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Ce dossier concerne en particulier l’évaluation des compétences en sciences pour la classe de CM1 à laquelle 57 pays ont participé en mai 2023.

En France, 4 729 élèves de CM1 âgés de 9,9 ans en moyenne (10,2 ans dans les pays de l’Union Européenne) et répartis dans 159 écoles publiques et privées sous contrat (France hors Mayotte et COM) ont répondu à des questions en sciences.

À propos de Timss CM1 en sciences

En 2023, le cadre scientifique a été mis à jour pour refléter le fait que l’évaluation est développée dans et pour un environnement numérique, y compris en misant sur des approches technologiques innovantes pour l’évaluation de la recherche et de l’investigation en sciences, comme:

• inclure des situations simulées dans le monde réel et en laboratoire où les élèves peuvent intégrer et appliquer des compétences et des connaissances pour effectuer des recherches ou des expériences scientifiques ;
• améliorer la mesure des processus cognitifs en utilisant des scénarios interactifs qui présentent aux élèves des moyens adaptatifs et réactifs de résoudre des problèmes scientifiques ;
• recueillir des informations sur la manière dont les élèves s’engagent dans la pratique des sciences, sur leurs conceptions erronées et sur leurs stratégies de passation de l’examen.

Le cadre d’évaluation des sciences pour l’enquête Timss 2023 est organisé autour de deux dimensions :

• la dimension des contenus, en précisant le sous-domaine évalué ;
• la dimension cognitive, précisant les domaines cognitifs à évaluer.

Les principaux résultats

• En 2023, le score de la France en sciences (488), se situe sous la moyenne, tant des 22 pays de l’Union européenne (518) que des 29 pays de l’OCDE (526).
• Par rapport aux cycles précédents, le score moyen des élèves scolarisés en France reste stable. En effet, le score moyen en sciences est identique entre les deux cycles Timss 2019 et 2023 (488).
• En revanche, l’écart de scores entre les filles et les garçons augmente. En sciences, Il n’y avait pas d’écart en 2015, il était favorable aux filles de 2 points en 2019 et devient favorable aux garçons de 8 points en 2023.
• Si on étudie la répartition des scores des élèves des 32 pays de l’ensemble UE et OCDE en 10 groupes d’effectifs égaux, le score moyen des 10 % des élèves français les plus faibles comme celui des 10 % des élèves les plus forts sont parmi les plus faibles. En France, l’écart inter-décile entre ces deux scores est plus faible que celui des pays de l’UE.

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