Les compétences des élèves en histoire, géographie et éducation civique en fin de collège
Les informations présentées dans ce dossier ont été recueillies en mai 2006 dans le cadre du cycle d'évaluations-bilans conduit par la Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP).
Les outils d'évaluations des élèves ont été réalisés à partir d'un cadre de référence conforme aux contenus des programmes d'histoire-géographie et éducation civique au collège. Ils ont été passés par un échantillon représentatif de 5 856 élèves sélectionnés dans 127 collèges et ont permis de dégager des profils d'élèves répartis en cinq groupes.
Si 15 % des élèves (groupes 0 et 1) connaissent des difficultés dans la maîtrise de la langue faisant obstacle à leurs apprentissages en histoire géographie, on peut dire cependant que la grande majorité des élèves (85 %) est habituée à travailler avec le matériel documentaire de la discipline ; mais 27 % d'entre eux (groupe 2) se limitent seulement à la lecture séquentielle qui leur permet de réactiver des connaissances et le prélèvement d'information.
À partir du groupe 3, plus de la moitié des élèves (57 %) utilisent des documents plus complexes, maîtrisent les repères du programme de troisième et du diplôme national du brevet, et donnent du sens à leurs connaissances par la maîtrise d'un vocabulaire élargi. Ils parviennent à généraliser et perçoivent les différences de points de vue. Il semble que se situe là un noyau dur de compétences et de connaissances bien consolidées. C'est dans la réussite des compétences en argumentation et en production écrite et dans les connaissances installées portant sur l'ensemble des programmes du collège que se dessine la ligne de démarcation au-delà de laquelle ne réussissent que les meilleurs élèves (27 %, groupes 4 et 5). Les élèves dessinent une image de la discipline plutôt attractive nécessitant un travail hors de la classe et un enrichissement personnel qui influent sur leurs résultats.