Publication

Au premier rang des objectifs de la stratégie Europe 2020 figure la réduction du nombre de jeunes qui quittent chaque année le système éducatif avec un faible niveau d’études et sans suivre de formation après leur sortie. L’enjeu est majeur dans la mesure où la privation d’emploi et la menace d’exclusion sociale sont sensiblement accentuées pour ces jeunes. En 2013, la France est mieux placée que la moyenne de l’Union européenne, tandis que les contrastes restent forts entre les différents pays. Les politiques axées sur une intervention précoce et coordonnée semblent plus efficaces.

Publication

Les jeunes de 16 à 25 ans qui quittent le système éducatif sans obtenir de diplôme supérieur au brevet représentent 10,5 % de cette tranche d’âge en 2011. Loin d’être uniforme sur le territoire, leur situation est en partie liée au contexte économique et social local. Elle tend toutefois à s’améliorer : en cinq ans, la proportion de jeunes sans diplôme baisse de 0,6 point et la dispersion entre les départements diminue légèrement.

Publication

Deux raisons principales motivent le changement de collège en cours de scolarité : le déménagement de la famille et l’insatisfaction des familles vis-à-vis de l’établissement (manque de discipline, de sécurité ou  d’accompagnement scolaire, niveau d’exigence trop faible ou trop élevé). La mobilité est d’autant plus fréquente que le niveau scolaire de l’enfant était faible en sixième. Par ailleurs, les élèves du secteur privé changent plus souvent de collège que ceux du secteur public.

Publication

L’intégration du numérique dans le quotidien des "collèges connectés" a été impulsée en 2013 par des dotations en équipement et des facilités d’accès à internet. Elle semble très liée à l’action du chef d’établissement, à l’accompagnement dont bénéficie l’équipe éducative ainsi qu’aux représentations que les enseignants se font du numérique en général, et de son utilisation pour leur métier.

Publication

À la rentrée 2014, 32 000 enseignants du premier degré public changent d’affectation, soit près de près de 11 % de l’ensemble des professeurs des écoles. Dans plus de neuf mobilités sur dix, les enseignants restent dans le même département. Ils sont plus mobiles en début de carrière, en raison notamment de la présence de stagiaires et de titulaires affectés provisoirement sur un poste.

Publication

Un peu plus d’un million de personnes, dont 81 % d’enseignants exercent leur activité professionnelle au titre de l’Éducation nationale à la rentrée 2013, secteurs public et privé sous contrat confondus, soit près de la moitié des effectifs de la fonction publique d’État. Près des trois quarts des personnels de catégorie A de la fonction publique d’État exercent à l’Éducation nationale.

Publication

Selon l’enquête Cadre de vie et sécurité (CVS) de l’Insee, 12 % des personnels de l’éducation nationale déclarent être victimes chaque année de menaces ou d’insultes dans l’exercice de leur métier, soit une proportion près de deux fois plus élevée que dans l’ensemble des autres professions. Les violences physiques contre les professeurs, les personnels de direction et les personnels d’éducation restent peu fréquentes.

Publication

Le taux d’équipement informatique à l’école primaire est plus faible en France que dans la moyenne de l’Union européenne ; il se rapproche de cette moyenne dans les collèges et la dépasse dans les lycées. Dans la plupart des pays, les élèves utilisent l’ordinateur plus souvent à la maison qu’à l’école, et davantage pour leurs loisirs que pour les travaux scolaires.

Publication

Dans toutes les régions sans exception, les personnes de 25 à 64 ans détenant un diplôme d’enseignement supérieur ont plus d’emploi que la moyenne française, tandis que les personnes sans diplôme de fin de secondaire en ont moins que la moyenne. Les indicateurs sont comparables à ceux publiés par le recueil annuel de l’OCDE Regards sur l’éducation, agrégés par niveaux internationaux d’éducation.

Publication

Depuis une dizaine d’années, le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ouvre chaque année entre 2 000 et 3 000 postes de personnels administratifs, sociaux et de santé (ASS) ainsi que d’ingénieurs et de personnels techniques de recherche et de formation (ITRF) aux concours externes. Ainsi, même hors enseignants, le MENESR demeure le premier ministère recruteur de la fonction publique de l’État.