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En 2007, des indicateurs portant sur la maîtrise des compétences de base requises en fin d’école et en fin de collège, en français et en mathématiques ont été élaborés. La mise au point de ces indicateurs a suivi une méthodologie spécifique qui confronte les attentes et les exigences du système éducatif avec les performances observées des élèves. Selon les niveaux scolaires et les disciplines, 10% à 20% des  élèves ne maîtrisent pas les compétences de base. Ces proportions sont cohérentes avec celles observées dans les évaluations nationales et internationales.

Interrogation réalisée en juin 2007 de 224 inspecteurs territoriaux (IA-IPR, IEN du premier et du second degré) ayant suivi leur formation à l'ESEN entre 2004 et 2006.

Depuis 2004, la direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (D.E.P.P.) a mis en place un dispositif d'enquêtes auprès des nouveaux personnels de direction. Ces enquêtes prennent place dans un contexte d'évolution de la formation des personnels de direction et de réflexion sur leur métier.

En 2009, 7 905 postes ont été ouverts aux concours de recrutement de professeurs des écoles publiques contre 11 909 en 2008.
46 236 candidats se sont présentés aux épreuves, 16 326 ont été déclarés admissibles et 7 728 ont été admis. Le taux de réussite a fortement diminué cette année : il s’établit à 16,7 % (tous concours confondus) contre 22,6 % à la session 2008.

La proportion de bacheliers au sein d’une génération a connu, ces dernières années, une légère hausse : 63 % des élèves entrés en sixième en 1995 ont obtenu le baccalauréat, alors que 61% des élèves entrés en sixième en 1989 ont terminé leurs études secondaires en étant titulaires de ce diplôme. Cette progression est due, pour l’essentiel, à l’augmentation de la part des bacheliers technologiques.

Les élèves qui expérimentent le dispositif  "Cours le matin, sport l’après-midi", ainsi que leurs parents, se disent satisfaits de cette nouvelle organisation du temps scolaire. Les élèves déclarent se sentir mieux dans leur corps, avoir un sommeil de meilleure qualité, être moins fatigués l’après-midi.
 

L’éducation nationale dispose en 2011-2012 d’un vivier de 28 500 enseignants pour pallier les absences de leurs collègues du second degré public, soit un peu moins de 8 % des enseignants en poste. Ces titulaires sur zone de remplacement (TZR) sont le plus souvent des professeurs certifiés, plus jeunes que la moyenne et au début de leur carrière. Cette affectation est rarement un premier choix.

En prenant en charge temporairement des collégiens en difficulté, les dispositifs relais améliorent le bien-être de ces jeunes et favorisent leur resocialisation. Les méthodes d’enseignement y sont généralement plus actives et individualisées que dans les classes ordinaires. Les dispositifs peinent néanmoins à réinsérer durablement les jeunes dans leur parcours initial de formation.