Le contenu du rapport
Le marché de la "survie" répond à une demande croissante de personnes situant leur bien-être dans un rapprochement avec la nature en rompant avec les facilités du monde moderne. Face à ce phénomène, s’il faut se garder de l’amalgame entre une activité qui relève davantage de la sphère des loisirs et une adhésion idéologique au "survivalisme", une approche nuancée de cette réalité ne pouvant conduire jusqu’à affirmer que la frontière entre les deux est étanche.
Les difficultés objectives à ranger la notion de "stage de survie" dans un objet unique, la marginalité du nombre de participants en dépit d’une hausse perceptible et le faible nombre d’accidents ont conduit à écarter des recommandations l’adoption d’une réglementation unique et dédiée à cette activité.
Surtout, les législations existantes de la consommation, du sport, du tourisme, en particulier, soumettent les organisateurs à des obligations qui contribuent à la protection des participants. Le rapport formule des propositions pour faciliter leur appropriation par les organisateurs, d’une part, et pour que l’État se mette en capacité d’exercer son contrôle, d’autre part.
Les auteurs
- Martine Gustin-Fall, Catherine Vieillard, IGÉSR
- Jean-Marie Salanova, François de Charrette, IGA
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