.). Les élèves peuvent, soit candidater individuellement et rédiger un devoir sur table, soit réaliser un travail en groupe dont la forme est libre et variée (mémoire écrit ou imprimé, présentation numérique interactive, film, document sonore, exposition, jeux de société, diaporama, œuvre artistique, etc.)
Les épreuves individuelles sont prévues le vendredi 31 mars 2023 dans l'ensemble des établissements en France (à l'exception de ceux de Nouvelle-Calédonie et de Wallis-et-Futuna, le mardi 23 mai 2023) et à l'étranger.
Consultez le règlement complet du concours 2022-2023
Une nouvelle dynamique à engager
Alors que les derniers témoins du plus vaste conflit armé que l’Humanité ait connu disparaissent, cette action éducative fait l’objet d’une attention très forte de l’État ces dernières années. Le concours s’inscrit d’ailleurs dans la célébration, jusqu’en 2025, du 80ème anniversaire des combats de la Résistance, des débarquements, de la libération de la France et de la victoire sur la barbarie nazie.
S’il a fait l’objet depuis 2015 d’une importante rénovation, en s’ouvrant à de nouveaux élèves (maisons familiales et rurales, centres de formation des apprentis, écoles de la deuxième chance), Pap Ndiaye et Patricia Miralles souhaitent désormais engager une nouvelle dynamique pour le CNRD.
Fortement impacté par la période de pandémie, le concours s‘apprête à aborder de nouveaux défis et des pistes de travail sont étudiées pour élargir le spectre des participants, en proposant notamment de l’étendre aux élèves de CM2, dont le programme prévoit déjà une présentation de la Résistance. Enfin, pour valoriser davantage les travaux des élèves, un archivage systématique au sein des établissements sera mis en place en lien avec les professeurs documentalistes, ainsi que la publication de certaines productions.
Pour l’année 2023-2024, le thème du concours sera : "Résister à la Déportation en France et en Europe".
Les partenaires du concours
- Direction de la mémoire, de la culture et des archives (DMCA) du ministère des Armées ; Direction générale de l'Enseignement et de la Recherche (DGER) du ministère chargé de l'Agriculture ; Direction de la Protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ) du ministère chargé de la Justice ; Service interministériel des Archives de France, dépendant du ministère chargé de la Culture
- Fondation de la Résistance, Fondation pour la mémoire de la Déportation, Fondation de la France libre, Fondation pour la mémoire de la Shoah, Fondation Charles de Gaulle, Souvenir français, etc.
- Canopé et son réseau académique et départemental ; Office national des combattants et victimes de guerre (ONaCVG) et son réseau départemental ; Établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (ECPAD) ; Institut national de l'audiovisuel (INA) ;
- Agence des établissements français à l'étranger (AEFE), Mission laïque française (MLF)
- France Télévisions ;
- Société nationale des chemins de fer français (SNCF)
- Plusieurs Musées, mémoriaux ou lieux de mémoire de la Résistance et de la Déportation
- Élus locaux, représentés notamment par l'Assemblée des départements de France (ADF)
- Associations d'enseignants (Association des professeurs d'histoire et de géographie)
- Personnalités de la Résistance et de la Déportation, universitaires et enseignants du second degré
- Correspondants des services déconcentrés de l'Éducation nationale
Mise à jour : mars 2023