Le contenu du rapport
Rendue obligatoire par les textes qui ont confié aux collectivités territoriales des responsabilités de gestion des fonctions supports des services et établissements de l’éducation nationale, telles que celles du bâti scolaire, du fonctionnement matériel des établissements, des transports d’élèves ou d’une part du numérique éducatif, cette articulation est devenu désormais une réalité, même si elle est perfectible. Elle se traduit par la mise en place progressive d’outils et de moyens en faveur d’un système éducatif modernisé. L’évolution des budgets consacrés par l’État et par les collectivités à l’éducation illustre cette réalité. Mais au-delà de l’action des acteurs, parfois timides dans leur volonté d’une articulation efficace, un certain nombre de procédures administratives rendent cette construction complexe et peu lisible.
Force est de constater que leur implication croissante dans le domaine éducatif incite les collectivités à exprimer une volonté forte de dépasser le rôle de "prestataires" issu des premières lois de décentralisation, pour participer à la définition de projets éducatifs et à leur conception. Cette demande de co-construction se heurte toutefois à la complexité des instances consultatives ou décisionnelles existantes, qui semblent freiner l’ambition d’une articulation réelle et sérieuse, ou à des postures de prudence qui contraignent un rôle plus prégnant des collectivités.
Les auteurs
- Martine Gustin-Fall, Jean-Marie Panazol (pilotes)
- Annie Dyckmans, Nadette Fauvin, Éric Fardet, Laurent Crusson
Télécharger le rapport
Consulter les rapports de l'IGÉSR