Le contenu du rapport
Les inspecteurs généraux ont distingué plusieurs types d’associations nationales : celles qui interviennent spécifiquement dans le domaine de la lecture auprès des jeunes en organisant une grande diversité d’actions ( rencontres ou résidences d’auteurs, ateliers d’écriture, concours littéraires…) ; celles qui par leurs études et les formations qu’elles proposent alimentent la recherche et la réflexion sur ce sujet ; celles enfin qui ont une vocation sociale et intègrent la lecture dans leur travail auprès des publics fragiles. Les modes d’intervention sont variés, en fonction de l’ensemble des classes d’âge concernées.
Le foisonnement des initiatives locales amène les services déconcentrés à soutenir un grand nombre d’associations, dont les modes d’intervention ne sont pas très différents. Globalement, l’effort financier des deux ministères est évalué par la mission à 9,2M€, hors personnel mis à disposition par l’éducation nationale, somme limitée au regard des 12,7 millions d’élèves potentiellement concernés par leur action.
Capacité à innover, proximité avec les territoires, indispensable rôle de médiation : les associations sont pour l’État des partenaires incontournables. La mission préconise une concertation plus étroite entre les deux ministères, une évaluation dans le temps d’un suivi de cohorte par leurs services d’études des deux ministères, et une action auprès des associations afin qu’elles s’engagent davantage dans l’audiovisuel et le numérique, pour mieux intégrer les multiples supports utilisés par les jeunes.
Les auteurs
- Françoise Legendre, Olivier Barbarant (pilotes), inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche
- Benoît Paumier, Marie Bertin, inspection générale de la culture
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