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Les mobilités résidentielles en recul dans le premier et le second degré à la rentrée 2020

À la rentrée 2020, 5,0 % des élèves du premier degré et 6,4 % de ceux scolarisés dans une formation au collège ou en seconde ont changé de commune de résidence par rapport à la rentrée 2019.

Note d'Information n° 21.26, mai 2021

Cette mobilité résidentielle est en recul par rapport à l’année précédente, en particulier pour les élèves du premier degré (- 0,9 point contre - 0,3 point pour ceux en formation au collège ou en seconde). Quel que soit le niveau de l’élève, les débuts de cycle sont plus propices aux mobilités, notamment l’entrée au collège (9,4 % des sixièmes sont mobiles). La mobilité est plus fréquente chez les élèves issus de milieux modestes. Lorsqu’ils changent de commune de résidence, les élèves restent le plus souvent dans un rayon relativement proche de leur commune d’origine : dans plus de deux cas sur trois, l’ancienne et la nouvelle commune de résidence se situent dans le même département. Cette mobilité intradépartementale est plus élevée dans les départements ruraux. Enfin, tout comme l’année précédente, les mobilités résidentielles s’opèrent le plus souvent entre zones urbaines.

AVERTISSEMENT

Des évolutions méthodologiques ont conduit la DEPP à réviser le calcul des taux de mobilité résidentielle dans le premier et le second degré aux rentrées 2019 et 2020 présentés dans la Note d’information n° 21.26.

Les taux mis à jour et tenant compte de ces évolutions sont désormais accessibles dans le fichier Excel accompagnant la Note d’Information n° 22.25 intitulée : "Les mobilités résidentielles des élèves du premier degré, en collège et en seconde à la rentrée 2021".

Auteurs : Yannick Croguennec, Pascal Dieusaert, DEPP-B1

Mise à jour : Juillet 2022