Le contenu du rapport
Le plan Cancer 3 (2014-2019) comportait quatre axes : guérir plus de personnes malades, préserver la continuité et la qualité de vie, investir dans la prévention et la recherche, optimiser le pilotage et les organisations. Deux priorités thématiques avaient été retenues : répondre aux besoins des enfants, adolescents et jeunes adultes atteints de cancer, et réduire les inégalités et les pertes de chance.
La mission a rencontré près de 200 personnes (principales institutions concernées dans le domaine de la recherche et de la santé, administrations, représentants des patients et des usagers, chercheurs, professionnels de santé, sociétés savantes, conseils nationaux professionnels, collège de médecine générale, fédérations d’établissements et services de santé) et s’est rendue dans plusieurs régions (Hauts-de-France, Auvergne-Rhône Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur).
Le rapport détaille les constats et recommandations de la mission structurés autour de 11 thèmes : recherche, observation, prévention, dépistage, soins, vivre pendant et après le cancer, démocratie en santé , priorité "Enfants, adolescents, jeunes adultes", priorité "Réduction des inégalités", ressources, gouvernance.
Le plan Cancer 3 a poursuivi les efforts de soutien à la recherche en cancérologie en s’appuyant sur une programmation spécifique et évolutive des activités de recherches. Il a permis de réels succès, notamment en matière de développement de la recherche translationnelle qui garantit un continuum de la recherche fondamentale à la recherche clinique. Le rapport souligne le besoin de poursuivre le développement d’une politique de recherche en cancérologie ambitieuse dans un contexte de collaboration et compétition internationales, et intégrée au système national de recherche.
Enfin, le rapport préconise de prévoir, dès la construction de la stratégie décennale de lutte contre le cancer, son processus de suivi et d’évaluation externe régulier. Il recommande que les programmes de recherche financés dans ce cadre sur le programme 172 puissent faire l’objet d’une évaluation scientifique par le Haut conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur.
Les auteurs
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Marie-Odile Ott (pilote), Michel Quéré, Anne-Marie Romulus, inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche
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Anne-Carole Bensadon, Bernard Nuytten, Bruno Vincent, inspection générale des affaires sociales
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