Sarah El Haïry renouvelle l'opération "Colos apprenantes" en 2023 pour la 4e année consécutive
Afin d’offrir des vacances au plus grand nombre d’enfants, Sarah El Haïry, secrétaire d’État chargée de la Jeunesse et du Service national universel, reconduit l’opération "Colos apprenantes" pour l’année 2023.
Alors que l’opération a déjà bénéficié à 225 000 mineurs et que l’INSEE rapporte des chiffres encourageants sur le nombre d’enfants partant désormais en vacances, Sarah El Haïry affirme sa détermination à aller encore plus loin pour concrétiser l’objectif d’un accès généralisé des enfants aux vacances. Elle a annoncé la reconduction de l’opération pour l’année 2023, devant les recteurs réunis en fin de semaine dernière.
"L’accès d’enfants de plus en plus nombreux aux vacances représente un progrès social important dans notre pays, rendu possible notamment grâce au dispositif "Colos apprenantes", que le Gouvernement a décidé de renouveler pour la 4ème année consécutive" a précisé la secrétaire d’État.
Les "Colos apprenantes" visent à démocratiser l’accès des enfants à une offre de séjours de qualité. Les mineurs éligibles bénéficient de la prise en charge du coût du séjour à hauteur de 500 € par semaine.
"Les familles ne connaissent pas toujours tous les dispositifs mis en place pour les aider. Les collectivités territoriales ont un rôle majeur à jouer pour orienter les familles vers ces séjours "Colos apprenantes" financés par l’État et parvenir à un taux de 100 % d’enfants partant en vacances" a-t-elle ajouté.
Sont éligibles au financement du séjour les mineurs dont le quotient familial est inférieur ou égal à 1 500 € ainsi que les mineurs en situation de handicap, en situation de décrochage scolaire, relevant de l’aide sociale à l’enfance (ASE) ou domiciliés dans un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV) ou encore dans une zone de revitalisation rurale (ZRR).
Dans une publication du 23 mars 2023, l’INSEE a analysé les privations des enfants pour raisons financières et leur évolution. Parmi celles-ci, figure la privation de vacances. L’institut met en évidence que la proportion des enfants ne pouvant pas partir au moins une semaine par an en vacances a quasiment été divisée par deux (1,64) depuis 2009 en passant de 17,4 % à 10,6 %. En valeur absolue, cela signifie qu’un million d’enfants de plus ont désormais accès aux vacances.
Mise à jour : mars 2023