Le contenu du rapport
Au-delà de toute velléité de contrôle et d’évaluation, le rapport pointe les fragilités et les vertus de cette démarche implantée dans 80 quartiers prioritaires de la politique de la ville, étendue à 126 en janvier 2021 et dont le Premier ministre a annoncé une extension à 200 d’ici à la fin de l’année 2022.
Le rapport établit que la démarche des cités éducatives, malgré un contexte difficile lié à la crise sanitaire, rencontre une adhésion des acteurs de terrain et paraît bien acceptée. Il pointe cependant l’importance d’une meilleure prise en compte du projet éducatif pour garantir la cohérence et l’efficacité de cette démarche. Il souligne que le portage politique est un enjeu majeur des cités éducatives dont le succès dépend de la capacité des deux ministères concernés et de leurs administrations respectives à maintenir une coopération et une collaboration qui allie priorités de la politique de la ville et priorités de l’éducation prioritaire.
Le rapport préconise en ce sens la création d’une délégation interministérielle pour porter et accompagner dans les territoires les spécificités de la démarche. Enfin, le rapport ouvre la question de la pérennisation de la démarche, et de son financement par l’État et par les collectivités territoriales, au-delà de 2022.
Les auteurs
- Laurent Mayet, inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche
- Jean Marie Panazol, inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche
- Francois Scarbonchi, inspection générale de l’administration
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