Le contenu du rapport
Les jardins d’enfants, au nombre de 260, accueillent aujourd’hui 8.200 enfants âgés de deux à six ans. Ils sont inégalement concernés par l’abaissement à trois ans de l’âge de l’instruction obligatoire. 190 d’entre eux accueillent aujourd’hui des enfants de moins de trois ans : ils sont peu, voire pas concernés par la loi. Les 70 autres établissements devront faire profondément évoluer leur projet. Le choix le plus simple sera de rester un « établissement d’accueil des jeunes enfants » et de se recentrer sur l’accueil des moins de trois ans, avec un taux d’encadrement accru. Cela supposera d’adapter leur modèle économique avec l’aide de leurs financeurs.
Un petit nombre de jardins d’enfants tenteront de se transformer en école. Dans le cas d’une école privée hors contrat, les spécificités pédagogiques pourraient être largement maintenues mais le financement public disparaîtrait. Dans le privé sous contrat et le secteur public, un financement public pourrait être conservé mais les spécificités du modèle du jardin d’enfants seraient largement abandonnées.
En tout état de cause, l’évolution des jardins d’enfants pourrait constituer, localement, une opportunité pour amplifier le rapprochement des univers de la petite enfance et de l’éducation nationale, et nouer des partenariats pendant les temps scolaire et périscolaire.
Les auteurs
- Françoise Mallet, Vincent Stanek, Philippe Sultan, inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche
- Cédric Puydebois, Pierre Mainguy, inspection générale des affaires sociales
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