Ouvert par le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse français, Pap Ndiaye, ainsi que la Commissaire européenne aux Partenariats Internationaux, Jutta Urpilainen (représentée) et clôturé par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, cet évènement s’est déroulé dans le cadre du pré-sommet sur la transformation de l’éducation organisé à Paris par l’UNESCO.
Ce pré-sommet a pour objectif de nourrir le Sommet de l’ONU sur le même sujet prévu le 19 septembre 2022 à New-York. Convoqué par le Secrétaire général, António Guterres en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies, le Sommet visera à obtenir des engagements politiques et financiers pour accélérer les progrès vers la réalisation de l’Objectif du Développement Durable 4 (ODD 4), une éducation de qualité pour tous.
La table ronde ministérielle de ce 29 juin a permis de mettre en lumière des solutions innovantes, de valoriser les avancées de l’espace européen de l’éducation ainsi que l’approche de "l’Équipe Europe" en termes de partenariats tant à l’échelle régionale qu’internationale. Des exemples concrets de coopération entre l’UE, ses États membres et leurs pays partenaires ont pu être présentés, comme l'initiative "E-YOUTH" au Mozambique. "E-YOUTH" vise à soutenir l’autonomisation des jeunes filles en soutenant celles qui souhaitent acquérir des compétences en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques, ou codage. Elle renforce également les partenariats entre les universités mozambicaines et européennes et offre des bourses universitaires aux jeunes mozambicaines pour des programmes d'études en Europe.
La Présidence française – représentée par le ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse et le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères – de concert avec la Commission européenne, ont salué l’initiative du Sommet sur la transformation de l’éducation et ont réaffirmé la volonté de l’UE d’intensifier son engagement et son rôle dans la coopération internationale en faveur de l’éducation comme moteur de la réalisation de tous les objectifs de développement durable (ODD) pour des sociétés plus équitables, plus inclusives, plus aptes à conduire les transitions numérique et écologique.
Enfin, l’organisation de cet évènement sous Présidence française du Conseil de l’UE aura été l’occasion de rappeler que la France fait de l’éducation une priorité forte sur le plan national, européen et international.
Comme l’a rappelé Pap Ndiaye, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, "Les préoccupations communes entre l’Union européenne et les Nations Unies montrent combien il sera pertinent et possible d’agir à l’échelle mondiale pour la réalisation de l’Objectif de développement durable numéro 4, et pour atteindre une éducation de qualité pour tous les enfants, notamment pour les filles, et pour les plus marginalisés d’entre eux. Alors que nous sommes face aux mêmes défis, nous avons tout intérêt à dialoguer et à coopérer pour atteindre nos objectifs communs".
"L’Équipe Europe", a pour sa part déclaré récemment Jutta Urpilainen, Commissaire européenne aux Partenariats internationaux "doit être une force motrice dans le secteur de l'éducation au niveau national, régional et international. Je suis convaincue qu’en intensifiant ensemble davantage nos efforts dans le domaine de l'éducation, notamment dans le cadre de la stratégie Global Gateway de l'UE, nous pouvons considérablement améliorer l'accès et la qualité de l’éducation pour tous les jeunes dans le monde. Pour commencer, j’ai pris la décision d’augmenter la part de financement à l’éducation dans nos pays partenaires de 7% à 13% du budget de l’Union européenne pour les partenariats internationaux et avec nos États Membres nous allons travailler sur des initiatives concrètes telles que la formation des professeurs ou la mobilité."
