Il est composé de quarante membres : des élus nationaux ou territoriaux, des présidents d'universités et des directeurs de grandes écoles, ainsi que des directeurs d'administrations centrales. Le rapport 2003-2004 relève que les enjeux de la mobilité internationale des étudiants sont considérables pour la France, puisqu'il y va de l'attractivité de l'économie française. Le Conseil national se penche notamment, dans ce premier rapport, sur les champs de la confrontation entre systèmes universitaires internationaux. Cette confrontation porte notamment sur la maîtrise, par tel ou tel système universitaire, des filières permettant de détecter et de sélectionner les futurs cadres dirigeants des grandes entreprises, ou des institutions publiques et privées. L'exemple du MBA est à cet égard tout à fait significatif, explique le rapport : en effet, le Master in Business Administration (MBA) est une formule de formation supérieure qui tend à s'imposer comme un standard international conférant aux institutions qui en bénéficient un avantage concurrentiel majeur. Cette formation, explique la Correspondance économique, commentant les conclusions du rapport du Conseil national, assure à ces institutions une influence déterminante pour la formation des élites mondiales et constitue un atout manifeste pour l'influence économique et culturelle de leur pays d'origine.
